Citations sur Retour à Cedar Cove, tome 2 : Un printemps à la Villa Rose (19)
J’étais bien trop indépendante pour que quiconque – à plus forte raison un homme – me donne des ordres.
C’est souvent le cas des écrivains. Nous tombons amoureux de nos histoires et de nos personnages et avons du mal à ne pas trahir toute l’intrigue !
J’avais mis un enfant au monde. Une vie précieuse qui était à moitié toi et à moitié moi. C’était à moi de lui donner le meilleur avenir possible et je devais accepter que cet avenir n’était pas avec moi.
Elle avait amassé une fortune personnelle qui dépassait de loin toutes ses attentes. Cependant, l’argent ne signifiait pas grand-chose quand il s’agissait de cancer. Elle ne pouvait intimider la maladie, ne pouvait la dominer par la force de sa personnalité, ne pouvait la soudoyer ni s’en décharger sur une de ses secrétaires.
Avoir de bonnes notes ne veut pas forcément dire qu’on va réussir sa vie.
Certains jours, j’avais du mal à me reconnaître moi-même. J’avais changé, ce qui était normal, j’imagine. Mon univers tout entier avait été bouleversé.
Face à sa mauvaise humeur, je préférais tenir ma langue plutôt que de prononcer des paroles qui mettraient le feu aux poudres. Une remarque critique de ma part lui servirait de prétexte pour s’en aller.
Mark mâchonna son cookie.
- Les meilleurs que tu aies faits jusqu'à présent, marmonna-t-il.
Il grignotait constamment, mais restait svelte. Sans doute faisait-il partie de ces personnes qui peuvent manger tout ce qu'elles veulent sans jamis avoir à s'inquiéter de leur poids.