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EAN : 9782847423976
236 pages
PASSAGE (11/10/2018)
4.07/5   21 notes
Résumé :
Bienvenue à Orsay, une ancienne gare devenue un somptueux musée dans lequel Christos Markogiannakis vous convie à un voyage très particulier... un voyage à travers l'histoire et la mythologie au cours duquel vous croiserez meurtriers de masse, harceleurs, familles maudites, cannibales et tueuses en série. Dans ce lieu riche d'innombrables chefs-d'œuvre, le meurtre s'affiche en effet à chaque étage, dans chaque recoin, comme une terrible forme d'art !
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai adoré le concept de ce livre !
Un ouvrage qui traite à la fois d'histoire de l'art, de criminologie et de mythologie grecque.

À travers son livre, l'auteur nous fait voyager dans le célèbre musée d'Orsay. On déambule parmi les oeuvres. Mais pas n'importe lesquelles.
Celles qui représentent des meurtres.

22 oeuvres principales, 22 chapitres pour 22 crimes différents.
Chaque oeuvre est analysée de façon méthodique. Christos Markogiannakis parle judicieusement de l'oeuvre en question en nous racontant l'histoire des personnages qui la compose. Il décortique certains détails à travers des zooms, en citant de nombreuses références très pertinentes.
Ce livre nous offre des illustrations sublimes et dramatiques à la fois.
L'auteur nous fait imaginer à certains moments, comment la police et les enquêteurs procéderaient s'il s'agissait d'un crime actuel.
Il énumère des faits sur notre société d'aujourd'hui en se basant sur des chiffres qui sont parfois stupéfiants.
Il explique certains procédés de l'époque qui sont à faire frémir.
Cette enquête criminalistique expose différents types de meurtriers allant du parricide au cannibalisme.
C'est un livre extrêmement intéressant.

Des tableaux sont majoritairement représentés, mais aussi des sculptures, photocollage et triptyque.
Pour enrichir son argumentation, l'auteur sélectionne parfois des oeuvres d'autres artistes pour établir des comparaisons.
C'est passionnant !
Je craignais que cette lecture soit un peu lourde à la manière d'un manuel d'histoire soporifique. Mais il n'en est rien.
Bien au contraire, c'est fascinant et captivant du début à la fin.
Ce livre est un coup de coeur pour moi, car il regroupe des thèmes qui me passionnent.
D'ailleurs, il me tarde de découvrir aussi Scènes de crime au Louvre, du même auteur.

Je remercie bien chaleureusement les éditions le passage et Babelio pour sa Masse Critique.
A présent, je n'ai qu'une envie : foncer au musée d'Orsay pour admirer certaines de ces oeuvres que j'ai pu découvrir lors de cette épatante balade sanglante et instructive.
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Ayant manqué Scènes de crime au Louvre, premier livre de Christos Markogiannakis sur un thème très original, j'ai découvert cet auteur qui m'a emmené pour une visite, sur le même thème, mais à Orsay, cette fois.
L'auteur connaît bien son sujet et ne se lance pas, dans ce qu'il appelle le Criminart, au hasard puisqu'il a étudié le droit et la criminologie avant d'être avocat pénaliste.
Dans cette gare où, comme dans toutes les autres, l'anonymat prévaut, bien des existences se sont croisées mais c'est la mort, le plus souvent tragique, qui attire et inspire ces Scènes de crime à Orsay.
Les oeuvres présentées dans ce livre que j'ai pu découvrir grâce à Lecteurs-com dans le cadre des Explorateurs du Polar, ont été réalisées entre 1848 et 1914. Les éditions le Passage n'ont pas mégoté sur les illustrations, les reproductions des oeuvres, ajoutant même parfois des gros plans pour permettre au lecteur de visualiser le propos de l'auteur. C'est un beau livre, même si, fatalement, il est très sanglant.
Je ne vais pas détailler les vingt-deux tableaux ou sculptures choisies mais je reconnais, n'étant pas spécialiste en peinture, méconnaître la plupart des artistes, Paul Cézanne mis à part, bien sûr ! C'est justement très bien de valoriser des gens comme Léon Bénouville, Henri-Camille Danger, Émile Lévy, Gustave Moreau et tous les autres qui s'inspirent soit de la mythologie, soit de l'histoire, soit de la religion.
L'auteur m'a appris quantité de choses sur chaque tableau détaillé, n'hésitant pas à s'en extraire pour citer des cas similaires ou présenter une oeuvre réalisée sur le même fait forcément atroce.
Ayant visité ce magnifique musée il y a quelques années, ces scènes de crime ne m'avaient pas attiré mais je reconnais qu'après avoir lu Christos Markogiannakis, l'envie d'y retourner est là, envie bonifiée par tout ce que l'auteur m'a appris. Il est vrai que, passant devant un tableau ou une sculpture, beaucoup de détails nous échappent.
S'il fallait mettre une oeuvre en exergue, tâche bien délicate, je citerais L'attentat de Berezowski contre le tsar Alexandre II, le 6 juin 1867 par Jean-Baptiste Carpeaux. Cette tentative d'assassinat apporte des rappels historiques très intéressants et le texte enrichit considérablement une oeuvre paraissant un peu confuse au premier coup d'oeil. Christos Markogiannakis fait même preuve d'humour lorsqu'il écrit, après avoir parlé des assassinats de François-Ferdinand à Sarajevo, d'Alexandre 1er de Yougoslavie à Marseille et de John Kennedy à Dallas : « Dans les trois cas, les victimes se trouvaient dans une voiture découverte. Un bon conseil donc : si vous êtes un grand chef d'État, laissez la décapotable au garage. Un attentat a davantage de chance de réussir si vous circulez à découvert. »
Enfin, je regrette la part trop importante prise par le récit de la mort de Jésus. On y croit ou pas ! Peut-être le prénom de l'auteur l'a-t-il incité à cela ? Par contre, je le suis entièrement lorsqu'il parle du génocide des Juifs et j'ai appris que la gare d'Orsay était celle qui accueillait les déportés survivants des camps de concentration nazis de retour en France.
Scènes de crime à Orsay m'a beaucoup apporté et sa lecture s'est révélée captivante grâce à une écriture variée, jamais lassante, l'épilogue étant à la hauteur de la qualité du livre : surprenant et tellement vrai !
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Un corps. Plus loin, sur les marches d'un escalier, la tête. Tranchée …

Un couple adultère retrouvé mort …

Des meurtres, des crimes à gogo !

Non, nous ne sommes pas dans un épisodes des Experts ou autres séries américaines.

Nous sommes au Musée d'Orsay. le célèbre et magnifique musée parisien.
Si on se promène dans ce haut lieu de la culture parisienne, on finira par tomber sur des oeuvres traitant de massacres, de génocides, de meurtres passionnels et autres joyeusetés…

Christos Markogiannakis, dans cet ouvrage érudit et passionnant, se propose de nous prendre par la main et nous guider vers ces oeuvres moins conventionnelles. En effet, il propose de nous faire découvrir les tableaux des crimes les plus terribles qui peuplent ce musée.

Analyse artistique et criminelle, chaque oeuvre est passée à la poudre à empreinte, pour mieux en découvrir l'histoire. L'auteur sait de quoi il parle puisqu'il a étudié lui-même la criminologie.

Chaque oeuvre devient une enquête passionnante. Chaque tableau devient une scène de crime qu'il convient d'élucider.

L'auteur décrit l'oeuvre dans un contexte à la fois historique et social et propose ensuite une véritable enquête afin de découvrir le meurtrier.
On croise au hasard de cet ouvrage riche et documenté mais jamais ennuyeux des Rodin, Cézanne et autre Moreau … Qui réussissent à nous faire frémir.

Cette galerie « cauchemardesque » m'a passionné et m'a terrifié !
Je n'ai plus qu'à aller refaire un tour chez Orsay avec un regard neuf sur des oeuvres que je ne connaissais pas.

Avis aux amateurs d'art et de sensations fortes ! Ce livre est fait pour vous !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Je remercie Babelio et les éditions LePassage pour le magnifique « Scènes de crime à Orsay » de Christos Markogiannakis.
Diplômé de criminologie, avocat pénaliste pendant quelques années, cet homme forcément imprégné de mythologies par ces origines grecques, féru d'art, nous offre un essai d'« art criminel ».
Idée originale qui nous permet de (mieux) découvrir des oeuvres d'art du musée d'Orsay par le prisme de la criminologie ! Et inversement.
Chaque thème criminologique est en effet abordé à travers une ou plusieurs oeuvres d'art. Elles représentent chaque fois un crime peint ou sculpté par un artiste parfois de renom (Cézanne, Rodin, Moreau, Sérusier, etc.) exposé au Musée d'Orsay. L'auteur nous détaille l'oeuvre en rappelant le contexte historique et social, l'histoire parfois mythologique liée à cette oeuvre, tout en les soulignant par des analyses, statistiques, typologie et faits criminels plus contemporains (meurtre de masse, tueur en série, les multiples mobiles, etc.).
Ce fut pour moi un réel plaisir (quelque peu morbide ou voyeuriste ?) que d'aller d'un tableau à un autre, de prendre le temps de regarder les détails que l'auteur nous décrivait, de comprendre enfin certains symboles présents. Tel un Poirot à la sauce grecque, Markogiannakis résume suffisamment l'histoire de chaque scène de crime (ou oeuvre), rappelant avec précision le rôle de chaque protagoniste pour qu'on arrive à le suivre avec intérêt, sans qu'on s'essouffle ni qu'on se perde en route.
Par ses rapprochements avec l'histoire plus actuelle (la chasse aux sorcières, les divers attentats politiques –Kennedy par exemple-, les homicides les plus marquants du 20ème siècle), il nous garde en haleine comme si on tenait entre les mains un vrai bon polar. Ces parallèles avec l'histoire contemporaine nous rappellent aussi que nous, les mortels, ne sommes pas si différents des Dieux de la mythologie. Et que cela fait parfois froid dans le dos lorsqu'il évoque les violences au sein d'un foyer, les tueurs en série, les génocides, les différentes méthodes pour la peine de mort passées et encore actuelles (selon Amnesty International, 23 pays au moins en 2017 ont appliqué la peine de mort dont Les Etats-Unis, la Chine ou l'Arabie Saoudite)….
Certes, il m'a paru étonnant de me voir apprécier le travail et la création de bon nombre de ces artistes alors qu'il s'agissait uniquement de représentations de crimes et de morts, bien loin de la douceur des impressionnistes ou de l'onirisme des préraphaélites ou encore de l'enchantement des couleurs d'un Pollock ou d'un Zao Wou-ki.
Mais ces tableaux sont notre histoire, notre ADN. Il est d'ailleurs rappelé en début d'ouvrage que le crime fait partie de notre société : « une société qui en serait exempte est tout à fait impossible » selon le sociologue Durkheim. Tout comme nous allons voir des expositions de tableaux qui n'ont pas forcément de peinture rouge sang mais sont aussi beaux et terriblement sombres par leur réalisme social et tragique (la période bleue de Picasso –maladie, pauvreté-, Guernica de Picasso encore, les dessins collés sur les murs d'Ernest Pignon-Ernest, les oeuvres humanistes et écologiques de Frans Krajcberg, etc.).
En plus de la qualité de ces oeuvres et du travail d'archive et de criminologue réalisé par l'auteur, j'ai pris aussi plaisir bien entendu à me remémorer les histoires d'amour, les personnages mythologiques et les tragédies les plus célèbres représentées : la guerre de Troie-Hélène, Agamemnon et Clytemnestre, Sarpédon (fils de Zeus)-, Orphée et Eurydice, Méduse, les danaïdes et tant d'autres encore.
Cela me paraît d'ailleurs une bonne façon d'amener les (grands) adolescents à s'intéresser à l'Art et arriver les emmener aux musées grâce à cette approche différente des oeuvres d'art. Pour ma part, j'ai éprouvé comme une sorte de satisfaction de me sentir un peu plus « cultivée » à la fin de cet essai.
A ma prochaine escapade au musée d'Orsay, il est fort à parier que je ne me contenterai pas de faire l'exposition en cours. Dans les dédales du musée, je partirai à la recherche de ces oeuvres présentées, en m'arrêtant plus longtemps devant ces tableaux, souriant peut-être en croyant que mon oeil est plus aiguisé et que je suis à même de mieux apprécier et les comprendre, me prenant presque pour un policier aguerri devant une scène de crime, sur les traces du coupable.
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Je remercie vivement Babelio et les éditions le Passage pour ce bel ouvrage reçu dans le cadre de Masse critique.

"Scènes de crime à Orsay" est le résultat d'une idée lumineuse, à savoir décortiquer, telle une fine équipe d'experts en enquêtes criminelles, certaines des grandes oeuvres représentant un meurtre, exposées au musée d'Orsay.
Contexte historique et culturel, enjeu politique, coupables, arme(s) du crime et mobiles nous sont présentés d'une manière ludique et agréable. J'ai également particulièrement aimé le fait que l'auteur se serve de chaque tableau comme illustration des différents types d'homicides existants (crime passionnel, peine de mort, fratricide, meurtre domestique, martyre etc...)
L'auteur fait régulièrement des zooms et gros plans sur certains détails des tableaux ou sculptures sur lesquels mes yeux de novice n'auraient pas accrochés et qui seraient donc passés totalement inaperçus ou dont je n'aurai pas compris la référence ou la signification sans ceux-ci.

L'écriture n'est pas transcendante, mais les pointes d'humour, les anecdotes truculentes, les points sémantiques de criminologie et médecine légale, mais aussi les détails sur le contexte de réalisation des différentes oeuvres qui parsèment le récit sont grandement appréciables, et contribuent à rendre cette lecture enrichissante. Saviez-vous que la sculpture de Jean-Baptiste Carpeaux, "Ugolin" aurait pu rester inachevée car jugée démesurée et ainsi privée de son financement ? Aviez-vous remarqué la jeune fille entourée d'un serpent, au premier plan de "La Mort d'Orphée" d'Émile Lévy, référence directe à la mort d'Eurydice, l'épouse d'Orphée, mordue par une vipère le jour de leurs noces ?

L'auteur se sert également de ces représentations du crime pour rédiger un véritable essai sur l'attirance que les hommes ont, de tout temps, manifesté, et ce même malgré eux, pour la violence et les crimes.

Il existe également un premier volume "scènes de crime au Louvre" qui suit le même concept, mais cette fois avec les scènes de crime exposées au Louvre, et qui, à mon avis, doit être tout aussi intéressant.

Un beau livre qui ravira les admirateurs d'art, curieux de découvrir les secrets des scènes de crime en peinture.
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critiques presse (2)
LeMonde
17 décembre 2018
Scènes de crime à Orsay peut se lire comme un excellent polar, chaque œuvre tenant le rôle d’une énigme à résoudre. Le lecteur osera-t-il s’aventurer au-delà de la beauté d’un Rodin, ne pas se laisser éblouir par les couleurs d’un Lévy, entrer dans l’esprit du créateur et découvrir le mobile derrière l’acte ?
Lire la critique sur le site : LeMonde
LePoint
12 décembre 2018
La méthode de Markogianakis, enquête dite « criminalistique », à la croisée des techniques médico-légales et de l'histoire de l'art, inventorient les œuvres les plus violentes de Rodin, Moreau ou Cézanne ; celles où l'on se délecte de voir des martyrs expiant les maux des masses, des émotions paroxysmiques gravées pour l'éternité sur les visages, le vice et la cruauté mêlés...
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Les Romains ont emprunté la peine du crucifiement à des civilisations plus anciennes. Mais bien qu’ils ne l’aient pas inventée, ils l’ont perfectionnée pour en faire une des méthodes d’exécution les plus lentes et les plus atroces qui soient. Comme la flagellation, le crucifiement était réservé aux non Romains, aux esclaves, aux rebelles et aux pires criminels.
Selon la rigueur de la flagellation préalable, la mort survenait en l’espace de quelques heures où pouvait prendre jusqu’à trois ou quatre jours. La position anormale du corps, la peau écorchée, exposée aux insectes et aux infections, les crampes, la fièvre, la faim et la soif faisaient souffrir le crucifié sans répit. Loin d’être anesthésiée par toutes ces souffrances, la victime conservait toute sa sensibilité et attendait désespérément que la mort vienne la délivrer par asphyxie, épuisement ou arrêt cardiaque.
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À l’époque médiévale, l’adultère était un délit. Et les femmes étaient punies bien plus sévèrement que les hommes. Jusqu’au XVIe siècle, les femmes adultères étaient tondues et fouettées avant d’être réduites en servitude dans un couvent jusqu’à la fin de leurs jours. Au XIXe et XXe siècles, cette peine fut peu à peu remplacée par l’emprisonnement. Leurs pendants masculins, quant à eux, écopaient d’une simple amende. Les preuves d’adultère étaient définies de façon floue. « Deux êtres, de sexe différent, enfermés dans une chambre à un seul lit suffit pour constituer le délit d’adultère. » La dépénalisation de l’adultère est récente, même dans le monde occidental. En France, l’adultère n’est plus un délit depuis 1975.
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Bien qu’elle ait eu une existence maudite, qu’elle ait été persécutée par les dieux et par les hommes, bien qu’elle ait été une tueuse en série qui assassinait les hommes en les pétrifiant du regard, Méduse était considérée dans l’Antiquité comme un symbole de chance. C’était un démon capable de vous protéger de tous les autres maux. C’est pourquoi son effigie orne beaucoup de pièces anciennes et de porte-bonheur.
En 1978, Méduse devint l’emblème de la nouvelle maison de couture Versace. Malgré l’immense succès de la marque dans les années 1980 et 1990, elle ne porta guère chance à son fondateur éponyme. Il fut assassiné en 1997 par un tueur en série.
Gianni Versace serait-il la dernière victime de la vengeance de Méduse ?
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Le comportement des foules, particulièrement lorsqu’elles sont guidées par un chef charismatique, se caractérise par une perte de responsabilité individuelle et de conscience de soi. La désindividualisation abolit les freins et les inhibitions et peut entraîner chez une personne une surexcitation et des comportements violents qu’elle ne présenterait pas si elle agissait seule. D’après Gustave Le Bon, esprit universel du XIXe siècle, les hommes civilisés se transforment en barbares quand ils sont en groupe. Ils perdent leur identité personnelle et sous l’influence de la psychologie des masses, ils sont susceptibles d’adopter un comportement irrationnel qui peut aller jusqu’à la folie.
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D’après des études, plus de 90% des tueuses en série connaissent leurs victimes et la moitié environ assassinent leurs enfants. Bien qu’elles soient généralement motivées par l’appât du gain, certaines tuent pour attirer l’attention ou la compassion. Souffrant du syndrome de Münchhausen par procuration, ces femmes recherchent la « récompense » émotionnelle qu’elles reçoivent quand les gens qu’elles aiment sont malades ou meurent.
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Vidéo de Christos Markogiannakis
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