Les futurs de Liu Cixin, tome 2 : Pour que respire le désert

La famille de Yuanyuan habite dans une ville de plus en plus menacée par la désertification, l'eau manque et les cultures ne poussent plus. le père de Yuanyuan est maire de la ville et travaille d'arrache-pied pour lutter contre ce fléau. La mère de Yuanyuan est scientifique et mène des expériences afin de réussir à reverdir le désert progressant. Yuanyuan, elle, est fascinée par les bulles de savon. Cette histoire, contée sur plusieurs décennies, nous raconte comment les plus grandes inventions et avancées scientifiques ont parfois pour origine de petites choses simples de la vie, portées par des esprits créatifs et novateurs.

Je n'ai pas lu d'autre version de cette histoire de LIU Cixin, je ne sais même pas si elle existe dans un autre format, mon avis se fait donc uniquement sur cette BD, cependant j'ai trouvé que l'histoire allait un peu trop vite. Il m'a manqué quelque chose car j'ai eu l'impression de voir cette histoire en accéléré. C'est dommage car je trouve vraiment que le fond de l'histoire est intéressant et que les illustrations portent vraiment très bien le récit.

Pour moi qui ne suis pas très à l'aise avec le format BD/manga/roman graphique, j'ai vraiment apprécié cette lecture qui m'a fait voyagé dans un univers qui ne parait pas si éloigné de notre monde actuel. La problématique de la désertification et du réchauffement climatique est l'un des enjeux clés de notre société et j'ai trouvé passionnante cette plongée dans la recherche d'une solution, aussi fantaisiste qu'elle puisse paraître.

J'ai particulièrement apprécié la représentation des bulles de savon qui apportent ce petit soupçon de douceur et de féerie dans ce scénario particulièrement catastrophique.

Yuanyuan est une jeune fille espiègle qui a une véritable passion : les bulles de savon. Alors que le manque d'eau menace de plus en plus la planète, Yuanyuan voit dans sa passion un moyen de la sauver.

Adapté d'une nouvelle de Liu Cixin, ce roman graphique est scénarisé par Valérie Mangin, illustré par Steven Dupré et colorisé par Cyril Saint-Blancat.

J'ai tout de suite été attiré par la couverture qui est magnifique.
Le thème est d'actualité puisqu'il traite de sécheresse, de dérèglement climatique et de solutions apportées à ces problèmes. Mais cela reste de la science fiction.

J'ai surtout été sensible et touché par le graphisme et la beauté des couleurs. La science fiction n'est décidément pas ma tasse de thé. Les fans de ce genre devraient adorer cette bande dessinée.

Un grand merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Delcourt pour la découverte de ce roman graphique.

Il est intéressant de voir que des individus peuvent agir à leur niveau face au changement climatique. Un homme fait le nécessaire pour préserver une ville face au sable et à la chaleur. Il est persuadé qu'il y a une solution et il suffit de la trouver. Bien avec des années, elle apparaît et à travers sa fille. Ce récit est d'autant plus touchant quand on constate la sécheresse qui touche la France en plein hiver. Souci dans l'arrosage des plantes aujourd'hui et pendant l'été. Et aussi augmentation des incendies plus difficile à gérer avec le manque d'eau. Une boucle inquiétante pouvant inspiré bien des fictions. Ainsi on se laisse porter par cette aventure pleine d'amour, de doute et d'humanité. La science est la seule chose ayant la possibilité de sauver le monde. Par contre graphiquement, la structure est très classique. Par contre, le dessin reste assez imprécis comme celui de Bernard Vrancken dans "I.R.S.". Il faut un petit temps d'adaptation pour s'habituer. Tout cela donne envie de découvrir les autres tomes de la série et pourquoi pas aller se plonger dans les textes originaux.
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De Liu Cixin, je n'ai lu que la fascinante mais complexe trologie du Problème à Trois Corps qui m'avait passionnée autant que retourné la tête, j'étais donc curieuse de voir le résultat de ce projet consistant à mettre sous forme de BD plusieurs de ses nouvelles.

Le résultat se veut très classique dans la forme et l'exécution mais un peu moins dans le fond. En effet, les auteur assujettis à cette oeuvre de commande, semblent devoir suivre une charte et cela s'en ressent de la couverture à l'intérieur de l'ouvrage où le trait et le découpage sont assez impersonnel pour ne pas dire mainte fois déjà vu. Heureusement, l'intérêt est ailleurs.

L'intérêt, il vient du texte même de la nouvelle, celui-ci est riche d'un décalage savoureux entre le sérieux de la situation futuriste décrite : le manque prégnant d'eau et la solution pensée et imaginée par une famille de scientifiques chinois : utiliser des bulles.

J'ai beaucoup aimé voir les auteurs prendre le temps dans un premier temps de planter le décor, nous présenter cette famille, vivre à leur côté leur drame fondateur, puis assister à travers les décennies à leur évolution. Alors que le récit est assez condensé, on n'a pas le sentiment que cela va trop vite, on a juste le sentiment que cela va à l'essentiel et vu par moment le ton assez scientifique, cela m'a parfaitement convenu.

J'ai beaucoup aimé suivre cette héroïne atypique, fille d'une célèbre scientifique qui est morte pour ses idées et d'un politicien qui lutte encore pour ses administrés. C'était savoureux de voir à quel point son imaginaire comptait et cela de bout en bout. Quelle soit enfant ou adulte, elle n'a rien lâché et c'est comme ça qu'une solution inimaginable fut trouver. C'est une vraie ode à l'imagination et à l'inventivité.

Les apports scientifiques auxquels nous a habitué l'auteur sont cependant assez restreints ici par rapport à ses autres oeuvres. le texte et l'intrigue sont donc tout à fait abordable et en même temps décrivent une réalité qui pourrait fort bien nous arriver. C'est ce qui donne de la force à ce récit.

Ainsi malgré un habillage beaucoup trop conventionnel pour moi, j'ai apprécié de lire l'adaptation de cette nouvelle dans ce format. J'ai trouvé l'intrigue vraiment originale et se prêtant bien à ce format court. On aurait dit un Black Miror mais une version avec de l'espoir !

Une petite fille légère et qui adore les bulles de savon, voilà YuanYuan. tandis que son père cherche à trouver des solutions pour amener l'eau dans le désert, Yuanyuan grandit en intelligence mais reste attachée à ses bulles, au sérieux, elle préfere la superficialité mais c'est graçe à cela qu'un jour elle trouvera une solution inédite au manque d'eau. Une histoire optimiste qui laisse un sentiment un peu partagé sur le message de cette histoire...

Le réchauffement climatique à accélérer la désertification dans le monde, notamment dans l'ouest de la Chine où la ville appelée « la Cité de la Soie » est condamnée à la disparition. Yuanyuan est une petite fille qui se passionne pour les bulles de savon. Devenue adulte, sa passion dévorante pour les bulles irrite au plus au point son père qui aurait espéré que sa fille suive le travail de sa mère qui luttait contre la désertification…
Un récit un peu scientifique, un peu poétique, un peu léger même mais c'est assez sympathique. Liu Cixin montre que le progrès technique vient parfois d'idées loufoques mais au combien intelligentes, une sorte d'ode à la fantaisie dans l'innovation.
Je trouve tout de même que le récit manque d'émotion et d'énergie. Pourtant l'histoire ne manque pas de moments tragiques ou inquiétants mais, en lien avec le sujet de la BD, on reste sur de la frivolité, de l'enfantillage et un manque d'exaltation pour cette histoire.
J'ai lu maintenant plusieurs albums de cette série reprenant les oeuvres de Liu Cixin mais en général, le résultat final est plutôt moyen malgré des histoires qui ont un synopsis assez prometteur.