« Je ne crois pas qu'un grand amour puisse se représenter souvent, dans une vie. J'en ai déjà vécu un, mais quelque chose me dit que toi et moi… Je ne sais pas, j'ai l'intuition qu'on pourrait être vraiment heureux tous les deux… »
« Je crois que je t'aime. Je ne crois pas, j'en suis sûr. Je t'aime, Rose. Je n'y peux rien, c'est comme ça, se défend-il devant ses yeux surpris. Je ne savais même pas que je pourrais encore dire "Je t'aime" et en être si intimement persuadé. »
« Il n'imaginait pas que le bonheur puisse se loger dans quelque chose d'aussi simple, d'aussi "intérieur" et gratuit. Peut-être qu'avant il mettait la barre trop haut… Or depuis que le malheur est son quotidien, il sait que s'il voulait bien le lâcher un peu, ce serait peut-être déjà le bonheur… »
« Il faut profiter des gens qu'on aime tant qu'ils sont là. »
Tu étais le phare de mes nuits, je suis toujours un peu perdu sans toi.
Il me reste à tracer ma voie, ma deuxieme vie.
Je la veux différente de celle que nous vivions (je pense d’ailleurs que nous faisions fausse route). Je la veux riche et pleine, mais pas d'argent.. plutôt de temps et de partage. Je la veux rieuse et pas trop serieuse. Je la veux centrée sur les plaisis et les petits bonheurs de la vie. Je la veux contemplative.
Il veut s’alléger de l’inutile et du futile. Garder l’essentiel, ou peut-être le trouver. Que veut-il faire de sa vie ? Il y a peu de temps, il a lu un article qui l’a interpellé. Il s’agissait de « la course à l’avoir » que les jeunes adultes disputent à peu près tous : il faut avoir un métier, avoir une femme ou un mari, avoir une maison, avoir des enfants, peut-être avoir un chien… mais aussi avoir de l’argent. Antoine avait tout (sauf le chien). Et jusqu’à présent il a tout fait pour avoir plus : travailler (trop), réussir (plus que les autres), gagner (toujours) plus…il a… mais QUI a ? Qui est-il ? Vit-il une vie en accord avec son être profond ? Cet être qui en ce moment même se sent ici plus en vie que n’importe où ailleurs… Et si au lieu d’avoir, il essayait d’être ?
Il n’imaginait pas que le bonheur puisse se loger dans quelque chose d’aussi simple, d’aussi « intérieur » et gratuit. Peut-être qu’avant il mettait la barre trop haut… or depuis que le malheur est son quotidien, il sait que s’il voulait bien le lâcher un peu, ce serait peut-être déjà le début du bonheur…
Que veut-il faire de sa vie ? il y a peu de temps, il a lu un article qui l'a interpellé. Il s'agissait de la "course à l'avoir" que les jeunes adultes disputent à peu près tous : il faut avoir un métier, avoir une femme ou un mari, avoir une maison, avoir des enfants, peut-être avoir un chien...mais aussi avoir de l'argent. Antoine avait tout (sauf le chien). Et jusqu'à présent il a tout fait pour avoir plus : travailler (trop), réussir (plus que les autres), gagner (toujours) plus… Il a mais QUI a ? Qui est-il ? Vit-il une vie en accord avec son être profond ? Cet être qui en ce moment même se sent ici plus en vie que n'importe où ailleurs... Et si au lieu d'avoir il essayait d'être ?
Il avait le sentiment de transporter un trésor. Toute sa richesse s'incarnait dans ses deux petits bouts de femme