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Critique de umezzu


Les premières pages de la suite de Yeruldelgger s'inscrivent dans la continuité du tome précédent. Patrick Manoukian reprend ses personnages là où il les avait laissés et repart pour un tour dans la steppe mongole. Deux cadavres sont retrouvés en même temps en pleine tempête de neige. Oyun, l'adjointe de Yeruldelgger est confrontée à un charnier où s'empilent un cheval et son cavalier éclatés sous un yack. A elle de démonter le mikado. Yeruldelgger, lui, récupère un bras humain qu'un gypaète a balancé en vol. le reste du corps suit dans un glacier. Dans la foulée, Yerruldelger est arrêté par la police des polices locale, pour le meurtre d'une ex prostituée à Oulan Bator, dans ce qui ressemble à un complot pour le faire tomber.

Autant dire que le schéma d'action non stop du premier opus se poursuit. Les courses poursuites s'enchaînent; les vrais méchants / faux méchants, agent triples voire quadruples, surgissent à chaque nouvelle yourte.

D'autant qu'une deuxième partie du livre introduit, à la suite d'un container avec six jeunes garçons mongols morts déshydratés sur le port du Havre, un flic français, Zarzavadjian, un peu espion, beaucoup Rambo, qui va trouver une connexion entre ce trafic d'êtres humains provenant de Mongolie et le complot qui vise Yerruldelger. L'action fait aussi un tour en Russie avec la visite d'une cité minière russe, cité interdite aux étrangers, et accessoirement bagne pour opposants au régime, où règne la corruption et la pollution, et où l'espérance de vie est est réduite à un grain d'uranium. Tout cela finit par un nouveau bain de sang à la mongole.

Manoukian n'y va pas de main morte. L'intrigue est d'une complexité sans nom, et d'une crédibilité proche du vide sidéral, mais peu importe, le lecteur reste scotché à son livre.

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