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Critique de Franckg


Après avoir lu La Dernière Légion du même auteur afin de me familiariser avec son style, je n'étais pas trop convaincu à l'idée de me lancer dans cette fresque de trois tomes sur Alexandre le Grand. C'était sympathique mais sans plus et bourrés de clichés hollywoodiens qui m'ont ennuyés. J'avais donc quelques craintes avant de finalement embarquer dans ce premier livre et heureusement, elle ne sont pas concrétisées jusqu'ici (et même rendu à presque mi-chemin dans la suite). On reconnait par contre assez rapidement cette facilité avec laquelle Valerio Manfredi a à nous attacher à ses personnages. À peine après quelques pages, on a déjà envie d'être ami avec Alexandre.

On démarre cette saga au début de son adolescence avec un jeune Alexandre déjà ambitieux et impatient de se joindre à son père Philippe dans son périple de ramener la paix sur le grand territoire grec et en chasser les Perses. Ce dernier préfère par contre l'envoyer parfaire son éducation avec le grand Aristote, dont l'enseignement marquera le futur roi. Il devra aussi composer avec l'animosité entre ses parents, alors que sa mère vit recluse et que les conquêtes de son père ne sont pas seulement territoriales. Alexandre finira d'ailleurs par se demander s'il est réellement celui que son père veut pour le succéder. S'en suivra une relation trouble entre eux

Alexandre fera donc son chemin aidé par ses amis, dont son inséparable Héphestion et Ptolémée, dont partira la célèbre lignée de Pharaons. L'histoire est captivante et bien écrite, c'est fluide, animé et la majorité des faits historiques connus sont respectés. J'ai quelques doutes sur la pertinence de certains détails comme la présence de Leptine qui ne semble qu'ajouter un côté romancé dont je questionne l'utilité et également, cette facilité avec laquelle Alexandre séduit toutes les femmes qui croisent son chemin (elles-mêmes toutes avec des physiques dignes d'Aphrodite) devient un peu lassant. Mais je comprends que l'essence de cette oeuvre se veut plus romanesque que biographique et me rappelle la série Ramsès II de Christian Jacq.

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