Gremonini était voué à l'enseignement par l'éclat de ses études : il obtint sans peine une chaire à Ferrare même, et y professa la philosophie jusqu'en 1590, avec un succès qui lui attira au moins autant d'ennemis, que le malicieux enjoûment de son caractère. Nous en voyons une preuve dans la lettre qu'il adressa, en mai 1589, au duc Alphonse II, où il se plaint amèrement des « calomnies qu'on va débitant sur son compte » et réclame une enquête.
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