Les meurtres commis par des femmes ont toujours exercé sur nous une certaine fascination. La question qu’ils posent est devenue un objet de débat pour les religions, les arts et les sciences. Jusqu’à une date récente, le fait qu’une femme puisse prendre la vie d’une autre personne était presque considéré comme contre nature, puisque, selon la nature, la femme est celle qui donne la vie. Une femme qui tue était donc considérée comme un monstre, du point de vue de la morale comme de la nature, une figure barbare de sorcière maniant des poisons, dont la vamp et la femme fatale sont aujourd’hui les lointaines héritières.
L'amour et le crime occupent une large place dans la mythologie grecque. Le désir, la jalousie et les fortes passions s'y mêlent parfois, qui sont, non seulement les puissants moteurs des histoires qu'elles nous raconte, mais les mobiles les plus communs du meurtre.
Devant cette peinture nous pouvons presque entendre le bruit assourdi des gouttes de sang s'échappant du vase et tombant sur les tapis qui couvre le sol.
Le crime, lorsque l'art le représente, n'est il rien d'autre qu'une expérience esthétique sublimée. Visiteurs du Louvre, vous êtes témoin oculaire d'une scène de crime, vous y présent, mais sans attaches avec l'auteur ou la victime, à la fois vulnérable et à l'abri.
Dans les arts narratifs, neufs œuvre sur dix, drame, roman ou comédie, contiennent un ou plusieurs crime; dans les arts visuels la proportion est inverse: une peinture sur dix - et moins encore pour les sculptures _ représentent un crime, à titre de sujet principal et secondaire.
comme l'écrit Emile Durkjeim, l'un des fondateurs de la sociologie au XIXème siècle: "le crime est normal parce qu'une société qui en serait exempte est tout à fait impossible".
Dans les arts narratifs, neuf œuvres sur dix, roman ou comédie, contiennent un ou plusieurs crimes ; dans les arts visuels, la proportion est inverse: une peinture sur dix - et moins encore pour les sculptures - représente un crime, à titre de sujet principal ou secondaire.