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3,91

sur 2308 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Vera et Yanis forment un couple depuis dix ans. Ils sont très amoureux, ont trois enfants.
Yanis travaille avec le frère de Vera comme associé.
Luc est le cérébral, il dessine les plans des constructions, gère les finances. Yanis crée les projets, il est essentiellement imaginatif, manuel et courageux.
Leur association bat un peu de l'aile. Yanis voudrait avoir plus d'importance quand surgit un certain Tristan qui va attirer Yanis dans un projet de concept store. Yanis va lâcher son associé et beau-frère pour travailler en indépendant, financé par ce Tristan sorti d'on ne sait où.
Tout va tourner mal, le couple aussi.
Ils éprouvent un amour solide pourtant. Est-ce récupérable ?
Ce qui m'a plu dans le roman, c'est le côté plausible des personnages.
Yanis, très sympathique, voulant montrer à tout prix, à ses enfants un père qui a "réussi" matériellement, voulant offrir une vie confortable à Véra, sa femme.
Véra qui abandonne son frère, sa meilleure amie pour appuyer le projet de son mari, pour qu'il prenne confiance en lui.
Les autres personnages, Luc, Charlotte, Tristan, sont très vrais également.
Je suppose que cette fine analyse vient de la formation de l'auteure Agnès Martin-Lugand en tant que psychologue ou de son talent simplement.
Non seulement, l'analyse est fine mais elle donne parfaitement vie à ses personnages.
J'aurais dû donner 5 étoiles au livre mais je l'ai lu trop vite car j'étais très impatiente de savoir ce que Yanis allait devenir et je voulais connaître la clé du personnage de Tristan.
J'aime prendre le temps de lire et savourer mes lectures.
Ici, je me suis fait happer jusqu'à pas d'heure.
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Le club des lecteurs de ma médiathèque a repris et, avec lui, ses lectures variées vers lesquelles je ne me serais pas forcément tournée… Pourtant, comme souvent avec la sélection proposée, j'ai fait une bonne découverte avec ce titre qui, hélas, m'a rappelé la chanson « Cargo de nuit » d'Axel Bauer non-stop… Croyez-moi, cette chanson sans arrêt pendant deux jours qui ressurgit à chaque fois que je voyais ces mots, il y a de quoi péter une durite… C'est pourtant une belle façon de dire « je t'aime » entre les deux personnages principaux, Yanis et Véra, dont le quotidien va être mis à rude à épreuve. Tous deux sont des protagonistes qui ont su me toucher et m'inquiéter. On les découvre fusionnels, amoureux, complices et heureux… Jusqu'à ce que certaines tensions viennent noircir le tableau. Luc, le frère de Véra et collaborateur de Yanis, va rendre la vie dure à ce dernier qui va envisager de prendre le large afin de se mettre à son compte… Et c'est là que le personnage de Tristan intervient. Gentil, généreux et attentionné, il va aider financièrement Yanis afin que celui-ci puisse monter sa boîte dans le bâtiment. Il semble très intéressé par l'investissement et le talent de Yanis et va être aux petits soins avec Véra ainsi que leurs trois enfants… Malheureusement, c'est très vite la descente aux enfers pour ce couple qui va mal vivre ce changement de travail et l'omniprésence étrange de cet ami charitable. Vous voyez déjà où tout cela va aboutir, n'est-ce pas ? Rien qu'avec ces personnages, on devine ce qu'il va se passer… Et c'est le gros reproche que j'ai à faire sur ce livre : il n'y a aucune surprise ! Même si le reste m'a plu, le scénario est bien trop transparent ! le pire, c'est que Véra dit elle-même que Tristan est trop généreux pour que ce soit normal… Sans parler de son frère ou de sa meilleure amie qui essayent (en vain) de l'avertir. Puisque que tous ont tous des doutes au sujet de Tristan, pourquoi vont-ils dans son jeu ? Il y a des paires de claques qui se perdent…

Agnès Martin-Lugand a une belle plume simple, travaillée, agréable et fluide. Malgré quelques longueurs, je suis aisément rentrée dans l'histoire et n'ai pas voulu lâcher ce roman dont je voulais connaître la conclusion. Les protagonistes sont crédibles et bien dépeints, ce qui permet un attachement assez rapide. La narration alternée entre le couple permet d'avoir une vision d'ensemble. C'est sans doute pour ça que j'ai apprécié le livre dans son ensemble : j'ai aimé Véra, Yanis et leurs bouts de chou (l'adorable Violette, le petit Joachim lucide et compréhensif ainsi que le jeune Ernest). J'étais peinée pour cette famille qui a toujours connu le bonheur et la stabilité. Au début du livre, leur quotidien était vraiment parfait… Ce fut un véritable crève-coeur de voir le mensonge s'immiscer entre eux, suivi par l'alcool à profusion et la cigarette… D'autant plus que cette chute est lente, progressive et efficace… On en vient à se demander comment Véra ou Yanis vont faire pour s'extirper de ce bourbier. de plus, il fut impressionnant de voir à quel point certains personnages sont manipulateurs et sans vergogne !

Même si on connaît la trame scénaristique rien qu'en lisant le résumé et que l'on devine tout de A à Z, j'ai été prise par cette histoire qui m'a occupée l'esprit le temps du week-end… Ces deux narrateurs sont vraiment touchants et attachants. Si vous cherchez un récit bien écrit mettant en scène un couple amoureux qui va passer par tous les états, n'hésitez pas à découvrir ce titre. Ceux qui aiment les textes mettant en avant la manipulation devraient également trouver leur compte. À l'inverse, si vous souhaitez une histoire originale et surprenante, passez votre chemin, car tout est tissé de fil blanc… Sur ce, je vais écouter une ultime fois « Cargo de nuit » en espérant m'exorciser une bonne fois pour toutes…
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Agnès Martin-Lugand a le don de choisir les titres de ses romans. Ils piquent ma curiosité et me donnent immédiatement envie de les lire.
Alors, quand, en plus, ce titre me fait penser aux paroles d'une chanson ("cette machine dans ma tête" - "Cargo de nuit" d'Axel Bauer), je ne peux évidemment pas passer à côté.
D'autant plus si le thème principal est, comme l'annonce la 4ème de couverture, la volonté de s'épanouir professionnellement :
"Yanis et Véra s'aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Mais Yanis, autodidacte talentueux dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse le chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin. Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Saura-t-il échapper à une spirale infernale ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ?"

Avec "J'ai toujours cette musique dans la tête", cette auteure nous propose un roman plaisant, que j'ai refermé avec un petit pincement au coeur. Cette histoire pleine d'amour et de trahisons, de manipulations et d'amitié, m'a en effet beaucoup touchée : elle montre l'importance de se recentrer sur l'essentiel, sur "nos essentiels".

Les personnages sont très crédibles. Ce sont des gens comme nous, vulnérables et faillibles, décrits avec humanité et réalisme, ce qui suscite chez le lecteur identification et attachement.

J'aime le style de cette romancière, sensible, poétique, fluide et précis.
Le choix d'une narration alternée entre Véra et Yanis permet d'avoir aussi le point de vue masculin et bien sûr une vision d'ensemble.

En résumé, j'ai trouvé cette lecture agréable. L'histoire est un peu lente au début, mais devient captivante en cours de route. J'ai apprécié que, dès les premières lignes, une sensation de malaise se dégage. 
Et, même si on comprend rapidement comment cela va évoluer, j'ai suivi avec plaisir les aventures des protagonistes. Pour moi, l'intérêt de ce récit réside surtout dans la façon insidieuse dont la situation se met en place, dans la réaction des uns et des autres, et dans les choix que vont faire les personnages...
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Yanis et Véra forment un couple heureux avec leurs trois enfants. Yanis travaille comme entrepreneur dans le BTP avec Luc, le frère de Véra. Yanis fait la connaissance de Tristan pour qui il conçoit un projet hors du commun mais Luc n'approuve pas ses idées. Yanis décide de monter sa propre affaire et de concrétiser le projet de Tristan qui devient très proche de la famille. Yanis se donne à fond dans son travail, ce qui n'inquiète pas au début Véra mais face aux absences inexpliquées de plus en plus fréquentes de son mari, elle se met à se poser des questions et découvre la vérité. Leur couple est gravement en danger, Yanis et Véra se séparent. Arriveront-ils à se pardonner et à se retrouver ?

Je suis une grande fan d'Agnès Martin-Lugand dont j'ai lu tous les romans depuis leur parution. Celui-ci m'avait jusqu'à présent échappé car le résumé ne m'avait pas spécialement attirée pendant très longtemps. Je me suis finalement décidée à lire ce roman et je ne le regrette pas du tout.
Celui-ci est bien différent des autres livres de cette auteur par son thème notamment, mais je l'ai lu avec plaisir et je l'ai trouvé très addictif et très prenant. Je ne m'attendais pas du tout à une telle tension qui monte crescendo dans ce roman.
La fin m'a vraiment étonnée avec ce tel retournement de situation, c'est vraiment bien fait car on ne se doute de rien jusqu'à la fin.
Ses personnages, comme souvent dans les romans d'Agnès Martin-Lugand , paraissent très vraisemblables, ils nous ressemblent beaucoup et on éprouve vite de l'affection pour eux ou parfois des sentiments plus nuancés.
Ce roman a donc été une belle surprise pour moi à côté de laquelle j'ai failli passer.
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J'ai trouvé ce livre très intéressant : on ne se rend pas forcément compte qu'on s'est engagé sur une pente glissante ou alors on s'illusionne à force de vouloir cacher aux autres la situation dans laquelle on se trouve. Jusqu'au moment où la vérité et la prise de conscience éclatent, non sans heurts.
C'est là qu'on sait sur qui on peut compter et quelles sont les personnes que l'on aurait dû fuir au lieu de leur ouvrir la porte.
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J'ai toujours cette musique dans la tête est un bon roman, comme tout ceux de l'auteure, dirais-je :)
J'aime beaucoup les romans de Agnès Martin-Lugand, et celui ci ne m'a pas déçu.
J'ai beaucoup aimé le couple de Yanis et Véra, ils sont très touchants. Il est normal que Yanis en ai marre de son travail, qu'il souhaite relever de plus gros défis et se lance à son compte. Mais comment imaginer les intentions de Tristan, ce nouvel ami qui leur veut du bien...
L'histoire est intéressante, c'est bien ficelé et j'ai trouvé l'écriture très agréable.
Ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai aimé ma lecture, et je mets quatre étoiles :)
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Un bon roman. le cinquième de l auteure si je ne me trompe pas. Et un des meilleurs selon moi. On retrouve vera et Yanis, un couple normal et aimant avec leurs 3 enfants, dans leur quotidien parisien.
Yanis va prendre un virage professionnel qui va mettre en péril l equilibre de la famille et du couple.
Les personnages sont attachants et authentiques, j ai prit beaucoup de plaisir à cette lecture.
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Véra et Yanis forment un couple uni et heureux. Ils ont la quarantaine et trois enfants. Véra travaille dans une agence de voyages et Yanis dans le cabinet d'architecte du frère de Véra, Luc. Yanis est un autodidacte : il n'a pas les diplômes de Luc mais il a de l'or dans les mains et il est très créatif. Tout serait parfait si, depuis quelque temps, Yanis ne se sentait étouffer sous les ordres de Luc qui ne cesse de le rabaisser. Un jour, un nouveau client se présente au cabinet, un certain Tristan, et il tombe immédiatement sous le charme de Yanis. Son enthousiasme communicatif fait mouche et Tristan décide de lui confier son projet immobilier. Luc laisse Yanis travailler dessus pour finalement lui annoncer qu'il refuse ce contrat. C'est la goutte d'eau pour Yanis qui, soutenu par Tristan et Véra, démissionne, se brouille avec Luc, et s'installe à son compte pour mener à bien le projet de « concept store » souhaité par Tristan. Yanis vole enfin de ses propres ailes. Il est débordé et est donc beaucoup moins présent mais Véra est prête à l'accepter et à le faire comprendre aux enfants tant elle est fière de son mari. En parallèle le couple lie une vraie amitié avec Tristan, malgré les réticences premières de Véra. A nouveau tout semble parfait jusqu'à ce que Véra découvre que, si Yanis a bien réalisé un concept store magnifique pour Tristan, il s'est aussi couvert de dettes. Véra est perdue, elle ne comprend pas comment il a pu en arriver là et surtout pourquoi il n'a pas partagé ses difficultés avec elle. le couple vacille et Tristan est de plus en plus présent, trop présent…Véra et Yanis vont-ils surmonter toutes ces difficultés ? Qui est réellement Tristan ? Quel rôle a-t-il joué dans toute cette histoire ? A vous de le découvrir. J'avais eu quelques réserves avec les romans précédents d'Agnès Martin-Lugand. Je trouve celui-ci plus abouti notamment dans l'analyse de la psychologie des personnages qui sont beaucoup moins caricaturaux que dans ses précédents textes. Néanmoins l'engrenage infernal dans lequel le couple est happé aurait mérité d'être mis en lumière un peu plus tôt dans le roman et du coup d'être un peu plus fouillé, plus détaillé. J'ai ressenti la même chose concernant le personnage de Tristan dont la psychologie aurait pu être plus creusée (l'auteur aurait gagné à se mettre aussi dans sa tête et non seulement dans celles de Véra et Yanis).
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..
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Une très belle écriture comme d'habitude avec Agnès Martin-Lugand. Des personnages aux caractères forts, bien détaillés dans leurs excès et dans leurs sentiments. J'ai lu dans d'autres critiques que l'histoire était cousue de fil blanc, c'est vrai qu'on peut imaginer sa trame mais j'ai été surpris, arrivé à la moitié du livre d'entrer dans un thriller psychologique. Au moment où Yanis avoue au lecteur ses problèmes, le livre bascule. Avant on assistait un peu en voyeur à la réussite d'un couple très sympathique qui vivait un bonheur presque trop parfait. le rythme du livre change complètement, les pages se tournent plus vite et on entre dans une tout autre histoire. Il est vrai que la fin se déroule un peu trop vite, mais c'est peut-être aussi parce qu'on est arrivé sur un « page turner ». Mais je n'ai pas identifié la musique qu'ils ont en tête !
Un roman qui se lit déjà comme un scénario et qui aborde un problème majeur pour tous les jeunes couples. Quels choix fait-on entre sa vie professionnelle et sa vie familiale. Ou sont les limites de ces deux vies ? Doit-il y avoir une frontière et jusqu'où peut-on cacher ses problèmes entre elles ?
L'écriture est toujours aussi fluide, un excellent moment en compagnie de l'auteure.
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Je n'avais pas encore lu "j'ai toujours cette musique dans la tête" qui était dans ma pal depuis pas mal de temps.
Et comme j'avais été déçue par le dernier roman d'AGNES MARTIN LUGAND j'avais envie d'amener celui là en vacances en espérant passer un bon moment.

Ce fut le cas, à tel point que je n'ai pas pu m'en décoller, je l'ai lu en deux jours. Il est vrai que c'est un peu cousu de fil blanc, mais j'ai retrouvé une sensibilité dans les personnages de Yanis et Vera que je n'avais pas ressenti lors de son dernier roman.

C'est donc pour moi plutôt positif, et j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Ca m'a permis de passé un bon moment, et c'est tant mieux !
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