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3,81

sur 444 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce roman aurait pu être nettement mieux si on s'en tient à la quatrième de couverture.
Et pourtant on se prend une claque dès les premières lignes, si ce n'est les premiers mots. Même si le décor : le Londres du XXième siècle de Dickens est très bien dessiné, prendre le parti pris d'adopter un style d'écriture proche d'un scénario de film empêche de s'immerger totalement. Ce roman manque aussi cruellement de la douce poésie propre aux écrits de cette époque ainsi qu'un langage plus poussé pour les différents personnages.
L'histoire est déséquilibrée, clairement scindée en deux, et à mon avis deux livres auraient été pour le mieux réalisé. Bien qu'aussi assez linéaire et prévisible a du mal à se mettre en place.
Les personnages sont pour beaucoup unilatéraux sans une pointe d'audace, celui de Silas est d'une pire caricature, un méchant pour être méchant sans autre perspective, risible et ridicule.
Un brin dommage tout cela.
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J'ai lu ce livre qui m'a été conseillé par une copine. Elle l'avait adoré alors je me suis lancée.
Après plus de 100 pages, j'ai cru devoir renoncer car je n'arrivais pas du tout à entrer dans l'histoire. Je trouvais ça hyper long et mon intérêt n'était pas au beau fixe.
Mais voilà, j'ai bien fait de poursuivre ma lecture parce que finalement j'ai beaucoup aimé. Surtout parce que d'un coup j'ai compris que nous étions proches de l'histoires des pré-raphaélites, et que j'aime beaucoup ce courant artistique. Et à ce moment là, j'ai trouvé le personnage de Silas bien plus intéressant.
Bref, une lecture que je suis ravie d'avoir terminée. Un bon moment de lecture.
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Iris travaille avec sa soeur dans une fabrique de poupées. La jeune femme passe ses journées à décorer des poupées qui seront vendues à des particuliers. Ce n'est que la nuit, en cachette, qu'elle peut s'adonner à sa passion, le dessin. Quand l'occasion lui est donnée de quitter la fabrique, elle n'hésite pas longtemps. Iris est désormais payée pour être le modèle d'un séduisant peintre, qui lui donne des cours de dessin. Sa vie presque idéale va être bouleversée quand un homme psychologiquement perturbé s'entiche d'elle...

"La fabrique des poupées" est une sorte de thriller d'époque. Nous sommes dans le Londres de Dickens. le rythme, assez lent, s'accélère à la fin du roman, quand la vie de la jeune femme est clairement menacée. J'ai regretté que l'intrigue soit si prévisible. C'est le genre de romans qui se lit aisément mais qui ne reste pas bien longtemps en mémoire. de mes trois lectures, c'est le livre que j'ai le moins apprécié, bien que ce soit une écoute plutôt plaisante.
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Les amateurs de littérature victorienne partagent leur attirance à la fois pour le réalisme et la description de la vie quotidienne dans l'Angleterre du 19eS , et d'autre part pour son héritage gothique et romantique, qui explore les passions humaines.
Ainsi parmi les thèmes les plus récurrents : l'apogée de la Révolution Industrielle et le développement anarchique des zones urbaines qui s'organisent en ghettos. La ville devient menaçante et dangereuse tant la promiscuité y règne. Certains quartiers sont peuplés d'ouvriers très pauvres, agglutines les uns contre les autres sans possibilité d'hygiène.

Le roman neo -victorien d'Élisabeth McNeal reproduit le décor et les thèmes de la littérature victorienne, en s'inspirant des romans qui l'ont précédé comme ceux de Michel Faber mais aussi en plantant cette ambiance particulière très cinématographique. La ville de Londres est à la fois celle des artistes et de l'Exposition universelle, mais aussi celle de Jack l'éventreur et des prostituées.
Même si l'auteure est très loin d'avoir le talent de Michel Faber, Michael Cox ou Sarah Waters, le roman présente une héroïne intéressante, inspirée de Lizzie Siddal qui fut la muse des peintres pré-raphaelites. Iris rêve de devenir peintre et d'être exposée alors qu'elle travaille avec sa soeur dans une fabrique de poupées. le salut viendra d'un jeune peintre beau et romantique, puisque, même au 21eS, le salut ne peut venir que d'un homme.

Malgré tout, après son combat contre le taxidermiste qui voulait faire d'elle une poupée grandeur nature, la jeune femme prend confiance en elle et décide de prendre son destin en main. Elle exprime ainsi la révolte du modèle :
" Quatre cent livres ! Telle est donc sa valeur marchande ? Iris regarde la toile, puis les portraits d'autres femmes qui l'entourent : leurs visages aussi seront conservés pendant des centaines d'années, exposés aux regards critiques ou appreciateurs de tout un chacun, et toutes ont un prix. La Royale Academy n'est rien de plus qu'une boutique fastueuse abritant des dizaines de femmes peintes, le regard triste et l'air mélancolique. Toutes à vendre. "

La prise de conscience féministe n'a rien de progressiste en 2023. L'hommage aux femmes peintres, par l'intermédiaire de Lizzie Siddal qui fut modèle des pré-raphaelites, épouse de Gabriel Rossetti, peintre et poétesse aurait gagné à être moins romanesque. Mais l'auteure a choisi de multiplier ses chances de succès en librairie en saupoudrant le tout d'une belle dose d'invraisemblance. Seul le compte-rendu critique du tableau en dernière page vient sauver ce portrait de femme.
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Plonger dans une époque Victorienne en plein coeur de Londres ! L'histoire de Iris et sa soeur Rose, c'est non seulement des querelles et de la jalousie mais aussi des forces, et des faiblesses d'une relation entre soeurs et des secrets. Histoire beaucoup trop descriptive à mon goût... trop même si de manière générale j'apprécie mais là, l'histoire n'ai pas non plus incroyable selon moi. L'univers est genial mais l'histoire en sommes et très longue et l'on ai seulement à une intrigue au bout des environ 275pages... Bien que ce soit vraiment un des gros points négatifs pour moi, l'émancipation de la femme dans le domaine de l'art est bien abordé mais aurait pu être plus manifesté.
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J'ai eu beaucoup de mal avec le début de ce livre… Tout d'abord à cause des activités macabres du taxidermiste (coeurs sensibles: s'abstenir de lire ce livre!) mais surtout pour son univers très, voire trop, sombre!
Mais on se laisse prendre par l'histoire grâce aux caractères particuliers des personnages: Silas est mentalement dérangé, Louis est mystérieux, Albie est un petit garçon à l'espoir constant d'un meilleur lendemain, Rose est blessée et Iris est un oiseau dans une cage qui a besoin de liberté afin de découvrir le monde et ses capacités…
L'histoire est très bien ficelée et l'intrigue se porte autant sur la relation entre les personnages que sur le destin de chacun!
On finit par s'y plonger et avoir l'envie pressante de connaitre le dénouement.
L'ambiance oppressante ressentie à la lecture de ce livre est très réaliste avec les faits et n'est plus si dérangeante que ca sur le long terme…
C'est, au final, un très bon livre pour les coeurs pas trop sensibles!
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C'est pour le thème des poupées que j'ai choisi ce roman mais en réalité il en parle assez peu puisque l'héroïne quitte rapidement la boutique où elle travaille à les confectionner. L'époque victorienne est bien reconstituée et la psychologie des personnages finement développée. J'ai aimé la relation entre les jumelles dans laquelle la souffrance se mêle à la complicité. Iris a un léger handicap, une déformation de la clavicule, mais c'est une femme séduisante. Rose est défigurée depuis que son fiancé lui a refilé la petite vérole avant de l'abandonner. Elle sait qu'à la différence de sa soeur, elle ne trouvera jamais l'amour.

Iris est une ambitieuse. Elle qui a toujours peint en cachette la nuit va s'épanouir aux côtés de Louis qui l'entraîne dans le monde des artistes préraphaélites, alors très contestés. Et puis il y a Silas le torturé qui rêve de devenir célèbre grâce à ses animaux empaillés. le taxidermiste s'entiche d'Iris et plus l'histoire avance, plus il se transforme en psychopathe, ce qui crée un certain suspens, le lecteur pressentant un drame à venir. J'ai également beaucoup aimé le petit Albie, sorte de gavroche londonien qui survit de petits boulots afin de se payer un dentier (il n'a plus qu'une dent) et de sortir sa soeur de la prostitution. Ce gamin des rues est très attachant.

En dehors de ça c'est un roman de facture classique sans surprise dont la lecture m'a un peu ennuyée...
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La fabrique de poupées, nous entraîne dans le Londres de 1856 et de l'Exposition Universelle. On y côtoie Iris et Rose, Silas le taxidermiste et Louis Frost le peintre. Rose souhaite changer de vie et être peintre. Elle va devenir modèle pour Louis, membre du mouvement des préraphaélites. Malheureusement, la route de Rose va rencontrer celle de Silas, un personnage envahissant et inquiétant.

Ce livre avait tout pour me plaire : la couverture qui est juste magnifique, le contexte, une histoire avec de forts personnages, et une pointe de "mystère". Même si l'histoire est intéressante et que c'est bien écrit, je me suis un peu ennuyée. Il me manquait ce petit plus qui change un livre bon en un livre que l'on ne lâche pas.
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À trop vouloir avoir du style on en perds le fil… délicieux abandon de sépultures d'idées imaginaires enchevêtrées par une odeur de mort et de promesses inassouvies.
Dommage la couverture est bien plus divertissante !
Lecture soutenue et audacieusement agaçante …
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J'avais envie de lire quelque chose de léger. Donc je rôde et je choisis un livre d'après le titre et la première de couverture. Je ne lis jamais la quatrième (vu que je n'aime pas savoir à l'avance), je me dis que le côté girly fera l'affaire (cloche en verre, fleurs... ). Grossière erreur. L'héroïne porte bien un nom de fleurs puisqu'elle s'appelle Iris et sa soeur jumelle se nomme Rose, mais c'est à peu près toute la légèreté qu'offre le livre. [Lire la suite]
Lien : https://liremoijeveuxbien.ov..
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