La Comédie des phares

Le phare se dresse, impassible. Tout autour, l'océan gronde. A cet endroit, l'on ne saurait éviter les courants. Les bateaux le connaissent, ce lieu beau et trompeur. On ne l'appelle pas l'enfer pour rien. Lui, il reste là, hiératique. Il est un point de repère, inaltérable. Une mouette le survole en riant.
Geneviève Le Bras (Les pierres noires).

Le phare qui balayait régulièrement mon visage faisait naviguer ma silhouette sur le mur de ma chambre. Il semblait vouloir se mêler à la conversation, comme s'il voulait me retenir en Bretagne.
Serge Gonzales ( A condition que le temps soit clair).

Le vent la porta doucement jusqu'à une terre où se dressait un phare. Ce genre de construction l'avait toujours émerveillée ; elle rêvait de s'enfoncer dans l'un des ces drôles d'œsophages.
Céline Maltère (Migdalor)