La quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre (BD)

- Sans vouloir te vexer, Salim, elle mesurait presque un mètre de haut et elle a tenu en respect deux chiens qui auraient encore faim après nous avoir dévorés, toi et moi.
- T'occupe ! Chez nous, au Cameroun, les araignées, on les mange, et plus elles sont grosses, plus on se régale !
- Génial, Salim. Me voilà tout à fait rassurée.

Camille aimait la compagnie silencieuse des milliers d'ouvrages, qui lui procuraient un calme et une sérénité dont les effets bienfaiteurs perduraient plusieurs heures.

( Salim ) - Tu n'as pas peur que tes parents s'aperçoivent que tu as séché les cours ?

( Camille ) - D'abord, je te rappelle que ce ne sont pas mes parents.
Et honnêtement, tant que je rapporte de bons bulletins et que je me tiens bien à table, ils se fichent complètement de ce que je fais.

Salim et Camille ( p.14 ). Gabyghibli ( :

L'art du dessin existe grâce à trois forces : la volonté, le pouvoir et la créativité. Ces trois forces existent en chacun de nous.

Camille était âgée de 4 900 jours, soit un peu de plus de treize ans.

(Salim) Qu'est ce que tu as ma vieille ? Encore un problème avec tes parents ?

(Camille) Salim, je crois que je viens de passer dans un monde parallèle

"- C’est dingue, tout est en pierre : Pas un morceau de béton ni le bout d’un fil électrique. Même pas une antenne parabolique !"

- Passer de monde à Gwendalalvir a dû être une sacrée surprise pour vous. Ici, nous savons depuis fort longtemps que nos deux mondes coexistent et qu'il est possible de passer de l'un à l'autre. Même si les dessinateurs en mesure de le faire sont très peu nombreux.
- Les dessinateurs ?
- Ce sont des personnes qui peuvent rendre réel ce qu'elles imaginent. Pour ce faire, leur esprit passe dans une dimension qu'on appelle l'imagination et y progresse grâce à des chemins... Les spires. Plus un dessinateur est puissant, plus il va loin dans les spires et plus il peut jouer avec la réalité. Les plus doués parviennent à imaginer qu'ils sont ailleurs qu'à l'endroit où ils sont réellement et à s'y transporter instantanément. C'est le pas sur le côté. Et celui qui permet de passer de votre monde au mien s'appelle le grand pas.

- Quelle bande de pollués du bulbe ! Pourquoi tu n'as pas voulu que je leur rabatte le caquet ?
- Un, ils n'attendaient que ça. Deux, ils étaient plus nombreux que nous. Et trois, parce que j'ai l'habitude de ce genre d'attitude.

- Tu n'as pas peur que tes parents s’aperçoivent que tu as séché les cours ?
- D'abord, je te rappelle que ce ne sont pas mes parents. Et honnêtement, tant que je rapporte de bons bulletins et que me tiens bien à table, ils se fichent complètement de ce que je fais.