Le maître-verrier Bontemps considère la silice comme l’élément essentiel du verre, remarquant que le quartz ou le grès, types de silice pure, donnent, s’ils sont fondus au chalumeau, une perle de verre transparente et que la présence des bases alcalines ou des oxydes métalliques semble avoir surtout pour résultat l’abaissement de la température de fusion delà silice. En tous cas, la composition des verres a une grande influence sur leur durée.
L’œuvre la plus complète et qui paraît avoir été exécutée d’ensemble est la décoration de la galerie du Nord. Dans le fond trône la Vierge, tenant son divin Fils; sur les arcs doubleaux est une décoration florale alternant avec des médaillons et des figures. Les sujets tirés des Saintes Écritures sont réservés aux coupoles et se complètent par des petites scènes disposées dans les pendentifs.
La grande mosaïque du transept sud, dont on apprécie bien la valeur lorsqu’on la regarde des tribunes, semble bien représenter la dédicace de l'église. Une procession s’avance conduite par l’archevêque et derrière lui est le Doge signalé par le mot « Dux » inscrit sur le fond de la mosaïque. Sur le panneau suivant l'archevêque officie devant l’autel, derrière lui s’incline le doge et se prosternent les assistants ; plus loin, la foule des femmes et des enfants pénètre dans l’église.
C'est toujours à la civilisation égyptienne qu’il faut remonter lorsqu'on cherche les origines d’une industrie. Il n’est pas douteux que les Égyptiens aient connu le soufflage du verre, puisque certain bas-relief représente ce procédé de fabrication.