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Critique de livresque258


Malaparte a vécu la guerre comme militaire et cela se rend. Plutôt que de narrer les combats, il dresse un portrait fort sombre des civils, frappés de face par le conflit, englués dans une misère sans nom et prêts à tout pour survivre (vol, prostitution, …) Dans ce roman, dont la majeure partie se passe à Naples, l'auteur met en contraste l'innocence et l'ingénuité des soldats américains avec le désespoir et la corruption des Italiens vaincus. Il met sérieusement en doute les faciles interprétations moralistes du conflit. Comme « Kaputt », il s'agit d'un livre extrêmement dur et à ne pas glisser entre de trop jeunes mains. La peau est celle des innocents qu'on vend, qu'on viole, etc.
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