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Claire Bonnefous (Traducteur)
EAN : 9782266136464
542 pages
Pocket (07/04/2005)
3.69/5   75 notes
Résumé :
L'an 476 marque officiellement la fin de l'Empire romain mais il y a longtemps déjà que Vandales, Huns et Wisigoths ravagent et occupent la Gaule et l'Italie. Alaric a pris Rome et Constantin a choisi Byzance pour capitale. En détrônant l'enfant Romulus Augustule, le chef goth Odoacre met à mort l'Empire disloqué.
Le Barbare épargne néanmoins la vie du dernier des Césars adolescents. C'est l'exil, et la fuite vers les confins septentrionaux, sous la protectio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Très vivant et page turner.

Le dernier empereur, déposé par les barbares, aidé par quelques personnages hauts en couleur, cherche à sauver sa vie. C'est parti pour un road story haletant de l'Italie à la Bretagne.

Au chapitre, je spoile sans spoiler. On est au Cinquième siècle après J.C., on a un vieux druide de Bretagne malin comme un singe nommé Mydrin . On doit aller en Bretagne et on trouve l'épée légendaire de Jules Cesar. Si on n'a pas encore compris…

Deuxième réflexion : On a sincèrement l'impression, dès le départ, que l'auteur avait une pensée d'adaptation cinématographique en tête. Ne me demandez pas pourquoi (et je n'ai pas vu le film), des personnages facilement identifiés, du rythme, et surtout (à mon avis), un personnage féminin fort et charismatique. Mais bon, c'est aussi la recette d'un bon livre.

De l'aventure haletante, de la débrouillardise, des sentiments, l'histoire qui se mélange à la légende. Facile à lire avec peut être le seul reproche qui se profile très rapidement : Il n'y a pas de surprise en fait.
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L'an 476 après J.-C. est une date importante de l'histoire : c'est la chute de l'Empire romain d'Occident. le dernier empereur est Romulus Augusule, un adolescent. Après la révolte d'Odoacre, il sera envoyé en exil en Campanie et disparaîtra de l'histoire…

Valerio Manfredi se base sur ce fait historique pour imaginer un incroyable destin au jeune Romulus.

La légion Nova Invicta est attaquée et Aurelius est envoyé à Ravenne pour demander des renforts à Flavius Oreste. Mais à son arrivée, il découvre un horrible massacre. Avant d'expirer, Oreste prie Aurelius de sauver son fils Romulus. Commence alors une incroyable aventure qui nous embarque en pleine Je masque pour ceux qui auraient eu la chance de ne pas lire la 4e de couverture qui en dit beaucoup trop ^^

J'ai passé un excellent moment de lecture, l'écriture de Manfredi est un vrai régal.

J'ai adoré le personnage d'Aurelius, ainsi que celui de Livia Prisca la guerrière vénitienne. Comment ne pas aimer Ambrosinus le précepteur alias ?Wulfila est un affreux méchant assez bien campé. Une belle brochette de personnages.

Et puis, il y a l'incroyable épée de Jules César forgée par les Chalybes :

J'ai regardé la bande annonce de l'adaptation cinématographique de 2007. Je dois dire que je n'avais pas du tout imaginé Aurelius sous les traits de Colin Firth. Et où est passée Livia Prisca ? Pourquoi l'avoir remplacée par Mira, une indienne ? Bref, je ne risque pas de regarder ce film qui à l'air assez décevant.

Au passage, j'ai ajouté quelques livres à ma pàl : Les derniers jours de Jules César, La tour de la solitude et la Trilogie d'Alexandre. Cela me fait penser que je dois encore terminer la duologie d'Odysseus.





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Wouah, j'ai juste adoré !

De la fin de l'Empire romain à la naissance de la légende Arthurienne, il n'y a qu'un pas et l'auteur l'a franchi avec brio, chapeau !

La belle aventure d'une poignée de légionnaires oubliés au secours du dernier César encore enfant au travers d'un Empire divisé, écartelé, ruiné où ne subsiste que des traces de la gloire passée ; des routes parfois praticables mais pas toutes, des temples toujours debout mais d'où les Dieux sont partis, des structures administratives aux rouages grippés, des campements militaires décrépis, à l'abandon et en ruines.

Une plume vive et colorée, un rythme bien soutenu, une documentation abondante, une imagination créative, une analyse intéressante de la cause de la chute de l'Empire Romain d'Occident et des personnages magnifiques, un roman à lire et surtout, un auteur à suivre :-)

En conclusion, une toute belle découverte ! Et je suis vraiment gâtée, j'ai encore une autre roman de cet auteur en réserve dans ma bibliothèque :-)
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Première expérience avec cet auteur dont j'ai entendu beaucoup de bien sur son roman sur Alexandre le Grand mais je voulais commencer avec un de ses ouvrages plus courts afin de mieux connaître l'écriture. Étant amateur de l'Empire Romain et de son histoire, celui-ci m'interpellait.

Aurelius, soldat de la dernière légion romaine agissant un peu comme un genre de service secret, se voit donner comme mission par Oreste de sauver son fils Romulus des mains des barbares qui sont en train de s'emparer de Rome. Ce fils, désigné comme le prochain empereur, n'est pas dans les plans d'Odoacre qui le voit comme une menace à sa prise de pouvoir et l'envoie en retraite fermé pour le restant de ses jours sur une île, surveillé par le très obstiné et rancunier Wulfila. Aurelius, entouré de ses compagnons de légion et de la belle Livia, doivent sauver Romulus et son tuteur Ambrosinus et les amener en lieu sur. S'en suivra une chasse à l'homme de Wulfila pour retrouver ce petit groupe qui nous emmènera jusqu'au mur d'Hadrien.

Le contexte historique connu et la saga politique entre Odoacre et Romulus
sont (plutôt) respectés mais bien entendu, les zones grises sont hautement romancées. Même si la lecture est agréable, on a une trame très hollywoodienne. L'histoire est fluide, les personnages attachants mais stéréotypés (le guerrier mystérieux au sombre passé, son ami fort comme trois, le vieux sage qui sait tout, la jeune guerrière sexy...) et certaines scènes sont risibles tellement tout semble facile. On a droit à l'histoire d'amour évidente depuis le début, des prophéties clichées et on connait la finale avant même d'y arriver.

Malgré tout, on tourne les pages, on s'immerge facilement et pas besoin d'avoir un doctorat en Histoire de l'Antiquité pour apprécier. En fait, l'auteur aurait pu choisir une autre époque et d'autres personnages et nous pondre une histoire quasi identique. Je m'attendais par contre à quelque chose de plus épique et militaire, plus de références historiques et non une longue course à travers l'Europe. J'espère seulement que son roman sur Alexandre le Grand est plus étoffé. J'hésite donc à donner 3 ou 3.5 donc on coupe la poire en deux: 3.25/5
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Franchement, cette lecture ne démarrait pas très bien, de longues années que ce livre était sur mes étagères, acheté par mon ex passionné de batailles, ce qui est loin d'être mon cas, la couverture et le titre qui justement me font appréhender de longs récits de batailles et de stratégie militaire, que diable allais-je faire dans cette galère ?
Et pourtant, passées les quelques premières pages, Aurelius le légionnaire et ses compagnons se sont avérés vivre de passionnantes aventures, plutôt constituées de traque et de ruses que de ces batailles épiques qui m'effrayaient a priori.
Le parti pris final, commenté par l'auteur, est très intéressant et sympathique car il nous propose une nouvelle vision de légendes connues.
Une vraie bonne surprise.
Merci
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Assis derrière eux, Ambrosinus gardait le silence, comme étourdi par la souffrance, il se retournait de temps à autre pour regarder la grande villa en proie aux flammes, les volutes de fumée et les étincelles qui montaient vers le ciel en répandant sur l'horzion une lueur sinistre. Il n'avait rien réussi à sauver, si ce n'est la besace avec laquelle il était arrivé en Italie, de nombreuses années plus tôt, et un seul des miliers de livres que la bibliothèque renfermait : un exemplaire de L'Enéide, magnifiquement illustré, que les sénateurs avaient offert à Romulus. De temps à autre, il caressait la couverture en cuir du volume en se disant que le destin n'avait pas été si cruel, puisqu'il lui avait laissé la compagnie, peut-être prophétique, des vers de Virgile.
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Les hommes ne sont jamais satisfaits de ce qu'ils possèdent. Ils sont condamnés à chercher sans cesse de nouvelles terres, de nouveaux horizons, de nouveaux biens. Et comme les hommes, les peuples et les nations désirent prévaloir sur d'autres, exceller en matière de richesses, de valeur ou de sagacité. Cela engendre des progrès incessants dans le domaine des études, des explorations, des activités humaines, mais cela produit aussi des conflits et des heurts souvent sanglants.
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Je ne suis pas un guerrier, je suis un soldat. Ce n’est pas la même chose. Je me bats essentiellement par nécessité, pour défendre ce en quoi je crois.
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La plupart des gens menaient une existence si misérable qu’ils n’auraient pu la supporter sans la promesse d’un bonheur infini après leurs obsèques, souvent prématurées.
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- Personne ne peut établir des plans à vie dans notre monde. Il est parcouru de changements, de turbulences et de bouleversements incessants. Celui qui règne aujourd'hui risque de mordre la poussière demain, celui qui pleure pourrait bientôt voir se lever une aube d'espoir... Nous ne devons pas baisser les bras, mais espérer, César.
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Video de Valerio Manfredi (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Valerio Manfredi
Valerio Massimo Manfredi narra le vicende della Guerra di Modena del 43 a.C. (2014)
>Littérature (Belles-lettres)>Littérature italienne, roumaine et rhéto-romane>Romans, contes, nouvelles (653)
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