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Marshal Bass tome 6 sur 10

Darko Macan (Autre)Igor Kordey (Autre)
EAN : 9782413037354
56 pages
Delcourt (31/03/2021)
3.83/5   20 notes
Résumé :
Lorsque Bass arrive à l'Hacienda où Don Vega a recueilli sa famille, il réalise que le sauvage gang de Los Bobos occupe les lieux. Leur chef, Joaquin, le frère de Don Vega, convoite même l'une des filles de Bass. Alors que la cérémonie de mariage se profile, pas moyen de prédire qui sortira vivant de la bataille qui se prépare entre les bandits et la famille de Bass.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Pourquoi faut-il que vous maltraitiez tous vos enfants, vous, les hommes ?!
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Ce tome fait suite à Marshal Bass, tome 5 : L'ange de Lombard Street (2019) qu'il faut avoir lu avant, ainsi que le tome trois. Sa première publication date de 2021. Il a été réalisé par Darko Macan pour le scénario, Igor Kordey pour le dessin et la supervision des couleurs, et par Nikola Vitković pour la mise en couleur. La traduction et le lettrage ont été assurés par Fanny Thuillier. le personnage principal est inspiré de Bass Reeves (1838-1910), premier shérif adjoint noir de l'United States Marshals Service à l'ouest du Mississippi, qui a essentiellement officié en Arkansas et en Oklahoma. Il comprend cinquante-quatre pages de bandes dessinées.

Arizona, janvier 1877, en plein désert de sable avec des hautes formations rocheuses de ci de là, un homme avance à pied, les mains liées par une corde tenue par le cavalier derrière lui : Turtle a ainsi capturé El Professor. Il lui a cassé ses lunettes ce qui fait que le prisonnier a un peu de mal à voir la route. L'autre lui rétorque qu'il aurait peut-être dû y penser avant de choisir de mener une vie de criminel. El Professor le reprend : la révolution ! Pas une vie de criminel, la révolution ! Turtle maintient son jugement El Professor et ses amis ne sont rien d'autres que de vulgaires bandits. Son prisonnier lui demande ingénument combien lui rapportera la prime. Turtle déclare fièrement : vingt-cinq dollars ! El Professor se rebiffe : C'est tout ce que ça coûte à un honnête travailleur de tourner le dos aux siens. Il continue en expliquant que Turtle est exploité par la bourgeoisie. Il est l'esclave de l'argent. Il faut qu'il se réveille et qu'il se débarrasse de ses chaînes avant qu'il ne soit trop tard. Son interlocuteur lui intime de se taire avant qu'il ne répande sa cervelle dans le désert, d'un coup de carabine. Turtle en a ras-le-bol que le monde lui donne des conseils et pense pouvoir mener sa vie mieux lui. C'est lui qui tient le flingue, c'est lui qui décide.

Joaquin Vega est arrivé derrière Turtle, avec ses hommes, sans qu'il ne s'en rende compte, et il lui arrache sa carabine des mains. Ils libèrent Norman et lui passent une paire de lunettes. Roberto tient Turtle en joue avec un revolver et demande à Vega ce qu'il doit en faire. La réponse : on va le faire creuser. Turtle descend de son cheval, prend la pelle qui lui est tendue et creuse. Leandro, un homme tronc accroché dans un panier à la selle de Vega lui fait remarquer qu'on peut tuer ses ennemis, mais on ne joue pas avec eux. Joaquin Vega n'en a cure, et Turtle continue à creuser. Dans la banlieue de Dryheave en Arizona, un afro-américain se fait éjecter manu militari de son échoppe de magasin général, terminant cul par-dessus tête dans la rue en terre. River Bass s'apprête à le tabasser car Jeremiah vit avec sa fille Delilah. Alors qu'il avance vers l'homme à terre : il reçoit un coup de poêle à frire par derrière : sa fille qui lui intime de laisser son mari tranquille. Elle se sent en sécurité avec lui et il a promis de ne pas la toucher avant ses quinze ans.

La dernière page du tome précédent annonçait clairement l'intention de River Bass, mais il y a parfois loin de la coupe aux lèvres. le lecteur commence par découvrir la couverture qui promet un sort bien horrible au personnage principal. Or il sait que les auteurs tiennent leur promesse : cette couverture n'est effectivement pas mensongère. le lecteur retrouve toute la cruauté de la série : la torture que subit River Bass, le pauvre Turtle enterré de la même manière après avoir lui-même creusé le trou. Les dessins réalistes donnent la sensation d'assécher la bouche du lecteur avec la poussière soulevée par les sabots des chevaux. le regard fou de Bass voyant les chevaux s'élancer vers lui glace le lecteur. Lorsqu'il s'impose, avec sa troupe, dans l'hacienda de son frère Heraclio, un homme de Joaquin Vega abat un homme à coup de revolver. Il y a de la matière cervicale qui est projetée hors de la boîte crânienne, mais le pire est le regard des enfants spectateurs de la scène par la force des choses. Plus loin, un adulte soucieux de pouvoir participer au banquet, confie son revolver à un enfant d'une dizaine d'années, pour que celui-ci monte la garde et tire sur le prisonnier s'il tente de s'échapper : à nouveau une narration visuelle naturaliste qui montre toute l'horreur d'un enfant mis dans une situation intenable avec des conséquences sur toute sa vie.

C'est devenu un point de passage obligé : le lecteur se délecte par avance du dessin en double page : il s'agit d'une vue de l'extérieur de l'hacienda et des activités qui s'y déroulent. Il prend son temps pour tout détailler : les chevaux et leur harnais, leur robe, la tenue des ranchers, la présence des enfants, la forme torturée des arbres, le puits et l'enfant qui s'en retourne avec son seau, la façade de l'hacienda avec murs blanchis à la chaux et les motifs de décoration, sans oublier la formation nuageuse dans le ciel. Cette illustration nourrit plusieurs séquences suivantes qui se déroulent au même endroit, le lecteur ayant bien saisi la disposition des lieux. Il déguste également les éléments visuels Western : les différentes paires de bottes, les tenues des blancs, les différences avec celles des afro-américains, ou celles des Mexicains. Il reste toujours aussi admiratif du niveau de détails de chaque vêtement et de leur cohérence visuelle d'une case à l'autre, un bel investissement de l'artiste. Il prend également le temps d'observer les différents paysages : un désert d'Arizona, la banlieue de Dryheave avec sa rue en terre et ses constructions en bois, différentes vues de l'extérieur de l'hacienda, l'intérieur de plusieurs pièces de la demeure. Là encore, l'artiste ne ménage pas sa peine pour donner à voir chaque lieu avec une qualité impressionnante de la reconstitution historique.

Évidemment, le lecteur un peu familier des westerns sait qu'il va retrouver des images très classiques, cent fois vues. Dans le cadre de la narration visuelle, il n'éprouve pour autant jamais une sensation de redite ou de cliché sans âme. le dessinateur représente ces éléments avec un niveau de détails qui suffit à les rendre unique. Qui plus est, il réalise des séquences qui les placent dans un contexte, une suite où ces éléments ont du sens, à l'opposé d'un décor de fond sans incidence sur le déroulé du récit. Quand Bass fait passer Jeremiah par la porte de son magasin, ce n'est pas l'image déjà vue mille fois du type qui se fait éjecter de force du bar ou du magasin : c'est un personnage familier du lecteur qui en pousse un autre qu'il va apprendre à connaître, sur un platelage avec une pente, et pas celui habituel des saloons. Quand les hommes de Joaquin Vega font bombance dans la salle à manger de l'hacienda : celle-ci présente des dimensions qui sont crédibles, et non pas extensibles à l'infini pour les besoins de la prise de vue, avec une vaisselle cohérente avec le niveau social de la famille Vega, quand Joaquin s'introduit dans la chambre de Bathsheba, il s'agit d'une pièce avec sa propre décoration, ses propres dimensions, et pas d'une pièce générique avec quatre murs nus. La mise en couleur vient rehausser chaque surface, en accentuant ses reliefs et les ombres portées. Il n'y a que les textures qui sont parfois étrangement absentes, par exemple sur la grande table de la salle à manger.

S'il a commencé par le début de la série, le lecteur a bien intégré sa noirceur, et il sait que tout ne va pas se passer pour le mieux dans le meilleur des mondes. D'une certaine manière, River Bass est sur le chemin du retour : retrouver sa famille, ce qui peut être perçu comme une forme de retour à la normalité, de retour vers une série avec un personnage récurrent immuable. Bien sûr, il n'en est rien. Les auteurs réalisent une histoire adulte. Comme l'écrivait Héraclite, on ne se baigne jamais deux fois dans l'eau du même fleuve : il n'y a pas de retour possible à un état antérieur, pas d'âge d'or. En outre, la violence continue de sévir et River Bass en subit plus que sa part, ne serait-ce que du fait de sa couleur de peau. le lecteur a bien vu dans les tomes précédents que ces injustices engendrées par un racisme systémique influent sur le comportement de Bass, sur sa personnalité. Il retrouve une autre conséquence de la violence de cette civilisation à cette époque : sa survenance devant les enfants, et le lecteur sait qu'ils la perpétueront en reproduisant ce dont ils ont été les témoins. En y repensant, il se dit que les adultes qui évoluent sous ses yeux y ont également été exposée dans leur propre enfance, ce explique en partie leur comportement.

Il n'y a pas de personnages heureux dans cette série. River Bass semble avoir pris conscience de l'impasse dans laquelle l'ont mené ses choix de vie, et que finalement la vie de famille avait du bon. Malgré sa qualification de marshal, le voici une fois de plus soumis à un péril mortel prenant la forme d'une torture sadique. Bien évidemment, Joaquin Vega apparaît comme le méchant : un criminel sans foi ni loi, accommodant une idéologie communiste à ses besoins égoïstes. le déroulement du récit montre que cet homme souffre comme les autres, qu'un traumatisme passé le rend aussi misérable que tous les autres. le lecteur ressent également de l'empathie pour Heraclio Vega rabaissé par son frère, sa maison occupée par ses hommes, et sa femme peu contente de son manque de courage. Bathsheba elle-même n'est pas exempte de défaut, en tout cas elle présente une personnalité qui n'a rien de lisse. Quant au personnage principal, malgré sa capacité à encaisser les coups, le lecteur l'a déchu du statut de héros, confirmé quand River ne se souvient pas du prénom de ses enfants, ce qui en dit long sur sa façon d'exercer sa responsabilité de père.

Quoi qu'il en soit, le lecteur veut savoir comment River Bass a pu se fourrer dans la situation montrée par l'illustration de couverture. Dans ce sixième tome, il retrouve toutes les qualités de la série : un western visuellement très consistant. Une narration visuelle semblant évidente, racontant avec évidence et conviction des situations complexes, insufflant du sens dans chaque convention de genre, montrant un monde pleinement réalisé. L'histoire continue de tresser la trame de la vie fictive de River Bass, avec le poids du racisme et de ses effets, la soif d'une forme de la liberté associée aux grands espaces, et en même temps une pulsion de stabilité pour construire durablement. Excellent.
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Désolée, Los Lobos n'est pas le groupe de chanteurs à la mode qui a fait trémousser des gens sur un air entraînant de ♫ La Bamba ♪

Non, dans cet album, c'est un gang de bandits sans scrupules, qui en ont marre de leur liberté faite de jours sans manger, de nuits à la belle étoile, alors, ils décident d'aller crécher chez le frangin de leur chef, Don Vega (qui n'est pas apparenté à Zorro).

Pas de bol, c'est ce fameux Don Vega qui poursuivait de ses assiduités la femme de River Bass et c'est dans son hacienda qu'elle est partie vivre, emmenant toute sa marmaille, moins un fils assassiné, moins une fille de 15 ans presque mariée.

Une fois de plus, nous sommes dans un scénario violent. Oubliez le far-west de Lucky Luke, ici, le méchant n'hésitera pas une seconde à flinguer un gamin qui ne lui a rien fait et un gosse pourrait aussi égorger un homme… Il n'y a plus de jeunesse, ma bonne dame !

River Bass est un personnage étrange, on ne sait jamais trop de quel côté il va pencher. Il dit qu'il se fiche de sa femme (Bathsheba), il se trompe dans le nom de ses gosses, il n'est jamais là, mais il est prêt à tout pour défendre les siens et les siens aussi.

Mettant en avant la petite famille de Bass, ce tome ne fait pas dans la dentelle, tout en restant dans l'ultra classique : un homme qui tente de sauver sa famille des bandits assassins, sa famille qui tente de résister, le reste du personnel qui manque de courage pour résister.

Si le scénario est classique, les personnages qui composent la famille Bass le sont moins et ce sont eux qui poussent l'album vers le haut, ainsi que les dessins Igor Kordey. Ils sont spéciaux, j'ai dû m'habituer à eux, mais au moins, sous son crayon, les personnages ne sont pas statiques, comme dans d'autres bédés.

Les dessins sont vivants, l'action est bien rendue et les doubles-pages sont toujours époustouflantes.

Les méchants sont des salopards, bien entendu, mais ils ont été travaillés, ils ont leurs faiblesses, leurs blessures et l'un d'entre eux ne manquera pas de couilles, entre nous, face à la gamine de Bass, Ruth.

Un western noir (sans mauvais jeu de mot), violent, sans concession, ultra réaliste et tirant plus vers le Tarantino que le Tchoupi. le far-west n'était pas le pays des Bisounours, que du contraire.

Malgré la violence et les situations dramatiques, la bédé ne devient jamais larmoyante, se permettant même quelques traits d'humour.

Un 6ᵉ album qui continue dans la bonne lignée des premiers et des personnages que l'on continue de découvrir, qui n'ont pas fini de nous surprendre.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Marshal Bass est de retour… pour une nouvelle aventure dans laquelle les explosions, les coups de feu et les litres d'hémoglobine (sans compter les divers morceaux d'anatomie) seront aux rendez-vous. Il va de nouveau être question d'histoire familiale mais pas seulement !

Bien que la famille tienne ici une place importante et permette donc de faire le lien avec les ouvrages précédents tout en développant certains personnages (dont certains demeurent très jeunes), l'intrigue va s'exporter au Mexique et permettre à des bandits (ou des révolutionnaires) de tenter un coup de main… dans la nouvelle demeure de la Bass family sans l'accord du principal intéressé.

Vous imaginez le résultat ? Et bien franchement ce n'est pas ce à quoi on pourrait s'attendre, tant nous parvenons ici à découvrir un personnage avec des failles, prêts à endurer des supplices pour protéger et reconquérir les siens. La première de couverture en dit long… mais quand même ! Rassurez-vous : l'ensemble n'est pas larmoyant et reste violent à souhait !

Beaucoup de nouveaux personnages font ici leur apparition et notamment un certain nombre de méchants. Dommage qu'ils restent si peu de temps tant ceux-ci sont intéressants. Tant de questions restent sans réponse, ce qui est bien dommage et laisse, qui sait, de la matière pour l'avenir.

Les dessins sont toujours aussi sympathiques et restent parfaitement adaptés au sujet. Nous retrouvons tout de suite nos marques et restons pleinement à l'aise ici.

Un bon volume donc qui plaira aux fans de la série… qui auront lu les tomes précédents (condition essentielle pour ne pas être victime de révélations intempestives).
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Bathsheba mucho.
El Profesor, de la bande à Vega, les mains liées et sans bésicles, pérore mais peine à marcher dans le désert avec le fusil de Turtle, chasseur de primes, braqué sur lui. Tout pourrait aller son bonhomme de chemin jusqu'à la potence mais Joaquin Vega fait corps avec ses hommes et ne tient pas à s'amputer de l'un d'eux.
River Bass finit par retrouver la trace de sa femme Bathsheba et de tous ses enfants, réfugiés à l'hacienda de Don Vega. Joaquin et sa bande convergent aussi vers la demeure de Don Vega afin d'y faire main-basse et orgie. Par la folie, la détresse et la lâcheté des hommes, l'hacienda va être le point de rencontre déflagrant du marshal Bass, de sa famille, du nouveau mari de Bathsheba dont elle est enceinte, de Joaquin Vega venu réclamer sa part d'héritage et de sa bande désoeuvrée mais rien ne se passe normalement. Tout dérape à chaque instant et les scènes surprennent malgré les poncifs du genre subvertis à l'occasion. L'humour est bien distillé comme un alcool d'agaves. La famille Bass tient la dragée haute à la violence aveugle des hommes. Une nouvelle fois, le scénariste Darko Macan se renouvelle et construit une série intrigante et attachante. Igor Kordey accompagné de Nikola Vitkovic à la couleur dessine généreusement la saga du marshal noir avec un luxe de détail et une double-page époustouflante. La peinture en couverture est une totale réussite. La prolixité du dessinateur croate est assez bluffante. Avec un tel trio d'auteurs aux manettes, la série peut se poursuivre les yeux fermés, chaque nouvel album ne pouvant décevoir.
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Quel album étrange ! le supposé héros, River Bass, n'agit presque pas de tout l'album et c'est sa famille qui est au premier plan.
River Bass est à la recherche à la fois de sa femme et de leurs enfants, ainsi que du gang de bandits mexicains Los Lobos. Fatiguée d'attendre le retour de son mari, Bathsheba Bass s'est recasée avec Don Heraclio, un mexicain propriétaire d'une hacienda dans les environs. Or, par le plus grand des hasards, il s'avère que ce Don Heraclio est le frère de Joaquin le chef de Los Lobos. Cela fait deux bonnes raisons pour que River Bass aille rendre une petite visite à cette hacienda, si joliment nommée La Paloma...

Un tome où se côtoient le burlesque (le retour du chasseur de primes gaffeur Turtle, les bandits mexicains qui pérorent des sentences marxistes et se partagent une paire de lunettes, l'homme-tronc) mais également le très très glauque. A votre avis, à quoi peuvent penser des bandits mexicains lorsqu'ils aperçoivent Bathsheba et ses trois filles, même si ces dernières ont autour de dix ans ?

Un album où l'on découvre les prénoms des enfants Bass ainsi que leur caractère bien affirmé. Autant les filles que les garçons n'ont pas froid aux yeux. Ils ont de qui tenir et vont accomplir les actes les plus extrêmes pour sauver leur père. Donc, comme les cinq précédents, c'est un album à ne pas mettre sous les yeux d'un jeune public !
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critiques presse (3)
BDGest
27 avril 2021
En résumé, cet épisode, sans bouleverser l'esprit de la saga ni bousculer le style, propose une intrigue solide, sa dose de sang répandu et de nobles sentiments, de crapules innommables et d’individus abimés par la vie.
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
12 avril 2021
Tarantino n’est pas loin, ni Eastwood, Marshall Bass n’en loupe pas une et fait dans le sombre décomplexé, efficace, diabolique mais y ajoute cependant un soupçon (petit) d’émotion.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
06 avril 2021
Sans se faire plus remarquer plus que ça, Marshal Bass s'affirme comme une excellente série que je vous conseille vivement !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Tu avais raison, canasson… Je ne vois rien du tout d’ici… Ce qui signifie que je vais devoir m’approcher et jeter un œil. Que dis-tu, canasson ? Pourquoi je fais ça alors que je viens de jurer à Delilah que je n’en ai rien à faire, de sa mère ? Si seulement je le savais, canasson… Mais je suis là, n’est-ce pas ?! Continue de brouter. Si tu arrives à court de nourriture, tu as ma permission de ronger tes rênes et d’aller où tu veux. De toute façon, si je pars aussi longtemps, ça signifie que je ne reviendrai pas.
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Jeremiah est bon envers moi. Je me sens en sécurité avec lui. Il a promis de ne pas me toucher avant mes quinze ans. C’est un homme bien ! J’ai connu assez de mauvais hommes pour savoir reconnaître les bons ! Mon Jeremiah ne tuerait jamais un de ses fils, lui ! C’est pour ça que maman t’a quitté, tu sais ! Quand je lui ai raconté comment tu as tué Samson, elle a pris les petits et elle est partie. Elle a dit qu’elle ne pouvait plus te faire confiance !
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Mais c’est vous, El Professor, qui m’avez appris que seule la moitié de la qualité d’un livre réside dans son contenu. L’autre moitié repose dans son lecteur !
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J’en ai ras-le-bol que tout le monde me donne des conseils et pense pouvoir mener sa vie mieux que moi ! C’est moi qui tiens le flingue, c’est moi qui décide ! Claro ?
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Pulque : boisson alcoolisée traditionnelle d’origine mésoaméricaine issue de la fermentation de la sève de divers agaves
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Darko Macan - Kontakt interview - Fantasy Hrvatska - ajoutée le 6 mai 2012.
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