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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mahtob Mahmoody, avec ce livre, va venir nous donner sa propre version de l'histoire de jamais sans ma fille. Mahtob raconte comment elle a vécu sa séquestration en Iran, les souvenirs sont assez identiques à ceux de sa mère, mais elle les a ressenti différemment. le récit de Betty est étoffé par tous ces moments où Mahtob et elle étaient séparées (l'école, quand Moody avait emmené Mahtob) et que seule mahtob pouvait nous révéler. D'ailleurs elle précise qu'elle n'a jamais lu le livre de sa mère, parce qu'elle voulait être sûre que ses souvenirs étaient bien les siens et pas des souvenirs induits.

Mahtob était une fillette très mature et c'est parfois effrayant de voir la haine profonde qu'elle ressent envers son père. Betty a tout fait pour apaiser cette haine et pour que sa fille ne rejette pas en bloc son héritage iranien.
On peut voir aussi que Mahtob n'a pas toujours vu d'un très bon oeil l'implication de sa mère dans sa fondation destinée à venir en aide aux familles confrontées à l'enlèvement d'un enfant par un parent étranger. Les déménagements successifs, les voyages, les coups de fils à toutes heures, semblent lui avoir pesés et, sans être capricieuses, elle a fini par se rebiffer.
Mahtob a une relation avec Dieu plus profonde que sa mère. Elle s'est vraiment appuyé sur la foi pour traverser tout ce qu'elle a dû vivre, que ce soit la peur de son père ou sa maladie.
Quand on voit la peur dans laquelle elle a vécu toute sa vie, les intimidations, le harcèlement même à certaines périodes, on se dit qu'elle a vécu presque aussi prisonnière de l'ombre de son père qu'elle l'a été physiquement en Iran.
Pendant des années, elle a craint un enlèvement, puis, devenue adulte, elle a très lucidement craint que son père, voyant qu'il ne la ramènerait ni vers la foi musulmane, ni sous son autorité, n'en viennent à commanditer un crime d'honneur.
Aujourd'hui Sayeed Bozorg Mahmoody est mort et j'espère que Mahtob a pu retrouver la sérénité.
J'ai beaucoup apprécié, à la fin de son livre, le petit glossaire nous éclairant sur certains termes. Ainsi, j'ai toujours cru que Ameh Bozorg était le nom de la soeur de Moody. En lisant le glossaire, j'ai appris que cela voulait simplement dire « grand tante ».
J'ai beaucoup aimé ce livre qui, d'une certaine façon, complète ceux de Betty Mahmoody en apportant un nouvel éclairage sur leurs vies.
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La suite de "Jamais sans ma fille" est aussi bouleversante à lire.
L'impact de ce qui s'est passé sur l'auteur est impressionnant.
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On ne doit pas confondre Mahtob avec Betty, les deux enfers étaient totalement différents, les deux ont un cheminement menant à la liberté, le livre de la fille ne revient pas vraiment sur les faits, il est plus profond, il nous montre les cicatrices profondes causées par la captivité et la peur; les conséquences de la transformation de l'amour paternel en méfiance puis en haine ... un chemin long, difficile, sur lequel "Mandy" n'a jamais renoncé … J'avoue que j'ai abordé le récit avec la crainte de lire du « réchauffé » et non, ici on rediabolise la figure paternelle, encore et toujours certes mais le point de vue est complètement différent Avec ce livre la boucle est bouclée , il clôture l'histoire et est, bien sûr, absolument à lire !
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J'avais dévoré l'histoire écrite par Betty Mahmoody, j'ai dévoré l'histoire racontée des souvenir de Mahtob. Histoire dramatique qui a eu un impact sur la construction de cet enfant. Forte et déterminé elle a su malgré ses bons souvenirs et ses traumatisme grandir et comme elle le dit être une fille banale.
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Ce récit est vraiment instructif et émouvant. J'ai même la chère de poule quand je lis je me demande si c'est une histoire vraie ou une imagination parce que je trouve l'histoire un peu trop détaillée et quelques choses de trop devient deviné le rest
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Un beau témoignage de résilience. le plaisir d'avoir des nouvelles de cette petite fille et de cette maman courageuse, pour lesquelles notre coeur avait vibré... Preuve que ce qui ne tue pas renforce. Un récit sans haine, plein de clairvoyance et de respect.
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J'ai lu plusieurs fois le livre Jamais sans ma fille, et vu d'innombrables fois le film éponyme.
Ce récit m'a toujours touché au plus haut point, par sa profondeur et peut-être aussi la médiatisation qui l'avait entouré.

Mais il n'empêche que l'histoire s'arrêtait une fois que Betty Mahmoody et sa fille atteignait l'ambassade américaine de Turquie.
Que sont-elles devenues ensuite ?

Quand j'ai appris que Mahtob, la petite fille de 5 ans qui s'était échappée d'Iran avait à son tour écrit un livre, je n'ai pu faire autrement que de me le procurer.
J'étais curieuse de savoir comment on vit après une telle épreuve. Est-ce possible de vivre une vie normale ?

Mahtob aborde peu les mois où elles sont restées captives dans la famille iranienne de son père. Ce qui est bien normal, car elle n'utilise que ses propres souvenirs, qui restent morcelés du fait de son jeune âge au moment des faits.

Mais elle raconte ce qui leur est arrivé ensuite : leur retour aux Etats-Unis, les retrouvailles avec sa famille maternelle, la joie de retrouver son grand-père (mourant, et qui avait pu tenir jusqu'à leur retour) et la réadaptation à leur ancienne vie.

Cela ne s'est pas passé simplement, comme on tournerait une page. Il a fallu retrouver une maison, une école, des habitudes, oublier la peur des bombes et des coups, et avancer.

Il a fallu oublier la haine qu'elle portait à son père, et pouvoir entendre les bons souvenirs que sa mère tentait de lui faire garder à l'esprit, malgré tout. Il a fallu changer d'identité, se cacher et déménager brusquement face à certaines menaces.

Car, évidemment, Moody Mahmoody a persévéré dans ses tentatives de ramener sa fille en Iran.
Comment cette petite fille, devenue adolescente, puis adulte, peut aujourd'hui raconter cela sereinement, et en ayant pas totalement rejeté la culture de son père ? Cela force l'admiration.

Elles ont été courageuses, toutes les deux : Betty Mahmoody en se battant pour faire bouger les choses au niveau des lois, en aidant à retrouver d'autres enfants kidnappés ; et Mahtob en se construisant jour après jour, en surmontant la maladie, la peur, et menant de front des études sérieuses et une double identité.

J'ai été vraiment bouleversée par son récit. Elle m'a touchée profondément, et je ne peux que l'admirer.
Lien : http://au-fil-des-pages477.b..
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Elle s'appelle Mahtob et est sans doute la fille la plus connue sur terre.
C'est la petite héroïne de 'jamais sans ma fille", l'histoire (depuis adaptée en film) d'une femme et d'une enfant qui ont dû fuir quand le père de famille a annoncé les retenir en Iran pour toute leur vie.
Après la sortie du bestseller de sa mère, Mahtob raconte avec ses mots, son histoire, celui du combat d'une mère pour sa fille et d'un père qui veut les priver de liberté.
Une leçon de courage et d'espoir
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