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Critique de Franz


Bathsheba mucho.
El Profesor, de la bande à Vega, les mains liées et sans bésicles, pérore mais peine à marcher dans le désert avec le fusil de Turtle, chasseur de primes, braqué sur lui. Tout pourrait aller son bonhomme de chemin jusqu'à la potence mais Joaquin Vega fait corps avec ses hommes et ne tient pas à s'amputer de l'un d'eux.
River Bass finit par retrouver la trace de sa femme Bathsheba et de tous ses enfants, réfugiés à l'hacienda de Don Vega. Joaquin et sa bande convergent aussi vers la demeure de Don Vega afin d'y faire main-basse et orgie. Par la folie, la détresse et la lâcheté des hommes, l'hacienda va être le point de rencontre déflagrant du marshal Bass, de sa famille, du nouveau mari de Bathsheba dont elle est enceinte, de Joaquin Vega venu réclamer sa part d'héritage et de sa bande désoeuvrée mais rien ne se passe normalement. Tout dérape à chaque instant et les scènes surprennent malgré les poncifs du genre subvertis à l'occasion. L'humour est bien distillé comme un alcool d'agaves. La famille Bass tient la dragée haute à la violence aveugle des hommes. Une nouvelle fois, le scénariste Darko Macan se renouvelle et construit une série intrigante et attachante. Igor Kordey accompagné de Nikola Vitkovic à la couleur dessine généreusement la saga du marshal noir avec un luxe de détail et une double-page époustouflante. La peinture en couverture est une totale réussite. La prolixité du dessinateur croate est assez bluffante. Avec un tel trio d'auteurs aux manettes, la série peut se poursuivre les yeux fermés, chaque nouvel album ne pouvant décevoir.
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