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Exceptionnel !

Le piège d'Arminius se referme sur les troupes romaines de Varus. Marcus a beau s'agiter dans tous les sens, il ne peut rien faire contre l'arrogance et la stupidité de ses chefs.
C'est l'hallali !

Trop tard pour espérer voir la situation s'inverser. On n'a plus qu'à se laisser porter sur les vagues germaines en espérant qu'elles ne noieront pas Marcus et Priscilla.
Carnage !
Orchestré de main de maître par un Marini profondément inspiré. L'auteur nous offre une peinture de la bataille sur une double page qui m'a laissé pantois, hagard et surtout admiratif.

Pas de long épilogue. On laisse l'empereur Auguste crier sa détresse dans les livres d'Histoire.
Et on nous laisse pleurer sur ce désastre, ou hurler notre joie sauvage selon le camp que l'on préfère.

Je ne remercierai jamais assez Alfaric dont les critiques ont attiré mon attention sur cette incroyable série.
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Avec ce tome 5 magistral, Enrico Marini clôt en sombre apothéose son peplum spaghetti !
Arminius redevenu Ermanamer veut offrir à Varus en Germanie le même sort que Crassus en Syrie, et son piège patiemment et longuement mis en place est désormais fin prêt : il ne reste plus qu'à pousser les Romains dedans…. Et malgré tous ses efforts Falco n'arrive pas à convaincre ses compatriotes que le désastre est imminent !
En 62 pages, les conquérants passent de l'arrogance à la désespérance, et les conquis de la résignation à la révolution… Après des jours d'escarmouches et des nuits de harcèlement, c'est épuisés et démoralisés que les légionnaires de Rome font face à la horde germaine dans les grands marais d'Allemagne du Nord : force est de constater que la chorégraphie macabre qui s'y déroule est carrément hypnotisante, et je n'avais pas vu cela depuis "Gladiator" !
La fin à la fois amère et triste est terrible, voire choc… ! mais est-ce vraiment la fin ?

Enrico Marini est très talentueux, mais ici je crois bien qu'il est au sommet de son art. Mieux, lui qui est dessinateur d'abord et avant tout s'avère meilleur scénariste que les scénaristes de profession, et souvent de renom, qui lui ont été associés par le passé…
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9 après J.-C. Germanie. Les Romains s'enfoncent de plus en plus profondément dans le territoire germain, bien décidés cette fois à s'emparer de la totalité de la région qui ira grossir le nombre des provinces de l'empire. Un homme va néanmoins réussir à unifier les tribus locales et à les pousser à la révolte, infligeant ainsi une défaite qui mettra un terme presque définitif aux tentatives d'incursions romaines au-delà du Danube. Cet homme, c'est Arminius, chef de guerre cherusque élevé à Rome en tant qu'otage désormais revenu sur les terres de son enfance pour venger la défaite subie par son peuple. Après plusieurs tomes consacrés à la jeunesse du héros et à sa relation fraternelle avec le Romain avec lequel il a grandi, Enrico Marini atteint enfin le coeur de son sujet et se lance dans la narration de l'événement tant attendu. L'auteur brosse ici un portrait saisissant de la fameuse bataille de Teutobourg au cours de laquelle les trois légions menées par le gouverneur Varus furent décimées par les Germains. Une victoire qui marquera durablement l'histoire de l'Europe et à laquelle ce cinquième album des « Aigles de Rome » est exclusivement consacré. Un album traversé par un souffle épique impressionnant, particulièrement révélateur de la gravité et de l'importance du moment pour chacun des deux camps.

Ce souffle épique atteint son apogée dans une scène bluffante prenant la forme d'une double page offrant une vue d'ensemble du champ de bataille où tout n'est que mouvement, fureur et chaos. Contrairement aux précédents tomes les dialogues se font plus discrets, l'auteur mettant avant tout en avant ses talents de dessinateur. On a donc affaire à un album très visuel mais qui, malgré la place prépondérante prise par les scènes d'action, est loin d'être exempt d'émotions. Marini n'épargne pas ses personnages et c'est avec un petit pincement que l'on assiste à la disparition de certains ou au sort tragique réservé à d'autres. le lecteur n'en a toutefois pas encore tout à fait fini avec eux puisque ce cinquième tome qui devait être le dernier sera en réalité suivi de deux voire trois albums supplémentaires. L'occasion notamment d'assister à la confrontation tant attendue et évitée de justesse ici entre les deux protagonistes, Marcus et Arminius, autrefois presque frères et aujourd'hui ennemis jurés. On s'attend également évidemment à en apprendre un peu plus sur les conséquences de la bataille, non seulement sur le plan politique mais aussi de manière plus intime pour chacun des personnages.

Si ce cinquième tome ne nous offre pas le final tant attendu, il n'en marque pas moins un tournant dans l'histoire de cette série dont la qualité n'a jusqu'à présent jamais faibli depuis le premier album. Ne reste plus maintenant qu'à prendre son mal en patience en attendant la suite...
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Ce tome V est entièrement consacré à la bataille de Teutoburg opposant les peuples germains aux aigles de Rome.
C'est le moment fatidique tant attendu de cette magistrale série et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'en ai pris plein les yeux.
J'ai assisté, émerveillée et impuissante, au combat fratricide entre Arminius, devenu chef des Chérusques et son meilleur ami d'autrefois Marcus et à aucun moment, je ne suis parvenue à choisir un camp. Tantôt, séduite par la puissance virile d'Arminius et par sa volonté de libérer son peuple du joug romain, tantôt attendrie par les amours impossibles de Marcus, guerrier juste et loyal, mon coeur s'emballait, virevoltait de l'un à l'autre sans jamais réussir à se réjouir du bonheur de l'un qui indéniablement faisait le malheur de l'autre.

Ce tome V, très intense, déploie sous nos yeux des scènes de bataille particulièrement réussies au réalisme confondant mais en dehors de cette violence, il y a également des moments très poignants entre les personnages, à la personnalité complexe et attachante.

Même si cet album marque le dénouement de l'histoire, il n'en reste pas moins que la fin garde un goût d'inachevé et on est bien heureux quand on lit cet extrait d'interview d'Enrico Marini : " Je pense qu'il me faudra encore deux ou trois tomes pour aller au bout du récit. La fin de ce cinquième tome apporte tout de même une forme de césure, surtout que certains personnages disparaissent, et que le sort d'autres ne vaut guère mieux. Je vais donc marquer une pause, car la réalisation de cet album était très intense et donc un peu éprouvante."

On veut bien attendre un peu, cher Enrico Marini...le jeu en vaut certainement la chandelle !
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Marcus crie haut et fort la trahison d'Arminius. Mais personne ne l'écoute. Pire on l'enferme, on tue ses alliés. le voilà seul et Arminius a les coudées franches pour mener à bien son piège qui se refermera sur les légions romaines de Varus.

Ah, excellent ce tome V des Aigles de Rome qui voit monter la tension a tel point que nous sommes scotchés aux pages, aux scènes de bataille... L'impuissance de Marcus ne fait qu'augmenter jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Et là tout bascule. Les romains si fiers, si surs de leur supériorité militaire vont tomber petit à petit dans l'effroi et le désespoir. Tandis que les germains qu'ils avaient soumis, humiliés, se relèvent, se battent et deviennent des conquérants.
Ainsi verra-t-on disparaitre les trois légions romaines qui pourtant se battaient contre " une bande de barbares mal organisée". L'orgueil sera leur mort...
Et alors que tout réussi à Arminius, redevenu pour les siens Ermanamer, pour Marcus tout va de mal en pis. La fin poignante est terrible...
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9 après J. Au terme du tome IV, les troupes romaines menées par le général Varus s'enfonçaient en Germanie. Malgré les avertissements de Marcus Falco, le légat conserve sa confiance en Arminius et ses troupes auxiliaires. Arminius a soigneusement organisé sa trahison et son retour à ses origines barbares. Désormais c'est sous son nom germain, Ermanamer, qu'il va harceler les légions dans les sombres forêts, en attendant de les acculer dans des marais.
Falco par jalousie est enfermé dans une cage et suit sans pouvoir réagir ce voyage vers un désastre annoncé. Son amante Pricilla et son fils Titus sont dans le convoi. Tout pour l'angoisser.
Le dessin de Marini se fait de plus en plus violent, avant une bataille finale au graphisme étudié. La double page en 47-48 est une mêlée, où les corps se jettent les uns contre les autres, Germains en peaux de bêtes contre soldats romain tentant de tenir leurs lignes, avec au milieu, perdus dans la masse, Marcus et Ermanamer. Très belle planche.
Ce tome vaut d'ailleurs pour ses dessins plus que pour le scénario, qui est évident quand on a suivi les tomes précédents.
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Depuis le temps que j'attendais la sortie de ce tome 5, je n'ai pas été déçue.
Les dessins sont tout simplement sublimes, avec scènes de bataille à couper le souffle.
Le scénario est peut-être un brin en dessous des dessins, car au final tout le tome est centré sur l'affrontement entre les troupes de Varus et celles d'Ermanamer, bataille que Marcus, en fâcheuse posture, n'a pas réussi à empêcher, personne n'écoutant ses avertissements sur la trahison d'Arminius.
La fin tragique nous laisse évidemment dans l'attente d'une suite, mais que ce sera long à nouveau....
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Quel album, quelle claque, s'il y avait eu un sous-titre à ce tome V cela aurait pu s'appeler "clades Variana" la bataille de Teutobourg, ou comment le piège d'Arminius se referma et scella le sort des trois légions romaines menées par le tribun Varus en plein cœur de la province de Germanie. On retrouve un Marcus Falco en bien mauvaise posture, complètement discrédité et désavoué, qui tente comme il le peut de s'opposer à l'inévitable, malheureusement pour lui l'histoire qui se joue ici s'écrit en lettres majuscules...
Ce tome V est une grosse claque dans la gueule autant visuellement que scénaristiquement, et même si le cadre historique n'est pas le même cela me donne furieusement envie de revisionner les très bons "L'Aigle de la neuvième Légion" de Kevin Macdonald et Centurion de Neil Marshall, où l'on retrouve dans des contextes différents, cette même puissance primaire et sauvage.
Que l'attente va être longue pour le sixième et sans doute dernier album, qui devrait semble-t-il prendre la forme d'un épilogue où maintenant que l'Histoire s'est estompée en lettres de sang, Enrico Marini aura tout le loisir de développer le destin plus brumeux de ces deux frères ennemis confrontés à un antagonisme ne pouvant être concilié que par la mort de l'un des deux.
Avec toutes ces sorties " bd historiques" de ces derniers temps, il faudra un jour qu'on m'explique pour quelles raisons (la paresse ?) la grande majorité d'entre elles n'arrivent pas à dépasser le stade de simples manuels scolaires à bulles alors que des auteurs comme Enrico Marini démontrent album après album qu'à la manière d'un roman historique on peut très bien également concilier en BD, Histoire et Fiction sans que ce soit avilissant.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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J'ai tout simplement adoré ce tome. le meilleur de la série pour l'instant. Pourtant les premiers ne manquaient pas d'intérêt.
On a vu les personnages se construire et évoluer tout au long de cette série et de ces années. Marcus et Arminius sont différents. Evidemment Marcus est plus touchant, et très attachant moins accès sur la réussite et sa carrière. Mais les deux sont très travaillés, profonds, on les comprend. Les personnages secondaires ne sont pas transparents, ils jouent un rôle important et ne le font pas qu'à moitié.
Il y a de l'action tout du long, sans être que de la bagarre. Il y a du suspense, on se demande toujours ce qu'il va se passer. La tension est insoutenable. On est emmené dans le rythme et les aventures de Marcus et d'Arminius. Il n'y a pas de temps mort, impossible de lâcher cet album.
La fin est à se faire un ulcère gastrique. On se demande comment tout ça va se terminer. Que va devenir Marcus ? Et Titus ? Comment va réagie Rome ?
Il faut plus que souligner le magnifique travail de Marini sur les dessins. J'ai toujours aimé sa griffe mais dans les Aigles de Rome ils sont vraiment sublimes. Les fresques sont hypnotisantes, on ressent les émotions et on peut admirer chaque détail, que ça soit durant des batailles ou dans les paysages. Et que dire de la double page qui nous laisse sans voix.
J'ai plus que hâte d'avoir le dernier tome.
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Oulalaaa ! Enrico Marini nous livre un cinquième album très sombre, plein de fureur, de sang, de découpages, d'étripages. Au sommet de son art, il se paye même le luxe d'une double page entière sur l'affrontement entre les Germains et les Romains.
Car, malgré les multiples mises en garde de la part de Marcus Falco, les légions de Varus, guidées traîtreusement par Arminius dans les marais de Teutoburg, se font massacrer par une alliance de tribus germaines.

La fin appelle à un dernier album épilogue. Parce que si Marini continue de suivre L Histoire, la vie d'Arminius ne s'arrête pas à cette bataille et les Romains vont essayer de se venger (Germanicus).
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