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Les aigles de Rome tome 1 sur 6
EAN : 9782505001379
60 pages
Dargaud (02/11/2007)
3.82/5   263 notes
Résumé :
À l’heure où Rome et l'histoire antique suscitent à nouveau l’engouement du public, Marini seul aux commandes, nous propose une toute nouvelle série ancrée au coeur de l’Empire romain. Un récit initiatique où l'on retrouve les ingrédients des meilleures aventures : combats, obstacles, rivalité, amitiés, amour…

743 urbe condita (11 avant J.C)
« De tous les peuples de l’Empire, les Germains sont les plus braves » aurait pu déclarer Drusus, à qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 263 notes
Rome cherche sa gloire et continue sa conquête du monde. Mais pour cela il a parfois besoin d'autres peuples, et ici entre autre les Chérusque.
Le fils du chef de cette peuplade est envoyé a Rome pour devenir un vrai soldat. Mais sa rencontre avec son futur frère d'arme (le fils d'un grand soldat romain) ne se passe pas sous les meilleurs augures.

Une BD réellement captivante, tout d'abord par le fait que cela se passe a l'époque romaine. Une époque très riche par les combats, par la façon de vivre, par ses débauches. Tout ceci est mis en avant dans cette BD, grâce a de magnifiques graphismes.
Cette BD est très riche par son scénario qui est prenant et qui pousse juste a ouvrir le second tome.

Une BD pour les amoureux de l'époque romaine, de guerres, de combats , d'amitié, de haine,...
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A force de voir des critiques élogieuses sur cette série, fallait que j'aille voir de quoi ça cause.

Déjà Marini prend pour cadre l'antiquité romaine, une de mes périodes préférées (en tant que lecteur hein, je ne suis pas sûr que j'aurais aimé y vivre). Il imagine une histoire autour du personnage d'Arminius, un chef de guerre germain qui mit en son temps la pâtée aux légions d'Auguste. Il développe une amitié profonde entre Arminius et Marcus, fils d'un notable romain ancien soldat chez qui Arminius est tenu en otage. Les deux jeunes ne peuvent pas se blairer au début, mais l'attitude de sergent recruteur du père de Marcus les rapproche ; unir face à l'adversité, une vieille tactique des classes militaires. On a droit à de belles scènes de formation de combattant, plus une péripétie impressionnante avec un ours qui m'a rappelé un certain Connavar dans Rigante de David Gemmell.

Le récit est très prenant, porté par un dessin de qualité qui pour une fois nous montre les constructions romaines, bâtisses, colonnes, intérieurs, emplis de couleur ; des couleurs qui ne m'ont pas échappé à Pompéi. Rien que la carte du monde romain en deuxième de couverture vaut le détour. Et j'imagine bien que ces dames ne sont pas insensibles aux abdos des deux jeunes héros (allez, avouez !).

Petit problème qui nuit à la distanciation : le langage fleuri employé par les intervenants, les « connards » et autres « salopes », s'ils traduisent l'état d'esprit, sont un peu anachroniques. N'existe-t-il pas des équivalents latins ? « Merdum », ou « espèce d'anus » par exemple ^^. Mais c'est un détail que l'on finit par oublier, de même que le léger abus de scènes de sexe (HBO, tu devrais adapter cette série à la télé).

Voilà donc une excellente mise en bouche. J'espère que la suite sera aussi goutue.
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Les Aigles de Rome ? Un véritable péplum !

Cette bande dessinée nous en met plein les yeux et j'ai eu nettement l'impression en lisant les quatre tomes voir défiler devant mes yeux les images d'une série télévisée à gros budget.
On tient là un véritable film historique mettant en scène deux héros beaux comme des dieux sur fond de décor antique à la fois politique, sanglant, érotique et musclé !


- Allez hop c'est parti, je vous dévoile tout ….
- Tout ? Vraiment ?
- Euh...ne vous méprenez pas là... et si vous tenez vraiment à en voir plus, je vous renvoie directement à la page 69 du tome IV.
- Chaque tome contient 58 pages..alors je fais comment ?
- Tsss, il suffit un peu d'imagination et voilà tout ! Donc, je disais :


Les Aigles de Rome, c'est tout d'abord un scénario qui tient bien la route, pavée de combats, de rivalités amoureuses, d'amitié, de trahisons et qui nous entraîne dans un rythme aussi endiablé que celui d'un cheval au galop.
C'est l'histoire de deux jeunes garçons au caractère bien trempé, l'un romain prénommé Marcus, l'autre barbare germain rebaptisé Arminius, offert en otage aux romains en gage d'alliance entre les Chérusques et Rome. Initiés à l'art de la guerre par l'intraitable père de Marcus, ces deux-là vont se haïr, puis s'unir par le sang, pour finalement, vous vous en doutez bien devenir les pires ennemis...
Et si toute ressemblance avec des personnages et des personnes existantes ou ayant existé vous interpelle, c'est normal ! Arminius a bel et bien existé. C'est un chef de guerre de la tribu des Chérusques qui a mis une belle pâtée aux armés romaines à la célèbre bataille de Teutobourg, il y a de cela 2000 ans.
Mais déjà, j'en dis trop..

Côté casting, j'hésite un peu. Enfin, non. En Arminius, je veux Brad Pitt ! Et personne d'autre !
Et je me fiche bien que mes filles se moquent de moi et hurlent : «  Mais il est trop vieux ! »
Pour Marcus, c'est plus difficile. Autant Brad s'impose. Que là, je ne sais pas... Tom Cruise conviendrait bien mais j'entends encore les huées d'ici : «  Trop vieux aussi ! »
Bon, tant pis...Vous avez compris l'idée générale que je me fais du profil de nos deux héros et ça ira très bien comme ça.

En ce qui concerne les dialogues, il y a des petites choses à revoir. Surtout pour les deux premiers tomes. Va falloir enlever les «  Tu me paieras ça petit connard » ou encore les «  Excuse-toi immédiatement ou tu te prends une raclée » et même les «  Oh pardon mais c'était à pisser de rire. »
Bon, après, si on se la joue à la Alexandre Astier, on peut tenter de garder voire persévérer dans le sens loufoque.
Par contre, on peut laisser : « Ta puerita est terminée ! » et aussi : «  Arrête de te plaindre, Marcus, et range ce couteau ! A cause de toi, nous risquons d'être emprisonné dans le tullianum ». On pourrait même glisser deux ou trois locutions latines, histoire de faire encore plus véridique. « Alta alatis patent » Elle est plutôt bien celle-là ! le ciel est ouvert à ceux qui ont des ailes. Trop la classe !

Pour les décors, on ne change rien. Ils sont surprenants de réalisme. Idem pour les costumes. C'est un vrai régal !

Voilà. On le tient, ce péplum ! Il ne manque plus que le tome 5 et la bataille tant attendue pour clore le tout et le haut de l'affiche sera atteint !

Euh..si je puis me permettre...une dernière chose...Faudra enlever les scènes de c** parce là c'est sûr je ne pourrais jamais partager mon enthousiasme avec mes filles !

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La mode est à la Rome antique en ce moment dans le milieu de la bande dessinée, entre « Murena » retraçant la montée au pouvoir de l'empereur Néron, « L'expédition » situant son action dans l'Égypte d'après la conquête, ou même plus récemment « Alix senator » reprenant le fameux personnage de Jacques Martin. Avec « Les aigles de Rome », Marini s'inscrit dans ce même mouvement et le résultat est des plus convainquant. Cette fois c'est le célèbre Arminius qui occupe le devant de la scène, ce « barbare » élevé à Rome mais fils d'un chef de guerre chérusque qui poussa ses compatriotes germains à la révolte et défit trois légions romaines en 9 avant JC dans la forêt de Teutobourg, ce qui eut pour conséquence de stopper pendant un certain temps l'avancée romaine dans la région. le choix est original et ne pouvait que ravir l'amatrice d'histoire ancienne que je suis, d'autant plus que le sujet est traité avec soin.

Ce premier album se concentre sur la jeunesse de notre héros et sur celle du second protagoniste de la série, Marcus, fils d'un important Romain proche de l'empereur. L'essentiel de l'action se déroule donc à Rome, Arminius y ayant été envoyé comme otage après la défaite infligée à son peuple. On suit avec beaucoup d'intérêt la relation complexe qui se noue peu à peu entre les deux jeunes garçons qui, bien qu'issus de deux milieux radicalement opposés, finissent par développer une forte amitié. le plus grand atout de cette nouvelle série reste cependant les graphismes qui nous offrent des aperçus de la ville de Rome bluffants et devant lesquels on prend plaisir à s'attarder. Ce premier tome de la collection « Les aigles de Rome » (qui devrait en compter cinq au total) est, en ce qui me concerne, une véritable réussite et ne manquera pas de séduire les amateurs d'Histoire comme de bandes-dessinées.
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GERMANIA 745 AB URBE CONDITA
(9 AV. J.-C.)
Le général romain Drusus, qui sera le premier à porter le nom de Germanicus, remporte une victoire décisive sur les Chérusques. Il leur propose une alliance. Pour garantir cette alliance, des jeunes princes issus des familles les plus nobles sont remis aux Romains en guise d'otages.

ROMA 735 AB URBE CONDITA
(1 AV. J.-C.)
Titus Valerius Falco se voit confier par l'empereur Auguste une mission : éduquer un jeune otage, le prince chérusque Ermanamer, fils du prince chérusque Sigmar, allié de Rome. Titus Valerius va devoir en faire un citoyen romain digne de ce nom. L'empereur attribue à Ermanamer le nom romain de Gaius Julius Armenius. Ce dernier a déjà fait connaissance avec le fils de Titus Valerius, Marcus… Une belle bagarre a opposé les deux adolescents en plein palais impérial, jetant la honte sur Titus. Ce dernier, qui a « éduqué » beaucoup de légionnaires, décide de les « traiter en hommes » à partir de ce jour… Une éducation qui n'a rien de tendre et qui est à la mesure de la haine que se portent les deux jeunes gens…

Critique :

Soyons clairs : Ce n'est pas une bande dessinée pour enfants ! Si vous désirez offrir une BD à votre petit neveu passionné par la Rome antique pour son anniversaire, allez plutôt voir comment se porte Alix. Les Aigles de Rome est d'un réalisme fou : violence, injures, sexe, cruauté… Rien ne manque à l'appel pour recréer une ambiance crédible.
Avec cet album, vous allez suivre l'éducation de deux jeunes gens « de bonnes familles », un Romain et un Chérusque qui vont devoir partager pratiquement tous les moments de leur vie. C'est l'occasion de découvrir ce que pouvait être la vie à l'époque à Rome et en Germanie.

Enrico Marini est le fabuleux homme-orchestre qui a donné naissance à cette oeuvre puissante et réaliste. Il est à la fois le scénariste, le dessinateur et le coloriste des Aigles de Rome.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
— Juste pour satisfaire ma curiosité, barbare. Qui t'a appris notre langue civilisée ?
— C'était un fils de sénateur, un prisonnier des guerres contre Drusus. Père a insisté pour qu'il m'apprenne le latin.
— Menteur ! Un vrai romain n'accepterait jamais d'être l'esclave d'un barbare. Il préférerait la mort, plutôt !
— Père lui a cassé toutes les dents et ça l'a convaincu. Mais ça n'a pas facilité l'enseignement.
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Candidus : Mon lupanar est votre lupanar. Les plus belles louves de Rome se trouvent chez Candidus… Toutes des filles de Vénus…Je vous présente Cléopâtre, parente éloignée de la reine d'Egypte. Désirez-vous lever son voile ?... Gismara, du grand nord. Son cul est blanc comme la neige mais brûlant comme la lave… Eurydice, une fois qu'elle aura enveloppé ses cuisses autour de vos reins, vous ne pourrez plus lui échapper… Ou préférez-vous une vraie matrone romaine ? Voici ma femme Calpurnia. Elle n'a jamais quitté le quartier.
Marcus : Non merci…
Candidus : Vous avez raison, elle cuisine mieux qu'elle ne baise. Et entre nous, ses plats sont aussi infects.
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- Falco : Tue-les !
- Marcus : Je reconnais le jeune Tiro... Enfants, on jouait ensemble. Ne me demande pas ça.
- Falco : Par tous les démons des enfers ! Ils ont tué un garde ! Égorge-les ! C'est un ordre, fils !
- Marcus : Je... Je ne peux pas, père... Quel honneur y a-t-il à tuer un esclave désarmé ? [...]
- Falco : Bon, tu veux que je sois clément envers des assassins ? Ainsi soit-il... Gardes, amenez-les à l'ergastulum et soumettez-les à la torture. Faites durer le plaisir quelques jours ! Et réservez la cellule d'à côté pour mon fils !
- Esclave : Nooon ! Tuez-nous tout de suite ! Pitié !
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Marcus, t'es un grand couillon, t'arrives pas à pisser tout droit, tu ne connais pas la différence entre une fille et un mouton et par miracle tu m'as sauvé la vie. Pourtant avec mon sang je fais le serment d'être ton frère pour toujours.
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-C'est ce que tu apprendras chez moi. A obéir sans réfléchir. N'oublie pas, je peux te punir comme bon me semble sauf te tuer... Et crois-moi, il existe des punitions pires que la mort. Tu me cernes, recrue?
-Ou...oui!
-Par contre, étant le pater familae, sur toi, j'ai le droit de vie ou de mort. Ne me tente pas, fils!
-Oui d... dominus!
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Vidéo de Enrico Marini
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