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Critique de domisylzen


Loin des yeux, loin du coeur.
En 1914, alors que la guerre déploie son ombre jusqu'aux portes de la Suède, Lars Tobiasson-Svartman est hydrographe, officier de marine. Sa mission est de mesurer des distances et de sonder le fond des mers pour établir des routes que les bateaux pourront emprunter. Marié à Kristina, ils n'ont pas d'enfant, leurs rapports sont à l'image du climat du coin.
C'est lors d'une de ces longues missions, sur un îlot désertique, qu'il fera la connaissance de Sara, elle a perdu son mari quelques temps auparavant. Très vite ils vont devenir amants et Lars va déraper de mensonges en mensonges essayant désespérément de contrôler la situation.
C'est un livre de Mankell que je ne connaissais pas, découvert au détour d'un rayon de la nouvelle médiathèque dont je fais partie. Pas de commissaire Wallander dans celui-ci, bien qu'il y ait un nom approchant Welander.
Tout doucement l'auteur nous attire vers le fond, vers les profondeurs, vers une lente dérive de ses personnages. Cette histoire ne se résume pas qu'aux trois principaux, avec Mankell, il y a toujours des événements parallèles qui viennent se greffer apportant de la richesse à la trame principale.
Je suis toujours aussi émerveillé par les talents de conteurs de Mankell. Sa façon de décrire les situations, les rapports entre les gens, les paysages, ça façon d'avancer dans le scénario, tout me transporte, tout me passionne dans ses bouquins.
L'un de mes trois conteurs préférés avec Robin Hoob et désormais Pierre Bordage.
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