_vous lui avez rendu sa veste?
_oui
_et qu'est ce qu'il a dit?
_monsieur a murmuré, je cite: c'est ce qu'on appelle se prendre une veste.
Je dîne tout seul à 20h30 à La Closerie des Lilas... et je risque d'attraper froid sans ma veste. J'aimerais vraiment la revoir, cette veste. Elle me plaît énormément, vous savez. D'abord parce que je la trouve très belle, bien sûr, mais surtout parce qu'elle a ce petit je-ne-sais-quoi d'excentrique. Élégante, sans être trop habillée, elle va avec tout. Ça paraît idiot, mais en quelques heures j'ai l'impression qu'elle m'est devenue... indispensable.
Je me retrouve dans la rue, en culotte, autant dire à poil.
Rosa referme la fenêtre. Je chope mon sac derrière lequel j'essaie de me camoufler. Un taxi passe à ma hauteur. Je me mets à courir comme si j'avais le cul dans une poêle à frire. Quand il m'aperçoit dans son rétroviseur, ce salopard accélère. J'ai juste le temps de taper sur son coffre en l'injuriant, avant de me réfugier accroupie entre deux voitures.
Bien, bien, bien.... Alors comme ça, l'enfer fait des journées portes ouvertes? J'ignorais.
Même en juin, le fond de l'air est frais. J'ai le téton qui pointe. C'est gênant pour réfléchir.
Sans surprise, ce petit livre drôle et léger se dévore rapidement. On y retrouve tous les ingrédients du Chick lit. J'ai aimé.
"Si on ne peut pas soûler ses amis, on soûle qui ?"P.108
"A force de mentir, je vais avoir le nez de Barbra Streisand."P.106
À force de mentir, je vais avoir le nez de Barbra Streisand.
Boire ou bien se conduire, il faut choisir.
Je reste comme deux ronds de flanc flasque.
OK, je me donne quarante-cinq minutes (et pas une heure de plus) pour être irrésistible.