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4,14

sur 118 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lorsqu'un meurtre paraît trop évident avec des preuves trop directes et que la personne incriminé touche un proche du commissaire, il faut alors la crème de la crème pour résoudre ce mystère. Alors, on fait appel à Amédée Mallock, commissaire à Paris. Son instinct va mettre à mal le coupable pour notre plus grand plaisir.

Mallock propose une quatrième aventure sur les sept prévues du commissaire Amédée Mallock. La ressemble du nom n'est pas fortuite. C'est un choix défini, où l'auteur donne quelques traits à son personnage mais en prenant le même nom met une distance, comme s'ils étaient de la même famille. Affectueux, sentimental, têtu, fidèle, il s'en ai pris plein la tête et ne se laisse pas faire facilement. Lorsque son ami le contact pendant ces vacances pour l'aider dans une affaire surprenante, il n'hésite pas à intervenir. Il est loyal à ces amis et il ne peut résister à une intrigue.
Il va mettre son savoir-faire au service de meurtre trop simple en apparence, entouré de son équipe et de leurs divers talents. Comment Camille, cette jeune femme a pu tuer sans mari sans aucun souvenir? Comment a t'il pu y avoir autant de morts dans cette famille? Que se cache t'il donc dans ce vin de Bordelais? L'enquête a mené la découverte d'une famille jusqu'à son origine et sa rencontre avec l'histoire tel l'ordre du Temple et de son trésor. Car la résolu du crime se trouve dans l'arbre généalogique et dans le sol de ces vignes si particulière.

Une enquête très originale dans sa construction et surtout dans les références exactes qui sont cités. Je comprend mieux qu'un ouvrage prend trois ans à écrire dont une année de recherche exacte sur l'ensemble des thématiques abordées que cela soit l'études des traces de sang, de travailler la vigne ou des pierres précieuses. Des informations qui donnent de la vraisemblance à l'histoire qui n'est en rien simple. La construction même de l'histoire en courte partie m'a emmené dans le passé et dans le présent, à fois en proposant des textes d'un autre temps comme le récit des faits et des rencontres.

Attention, vous risquez de s'attacher à se commissaire qui va vous faire aimer l'histoire et être charmé par sa part d'ombre comme de lumière. Sherlock est mort, et donc vive Mallock.

Merci Babelio pour l'envoi de ce livre et la très charmante rencontre avec son auteur.
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Devant tant de critiques élogieuses, je ne pouvais pas passer à côté du phénomène Mallock que je découvrais grâce au site Babelio (bon je lirai à posteriori les enquêtes précédentes du commissaire qui porte le nom de l'auteur à mon que ce soit l'inverse ;-) ).

Et comme chaque fois que les critiques sont élogieuses, je m'attends à être transportée et comme souvent je suis déçue.

Pas que ce thriller soit mauvais, loin de là mais j'en attendais tellement qu'à la lecture il m'a tout juste semblé bon.

Comparé à sherlock (Holmes - "the" référence ) ?
Oui quelques penchants additifs et beaucoup d'intuitions mais pour moi ça s arrête là.

Comme j'ai tout de même passé un bon moment, je vais tenter une aventure du commissaire devin/ divin , sans lire de critique au préalable afin de vérifier si je peux ressentir réellement l'engouement décrit par les autres lecteurs au sujet tant du personnage que de l'auteur.

À tous bonne lecture car elle sera à minima plaisante et peut être pour vous exceptionnelle.
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Entre du Sherlock Holmes et du Hercule Poirot, je ne m'attendais à un roman d'un style plus dynamique, plus vif comme un thriller de renom.
Le style d'écriture est directe et les dialogues rendent vivants l'histoire.
Mais je suis peu convaincu que ce soit un thriller. Certes les meurtres sont orchestrés avec des moyens majestueux, de la glace mélangée avec un autre produit, de la sciure de bois. Mais je dirais plutôt que ce roman ce classe dans la catégorie des policiers et des très bons puisque l'histoire nous entraîne jusqu'au bout. le "monologue" des trois derniers actes me fait penser au film d'Hercule Poirot quand il donne toutes ses explications et démonte peu à peu l'alibi du coupable.
Les analepses avec le temps anciens par contre m'ont parus longues.
Le livre est cependant très bien documentés.
Je ne regrette pas d'avoir fait connaissance avec ce nouvel auteur que je ne connaissais pas.
Et effectivement Mallock est très spécial dans son genre jusqu'au bout de sa plume.
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Je me suis posé la question avant d'écrire un commentaire (et donc de noter le roman car l'un ne va pas sans l'autre) de savoir si je suis légitime alors que j'ai abandonné le roman après un peu plus de 300 pages (sur les 500 qu'il contient).
Et finalement, je me suis dit qu'il pouvait ne pas être inutile. En effet, j'ai trouvé qu'il y avait énormément de longueurs et celles-ci sont venues au bout de ma patience. J'ai fini par totalement décrocher et par ne plus avoir envie de reprendre ma lecture. J'ai notamment trouvé les chapitres qui raconte l'histoire de Pancrace inintéressants, certaines exagérations énervantes (notamment les passages relatant les passe d'armes entre la députée et les enquêteurs) et l'auteur s'éloigne, selon moi, beaucoup trop de l'intrigue ce qui a fini par émousser mon intérêt (presque une semaine pour lire 300 pages ... et surtout plus la motivation de reprendre la lecture).
Dommage pour moi, car je dois reconnaître que Mallock a du talent (J'ai d'ailleurs beaucoup aimé Les visages de Dieu et le Cimetière des hirondelles) mais je me suis retrouvé dans le même cas de figure qu'avec le massacre des innocents où je retiens beaucoup plus les défauts que les qualités. Tant pis pour moi et, pour autant, je lirai certainement un jour le Principe de parcimonie.
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Je viens juste de finir le livre de Mallock..... (in extremis pour la rencontre avec l'auteur ce soir !!)
D'une manière générale j'ai apprécié cette histoire sordide
Ce commissaire Mallock me plaît beaucoup , son humour ,
son perfectionnisme,son amour des animaux
Mais le final me laisse sur ma faim.....
Il manque quelque chose
Il faut dire que ces 3 derniers jours j'étais grippée et m'endormais sur le livre , cela n'aide pas non plus !!!
Et il fallait finir à tout prix dans les temps et ça je déteste " être dans l'obligation de " ......pressée par le temps.....
Alors peut être la fièvre m'a t'-elle gênée pour apprécier au mieux la fin du récit
Mais curieuse je vais très vite me procurer les autres romans de cet auteur
Pour peaufiner mon ressenti
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Thriller
Auteur : Mallock
Editeur : Fleuve Noir
Parution : Février 2014
Genre : Thriller vigneron
Mallock désigne à la fois l'auteur et son héros, un fameux commissaire de police, expérimenté, perspicace, à l'humour parfois douteux, bonhomme, bourru mais néanmoins fidèle en amitié et épicurien à ses heures.
En bon thriller, l'histoire commence par un assassinat dans le sud Bordelais dans la chaleur orageuse d'un mois de juillet caniculaire. S'ensuit une histoire où s'enchaînent des rebondissements multiples mus par des conflits d'intérêt, des luttes de pouvoir, des secrets bien dissimulés, des séquences de « moyen âge » avec templiers et peste noire. le tout sur fond de vignoble grand crû et de malédiction séculaire.
Mallock (l'auteur) a beaucoup d'imagination, peut-être parfois un peu trop. Je pense par exemple à Enid Blyton et à son Club des Cinq lors de l'expédition de Mallock (le commissaire) dans les souterrains du château de Renom. Cela dit Mallock (l'auteur) a construit son histoire en s'appuyant sur une solide documentation (culture de la vigne, élevage du vin, évocation véridique du pykrete, rouages police/justice...) qui tend à compenser les faiblesses d'un scénario plutôt tarabiscoté.
Sur la forme, l'écrivain passe du moins bon :
« Regarder le ciel, pour le prendre à témoin. Cou tendu en direction des nuages, Amédée Mallock tentait d'hypnotiser Dieu. » (Page 17) Rien que ça !
Au franchement vulgaire, à propos de l'incarcération de Camille, suspectée de meurtre :
« Alors, forcément, on a eu droit au grand n'importe quoi. Tout ce que l'on savait sur Camille, mélangé à ce que l'on croyait connaître, le tout, saupoudré d'une énorme dose de chiotte » (page 106)
En passant par des trouvailles jubilatoires :
« Et si tout recommençait ? S'il finissait par exister de nouveau ? Par laisser une trace sur le temps qui passe ? La veille, il avait marché sur la plage, étonné, en se retournant, de voir que le sable se rappelait de lui… » (page 458).
Mon impression finale est que « Les larmes de Pancrace » peut constituer un moment de détente agréable ; toutefois il me semble que l'efficacité narrative de Mallock gagnerait avec plus de sobriété et que son oscillation entre un style la plupart du temps policé, des saillies triviales et des trouvailles poétiques instaure parfois le sentiment d'un auteur qui se cherche.
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Tout souriait à Jean de Renom. Après tant d'années d'attente, il venait d'être père ; il ne désespérait pas de son vignoble ; il avait une femme qu'il aimait. Aussi est-ce un choc de le retrouver mort, tout accusant cette dernière. Et il se trouve que la présumée meurtrière est la seule enfant de la candidate à la présidente de la République, Sophie Corneille
Gilles, le commissaire, est un ami de la famille. Sous le choc, il préfère faire appel à Mallock, en vacances pas très loin de là – d'autant plus que, pour éteindre le feu des médias, rien ne vaut une bête de scène. Qui mieux qu'une célébrité pourra les tenir à distance ?
La malédiction d'un templier planerait sur le château. Toujours est-il que pour Mallock, le sort semble un peu trop s'acharner sur la famille de Renom. Pour éclaircir le présent, Amédée décide de rouvrir une affaire passée.
L'intrigue réserve quelques trouvailles. L'assemblage des épopées templières et des temps médiatiques est savamment dosé. S'il peut paraître outrancier, le duel entre Sophie Corneille et le commissaire tient la route. On sent le regard amusé de l'auteur sur son personnage, excessif en tout : son poids, ses dérapages verbaux, ses éclairs de génie... Presque un surhomme, en somme. C'est cette tendresse qui lie le tout, et fait que l'on s'accroche.
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