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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Roman trouvé en boite à livres. Je ne connais pas du tout cet auteur mais j'aime bien l'édition 10-18 grands détectives, j'y fais souvent de bonnes découvertes. le résumé m'a intrigué et petit plus, le roman est très court, moins de 250p.

Ce roman appartient à une série où le personnage principal, un détective privé, est récurrent. Celui-ci est le troisième tome. Dès le premier chapitre, on rentre dans le vif du sujet, une mère embauche notre détective pour retrouver sa fille de 24 ans qui a disparu depuis 3 mois sans laisser d'adresse. Les chapitres sont courts, le détective va d'indices en pistes pour retrouver cette jeune femme. L'auteur va à l'essentiel et ne s'encombre pas de détails superflus. Et avant même qu'on ne s'en aperçoive, on se retrouve avec un vrai sac de noeuds sur les bras. C'est d'ailleurs intéressant de voir comment l'auteur nous y amène incidemment. Son style est simple mais très efficace. Même après s'être acquitté de sa tâche, son enquête continue car il veut démêler toute cette histoire, même s'il doit se mettre en travers du chemin de la police… J'ai essayé de résoudre toute cette histoire mais j'étais encore loin du compte. Ce roman ne fait que 220p et pourtant, l'histoire est très bien ficelée de bout en bout. On n'a pas le temps de s'ennuyer, les évènements s'enchaînent vite et bien, ce détective privé est très efficace et il fourre son nez partout, même dans le linge sale des gangs. le style de l'auteur est simple, sans fioritures ni blablas inutiles. Simple mais efficace.

Comme vous l'aurez compris, c'est donc un coup de coeur pour cet auteur décédé depuis 36 ans. Dès que je peux, je continue la découverte de sa bibliographie et principalement de sa série avec Lew Archer. Aux amateurs de romans policiers et de l'Amérique des années 50-60, je vous conseille très fortement de découvrir cet auteur et son personnage principal. Comme quoi, on peut trouver des livres très intéressants en boite à livres.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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« A chacun sa mort » est le troisième roman de la série Lew Archer. L'intrigue de ce roman « hardboiled » est classique : une enquête au départ ordinaire conduit le détective dans les méandres d'organisations criminelles et les tourments d'un esprit névrosé. A contrario des romans précédents, l'histoire débute dans une résidence touristique défraichie de Santa Monica. L'immeuble est géré par la veuve d'un médecin. Elle sacrifie ses économies pour engager le détective afin qu'il retrouve la trace de sa fille Galley, une infirmière à la beauté ensorcelante qui ne lui donne plus de nouvelle depuis plusieurs jours. Archer va vite découvrir que la jeune femme a quitté la ville au bras d'un truand d'origine italienne. le couple se serait même marié. Alors qu'il les localise, détective se trouve plongé au coeur d'un trafic d'héroïne. Il va côtoyer le menu fretin, vil et sans avenir qui dort dans des meublés de seconde zone, et les gros poissons, qui gèrent leurs affaires de leurs villas luxueuses. Archer va se prendre des coups sur la tête, aïe ! Et il y aura des coups de feu, pan ! Mais il va arriver au terme de son enquête en faisant travailler ses qualités d'observation et de déduction et son goût pour les paris au péril de sa vie tout en conservant son sens moral. Un détective d'une probité irréprochable et d'une grande humanité : il prend en charge une jeune droguée et il ne se réjouit pas du décès d'un truand ou de la condamnation d'une meurtrière. Ross Macdonald a une approche sociologique (le terme est cité deux fois) puisqu'il décrit la structure sociale des différents quartiers traversés. Plusieurs passages m'ont particulièrement plus, notamment le combat de catch décrit avec une ironie mordante ainsi que la description d'un bar démodé pleine d'une douce nostalgie. Alors oui, c'est toujours la même histoire, mais on ne s'en lasse jamais.
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Lew Archer est un détective qui peut se laisser convaincre par une femme de mener une enquête à laquelle il ne croit. La condition ? Que cette femme soit sincère et désespérée, comme c'est le cas pour la mère de Galatea. Quant à cette dernière, surnommée Galley, Lew est persuadé qu'elle s'est attirée de gros ennuis, quand elle n'en est pas elle-même la cause. Il n'est pas sa mère, il n'est pas prêt à tomber amoureux d'elle, si belle soit la photographie qui lui est montrée, il a donc le recul nécessaire pour juger de la situation de la jeune femme (et un bon coup sur la tête lui aurait remis les idées en place, si tant est qu'elles ne l'étaient pas déjà).

Le second avantage de ce coup sur la tête est de vous montrer que l'affaire est bien plus grave qu'il ne le pensait. La jeune femme, qui se révèle être mariée (de quoi rassurer un peu sa mère) ne fréquente pas des gens très fréquentables. Etre l'infirmière d'un trafiquant de drogue, soit, on soigne qui se présente à l'hôpital, c'est un devoir. Epouser un homme - Jo- qui n'est même pas suffisamment poli pour être honnête, manager un peu, trafiquant beaucoup, doté d'une mère qui l'a toujours préféré à son frère Mario et lui a donc donné toute confiance en lui et en ses capacités n'est pas franchement la décision qui donne une bonne opinion de soi.
Oui, Lew prend des risques dans cette enquête, parce qu'il ne supporte pas de voir des gamins, des gamines, perdre la vie, se bousiller la santé à cause de la drogue dont on les rend dépendants - déjà à cette époque. Il sait aller au-delà des apparences, dans un monde où elles comptent pourtant beaucoup. Mention spéciale, également, pour le curieux médecin légiste obstétricien - et sa capacité à aller aussi au-delà des apparences.
Encore un très bon cru signé Ross MacDonald.
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50 $......

50 $, c'est ce que se voit offrir Lew Archer par une riche veuve pour retrouver sa fille....

50 $ en 1951 représente à peu près 500 $ en 2021...

Ce n'est pas énorme... mais la fille est belle ...
Lew Archer a la liberté de choisir...
Refuser d'être pris au rabais ou sauver une fille perdue ?
L'égoïsme ou la conscience ?...
Lew Archer sait qu'en choisissant la conscience il restera un homme libre...

Il apprendra aussi dans cette enquête que la liberté n'est pas l'absence d'engagement mais la capacité de choisir...
Et vite...

A chacun sa mort, a chacun sa route...

Un livre d'une grande pureté avec une traduction nouvelle que l'on doit aux fameuses éditions Gallmeister qui ont le don sublime de ressusciter des oeuvres d'art...
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Elégance du style, humour des dialogues, noirceur du propos... La classe internationale
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