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Critique de morin


Petit résumé de ce premier roman d'Henning Mankell :
Après avoir échangé de nombreuses lettres, deux adolescentes Elna et Vivi décident de se rencontrer à l'occasion d'une randonnée de quelques jours en vélo. Nous sommes en 1941 en Suède. Naïves, elles acceptent de retrouver un soir deux jeunes gardes-frontières. L'alcool sera de la partie. Elna sera violée. de retour chez ses parents, elle découvrira qu'elle est enceinte. Ses rêves d'avenir s'effondrent. Elle accouche d'une petite fille Eivor.
Quelques années plus tard, c'est au tour d'Eivor de voir ses rêves d'avenir s'effondrer suite notamment à des grossesses désirées ou non.

En 580 pages, l'auteur nous raconte 40 ans de la vie d'Elna et d'Eivor, femmes de condition modeste.
L'existence de ces suédoises ressemble à celle d'une grande majorité des femmes européennes de 1940 à la fin des années 1970 : comment acquérir indépendance et liberté alors que la pression de la société les contraint à être des femmes aux foyers, dont la principale activité est d'élever les enfants. Dans ces conditions elles doivent lutter pour se faire une place dans le monde du travail réservé aux hommes.

Si l'auteur a de la tendresse pour ses héroïnes, il en a beaucoup moins pour les hommes décrit comme alcooliques, brutaux, infidèles et, selon nos critères actuels, machistes.
Cet ouvrage nous fait découvrir le milieu ouvrier suédois, son évolution, les périodes de plein emploi comme les périodes plus difficiles.

Style clair, agréable à lire; une critique toutefois, quelques longueurs dans la dernière partie du livre.

Ayant lu pratiquement la totalité des ses oeuvres romanesques traduites en français, j'ai apprécié les différentes facettes du talent d'écrivain de H. Mankell : En tout premier, bien sûr, la série des wallander, mais aussi les policiers sans Wallander et les romans "Profondeur" "les chaussures italiennes"mais un peu moins "le cerveau de Kennedy".







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