>
Quel titre trompeur !
J'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un roman de type "eau de rose" et j'ai bien failli ne pas en entreprendre la lecture.
En réalité nous sommes dans l'Espagne du sud au début du XXème siècle. Une Espagne qui paraît moyenâgeuse, ou les femmes ne se montrent que lorsque c'est nécessaire, sinon elles seront vite cataloguées voire rejetée.
Les hommes, eux, sont très occupés à organiser des combats de coqs, espérant faire fortune alors qu'ils ne font que creuser la dette du foyer.
Dans ce contexte, Frasquita, couturière, à certains dons transmis de mère en fille dans la famille, elle est capable de recoudre tous les tissus : naturels, modernes mais aussi humains, sans qu'il ne subsiste de trace de couture.
Complétant cela par un apprentissage des vertus des plantes, elle se sent assez forte pour se prendre en charge. Elle va braver toutes les convenances et part sur les routes avec ses enfants, vers le sud, laissant son mari à ses coqs.
De village en village, elle subsiste en "rendant service" et c'est l'occasion de rencontrer des personnages qui pourraient être issus de la "Comedia d'ell Arte" ou de la cour des miracles en pleine révolution.
C'est un conte surréaliste, fantastique que nous propose l'auteur et on entre rapidement dans le jeu.
On ne sait pas toujours où l'on va mais on ne s'ennuie jamais de la découverte
Critique de Epictete
Quel titre trompeur !
J'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un roman de type "eau de rose" et j'ai bien failli ne pas en entreprendre la lecture.
En réalité nous sommes dans l'Espagne du sud au début du XXème siècle. Une Espagne qui paraît moyenâgeuse, ou les femmes ne se montrent que lorsque c'est nécessaire, sinon elles seront vite cataloguées voire rejetée.
Les hommes, eux, sont très occupés à organiser des combats de coqs, espérant faire fortune alors qu'ils ne font que creuser la dette du foyer.
Dans ce contexte, Frasquita, couturière, à certains dons transmis de mère en fille dans la famille, elle est capable de recoudre tous les tissus : naturels, modernes mais aussi humains, sans qu'il ne subsiste de trace de couture.
Complétant cela par un apprentissage des vertus des plantes, elle se sent assez forte pour se prendre en charge. Elle va braver toutes les convenances et part sur les routes avec ses enfants, vers le sud, laissant son mari à ses coqs.
De village en village, elle subsiste en "rendant service" et c'est l'occasion de rencontrer des personnages qui pourraient être issus de la "Comedia d'ell Arte" ou de la cour des miracles en pleine révolution.
C'est un conte surréaliste, fantastique que nous propose l'auteur et on entre rapidement dans le jeu.
On ne sait pas toujours où l'on va mais on ne s'ennuie jamais de la découverte
