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3,88

sur 51 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La quatrième de couverture de ce livre m'avait tapé dans l'oeil, mais je n'étais pas sûre de trouver mon bonheur dans cette lecture. J'ai donc été soufflée par la qualité de ce récit.

L'héroïne, Maïa, est charismatique et, malgré son jeune âge, elle n'accepte pas facilement de se laisser abattre et elle fait preuve de perspicacité. Les personnages qui l'accompagnent dans son aventure sont tout aussi intéressants. Ils possèdent chacun leur propre histoire et leur propre raison d'agir. Cet ensemble donne au récit une belle profondeur.

Mais, la partie la plus intéressante de ce roman est l'univers postapocalyptique imaginé par l'auteur. le récit se construit, en effet, autour d'une dictature militaire. Un axe intéressant puisqu'il permet de développer toutes les dérives de ce type de gouvernement : culte de la terreur, manipulation de la population par la presse, exécutions sommaires, etc.

Autre point intéressant, le découpage du roman est un compte à rebours, car l'héroïne n'a que peu de temps pour trouver l'Enfant papillon. L'histoire est donc bâtie sur quelques semaines ce qui permet à l'action d'être très présente et évite au lecteur de se lasser ; un point plus que fort pour un roman jeunesse de 400 pages.

En bref, un roman coup de coeur que je vous conseille chaudement.
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J'avais très envie de découvrir L'enfant papillon, cette dystopie à la française. Etant une inconditionnelle du genre, j'ai désormais beaucoup d'attentes. Il y a tellement de titres sur le marché qu'une dystopie doit, pour me plaire, se démarquer. L'enfant papillon a été une grosse surprise. J'ai été totalement embarquée par l'auteure et les personnages!


Maïa, dix-sept ans, doute depuis toujours de l'Histoire qu'on lui a enseignée. Elle vit cloîtrée dans sa ville, sans possibilité de franchir le mur qui la sépare de l'Extérieur. L'armée punit sévèrement chaque individu qui essaierait de se procurer des informations sur l'extérieur de la ville. La population doit rester enfermée car ces gens seraient les seuls à avoir survécu au virus et ils
Notre héroïne est une rebelle et elle officie avec son mentor, le meilleur ami de son père décédé : Dimitri. Ensemble et ce, depuis trois ans, ils cherchent une faille dans le mur, pour s'échapper. Selon Dimitri, un seul individu a réussi à sortir : l'enfant papillon. Malheureusement pour Dimitri, il est pris en flagrant délit de vol de documents secrets et condamné à la peine capitale. L'emprisonnement ? Non. La mort ? Non plus. Dans cet Etat dictatorial, les criminels reçoivent le Châtiment : ils sont torturés, durant vingt-quatre heures, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de leur corps... et de leur âme.
Maïa évolue donc dans un environnement dangereux. Elle fait partie de l'armée mais il ne s'agit que d'une couverture qui lui permet de mener ses recherches. Lorsque Dimitri est capturé, elle va devoir faire équipe avec un assassin et un Lazul, une "sous-espèce", détestée par la société. Les lazul sont des êtres humains qui n'ont pas résisté au virus. Les dirigeants et la population leur vouent une haine farouche et les laissent dans la misère, jusqu'à ce que la maladie et la mort se chargent d'eux.


L'univers de Gabrielle Massat est sombre et violent. Elle a su créer une ambiance particulière et une sentiment de malaise chez le lecteur. Pourquoi autant d'angoisse pour Maïa et les autres ? Parce que, dès le début, l'auteure s'assure que nous aimions ses héros. Nous nous sentons proches de Maïa, qui rêve de liberté, de Nate, en quête de reconnaissance et d'attention, de Dimitri qui ferait tout pour la fille de son ami et même de Zephyr, qui s'éloigne chaque jour de son humanité. Les héros sont forts et plein de vie. On tremble pour eux, à chaque page. le fait que toute l'histoire se déroule dans la ville close nous donne une sensation de huit-clos, d'enfermement et de tension. Comme nos héros, nous étouffons sous le poids des mensonges du gouvernement. Que se passe-t-il réellement à l'extérieur ? Qui est cet enfant papillon ? Des questions tourbillonnent dans notre esprit, jusqu'à la fin... et même après!


J'ai adoré Maïa et sa détermination sans faille mais celui qui m'a le plus touchée, c'est Nate (Nathanaël). En tant que Lazul, il est détesté et considéré comme un sous-homme. Maïa ne le traite pas différemment au début, avant d'ouvrir les yeux, d'oublier le bourrage de crâne pour se faire elle-même une opinion. Les sentiments arrivent petit à petit bien que leur relation soit très compliquée. Nate se sait condamné, il ne vivra pas longtemps. La romance est belle, émouvante et juste. Au milieu de ce régime inhumain et totalitaire, Maïa va tomber amoureuse. Ses sentiments pour un Lazul (chose interdite) seront déjà une première liberté.
J'ai eu un coup de coeur pour ce roman mais j'ai besoin d'une suite! L'univers est riche et Gabrielle Massat nous laisse avec des milliers de questions en tête! Que vont devenir les personnages ? Comment va évoluer la romance ? J'aime les one-shot mais L'enfant papillon mérite un second tome! Je resterai horriblement frustrée si l'histoire s'arrêtait là !


Pour conclure, j'ai été littéralement envoûtée par la plume de Gabrielle Massat. J'ai lu ce livre d'une traite, jusqu'à une heure avancée de la nuit. Peu importe la fatigue, ce roman m'a obsédé! Fans de dystopies, qu'attendez-vous ?


❤❤❤❤❤
Coup de coeur !

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Ce roman est une pépite !

Je n'ai pas d'autre mot et je suis réellement surprise qu'il ne soit pas plus connu.

Gabrielle Massat nous entraîne, avec sa plume très fluide et imagée, dans un monde post-apocalyptique qui fait froid dans le dos. Une Cité où il ne fait pas bon être un dissident, ni un criminel, ni différent… Une Cité où une violence indicible est considérée comme de la compassion…

Pourtant, au-delà de cette brutalité, l'auteure nous parle aussi d'idéaux, de liberté, de personnes prêtes à se sacrifier pour leur prochain ou pour leurs idées, d'acceptation, de lutte et d'amour. Tout cela concentré dans une course contre la montre qui ajoute du piquant au récit sous la forme d'un chronomètre rappelé à chaque début de chapitre.

Si le début est un peu confus, dès que les enjeux se mettent en place, j'ai eu beaucoup de mal à poser ce livre qui se lit très bien et très vite. Les personnages sont attachants et possèdent des caractères vrais et affirmés. On espère, on tremble et on souffre avec eux.

Mon seul petit bémol, c'est la fin, un peu trop rapide, des évènements qui se résolvent trop vite, après plus de 350 pages de difficultés. Et puis l'épilogue ne nous en apprend pas assez ! D'où ma question en refermant le livre : une suite est-elle prévue ?

En tout cas, ce roman mérite vraiment d'être plus renommé, et je le conseille vivement à tous les amateurs de science-fiction/dystopie young adult, et même aux autres, tiens !
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"Ça faisait un petit moment que je n'avais pas lu de dystopie, genre littéraire que j'adore. Je me suis donc plongée avec plaisir dans ce roman d'une auteure française finaliste du tremplin Black Moon.

Suite à un virus, Maïa, dix-sept ans, vit au sein de la Cité qui est clôturée par des murs. Impossible de sortir de cette Cité, de voir s'il existe un monde extérieur ou pas. le gouvernement militaire transmet pourtant des messages de promesse de libération de l'Extérieur, mais la libération n'est jamais arrivée. Et pourtant, Maïa ne rêve que de ça : s'échapper de la Cité.

Alors que son mentor est arrêté et condamné pour trahison à cause de Maïa, elle doit accélérer son enquête et trouver comment s'échapper. Ainsi, elle sauvera son mentor et partira avec lui, loin de la Cité. Ayant besoin d'aide, elle se tournera vers le ghetto pour en obtenir. Elle fera la connaissance de Zéphyr, un tueur à gages et de Nathanaël, un jeune homme contaminé par le virus. Ensemble, ils partiront, au péril de leurs vies, à la recherche de l'Enfant Papillon, la seule personne qui a réussi à franchir les murs de la Cité.

La couverture de ce roman m'a tout de suite attirée, je me suis donc plongée avec plaisir dans son histoire. J'en attendais rien de spécial et je ressors ravie de ma lecture car j'ai passé un très bon moment de lecture. Je vous le dis tout de suite : une fois plongée dans l'histoire, on n'a pas du tout envie de la lâcher. On tourne et tourne les pages et hop, l'histoire est finie, sans s'en rendre compte. le compte à rebours au début de chaque chapitre n'aidant pas à lâcher le livre ^^

L'écriture de l'auteure est fluide et addictive. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! de l'action, des révélations, du suspens, du stress… Une seule chose m'a un peu gênée lors de cette lecture, c'est la romance entre deux personnages (non, je ne dirai pas qui ! ;) ). Je ne la trouve pas assez « naturelle ».

Un petit mot sur les personnages : Maïa est une jeune fille attachante de par son histoire et sa personnalité. Elle est combattante, va jusqu'au bout de ses projets. Zéphyr et Nathanaël sont des personnages intéressants et également attachants. Zéphyr a été torturé, Nathanaël est un lazul, c'est-à-dire qu'il porte le virus en lui ; il est détesté par tout le monde. Ce sont deux personnages blessés.

Pour conclure, je suis ravie d'avoir découvert Gabrille Massat et l'univers qu'elle a créé. Un roman que je vous conseille de découvrir :)

Je remercie les éditions Hachette pour cette jolie découverte dans le cadre de notre partenariat."
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Conquise dès la présentation des nouveautés Hachette par le combo couverture + résumé, j'ai aussitôt coché ce roman et je suis bien contente de l'avoir reçu, encore merci à Cécile pour sa confiance.

Nous voici donc au XXIIe siècle, dans un monde changé. Désormais une partie de la population vit enfermée derrière des murs électrifiés. La cité est divisée entre plusieurs castes, mais ceux que nous découvrons davantage sont les militaires et les Lazul, personnes touchées par le virus qui sont mises à l'écart, traitées en tant qu'esclaves. Nous découvrons donc notre héroïne, Maïa, jeune sous-lieutenant de 17 ans, et dès les premières pages l'action est là. En moins de dix pages, nous voyons son mentor, Dimitri, se faire arrêter pour trahison. Et aussitôt nous comprenons pourquoi, Maïa nous explique en quoi elle est responsable mais surtout comment elle va devoir le sauver. Comment alors qu'elle fait partie de l'élite, elle n'a qu'une chose en tête : s'échapper, fuir cette cité et trouver une faille dans le mur. Elle va alors rencontrer des personnages peu fréquentables mais tellement attachants. Assez vite, nous faisons connaissance avec Zéphyr, un tueur à gages plein de cicatrices, qui a subi le Châtiment – autrement dit la peine qui atteint Dimitri si Maïa n'arrive pas à la sauver. Zéphyr est attachant même si on en sait finalement assez peu sur lui, il a un côté protecteur envers Nathanaël qui ne peut que nous toucher. Justement Nate, un Lazul. Nous découvrons d'abord le personnage avec la vision de Maïa, qui le voit avec tous les a priori que l'on prête aux Lazuls. C'est à peine si elle le considère comme un humain. Et c'est dur à lire, on a envie de la secouer, c'est le personnage qui m'a le plus émue, qui m'a fait passer par beaucoup d'émotions. C'est vraiment un des points forts de ce livre, un personnage que l'on retient, auquel on repense. Et finalement ce trio est également un point fort, ils sont tous très différents les uns des autres, aussi bien physiquement que dans leur personnalité.

Le rythme du livre est également très justement dosé. Gabrielle Massat a choisi de nous faire vivre l'histoire avec un compte à rebours pour sauver Dimitri. Chaque chapitre nous rapproche du Châtiment et ainsi, la pression monte. de plus les chapitres sont vraiment très très courts, du coup on tourne les pages sans s'en rendre compte, en se disant « allez, encore un chapitre » et le livre se termine. de plus, c'est un one-shot, pas de trilogie (pour une fois !) même si à la fin on se pose quelques questions, à nous de nous imaginer la suite que l'on souhaite.

Gabrielle Massat a réellement su me conquérir avec ce roman, sa plume m'a emportée dans son univers en seulement quelques pages, les descriptions m'ont permis de visualiser totalement l'histoire. On peut facilement l'imaginer transposer en film. Alors oui, vous risquez de me dire « encore une dystopie ? », mais oui encore une dystopie ! Et une bonne en prime ! Et ça fait du bien ! Ne passez pas à côté de ce chouette roman, et embarquez vite avec Maïa, Zéphyr et Nate … Je vous assure que vous ne serez pas déçus ! Voici encore un roman découvert grâce au Tremplin Black Moon, finaliste du concours, et décidément, ce concours nous a apporté de jolies nouveautés !
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Le premier mot qui m'est venu à l'esprit en refermant ce livre ? GÉNIAL !
Puis, juste après un sentiment de peur, de frustration : "et s'il n'y a pas de tome 2 ?!!!". le titre du livre ne le précise pas et la fin laisse la porte ouverte à un tome 2 certes, mais pourrait tout aussi s'arrêter là... et là, je pousse un grand cri, un appel à l'auteur et l'éditeur "il faut un tome 2, un tome 3... Il faut une suite !!!"

Ce roman est composé en trois parties (même si les parties n'ont pas de nom dans le livre, la couverture nous l'indique clairement : chercher, se révolter et libérer). En début de chaque chapitre un compte à rebours nous indique les jours restant à notre pauvre Dimitri, avant la date fatidique de son Châtiment.
Cela nous met directement dans l'ambiance où tension est le maître mot de ce récit !!

(...)

Ce livre est hautement addictif !! Une fois commencé, il est impossible de le lâcher. Et les 100 dernières pages sont justes diaboliques !! La tension monte crescendo à mesure du temps et du compte à rebours qui s'écoulent ! C'est une course contre la montre, une course contre la vie !!
Nous sommes happés par une multitude d'actions. Tétanisés par de violents rebondissements. Scotchés et bluffés par des révélations aussi choquantes que surprenantes. Charmés par des personnages bouleversants et haut en couleurs. Ensorcelés par une écriture qui nous procure des émotions fortes et intenses.

Sincèrement la seule chose qui pourrait refroidir mes ardeurs, serait qu'il n'y ait pas de tome 2. Car avec cette fin, il y a tellement de possibilités que j'imagine déjà une suite sublime !! Et puis, j'ai besoin de savoir ce que deviennent nos héros que j'affectionne tout particulièrement.

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Je remercie les éditions Hachette pour ce nouveau partenariat, j'avoue que dès que je l'ai vu, j'ai craqué. le résumé promettait une intrigue palpitante, un univers dense, une bonne fiction en dystopie, des personnages intrigants, notamment cet Enfant Papillon. La couverture est splendide, je suis fan et il s'agit d'une auteure française, donc je n'ai plus hésité longtemps et je l'ai coché.

En le recevant, je me suis dit que c'était un très bel objet, soigné dans son esthétisme avec les changements de chapitres signifiés par cette bordure en barbelés ; chaque chapitre nous rapproche un peu plus de l'échéance imposée à Maïa, celle du Châtiment de son mentor. On voit ainsi les jours, puis les heures s'écouler, sans rien pouvoir faire, juste avancer pour connaître le fin mot. C'est un beau livre, certes, mais c'est également un bon livre, un petit coup de coeur pour ma part.

L'histoire est plutôt sympathique, on oscille intelligemment entre thriller et dystopie. le premier pour des raisons d'acharnement de la part des militaires, ils traquent ouvertement Maïa, la font suivre, la prennent en chasse. Notre héroïne fouille dans des dossiers interdits, elle puise dans les archives les connaissances nécessaires pour comprendre la Grande Epidémie, la Cité, son isolement dans cette ville, l'Extérieur, les Lazuls. Un véritable travail d'investigation est mené, une grande enquête que j'ai jugée très intéressante parce qu'elle nous permet d'en apprendre plus sur l'univers inventé par l'auteure. La dystopie est clairement annoncée, c'est un monde régi par les militaires, ils ont le pouvoir absolu, ils camouflent la vérité, excluant les Lazuls. C'est un monde contre lequel Maïa s'insurge peu à peu. Et l'on comprend ses raisons de s'insurger au fil du roman.

Je trouve que l'histoire est bien écrite. Les personnages s'affinent au fur et à mesure qu'ils vivent des événements forts, la psychologie se révèle petit à petit, le passé se voit exposer page après page, sans jamais recevoir trop d'informations d'un seul coup. Que Maïa soit une rebelle, on le voit souvent dans la dystopie, elle est l'élément perturbateur causant toute une effusion. En revanche, ses motivations deviennent de plus en plus claires au fil des chapitres, il y a une histoire de famille, de vérité. Je me doutais de la tournure de certains événements, mais d'autres furent de grandes surprises. J'avais un peu peur de finir le roman, de savoir ce qui allait leur arriver à ces personnages.

L'épilogue aurait pu être plus affiné, mais sincèrement, l'intrigue est très agréable à suivre, il y a de la tension, des remises en questions et une grande part de philosophie. La liberté, la vérité, s'interroger, l'auteure parvient à nous faire réfléchir à travers ses personnages et ce qui leur arrive. J'ai adoré cet univers sombre, mature et tendu. Il est bien décrit, l'atmosphère est bien rendue, c'est un des atouts majeurs du roman, il possède une ambiance singulière qui lui est propre. La plume de Gabrielle Massat est fine, précise et simple, concise. Les dialogues comme les descriptions donnent l'essentiel pour capter les émotions, les personnalités, les lieux sans trop en faire. le monde inventé par elle est captivant à appréhender, je suis restée admirative des notions, de la hiérarchie militaire, de cette légende de l'Enfant Papillon. le roman se suffit à lui-même, mais si l'auteure souhaite poursuivre cet univers avec d'autres récits, je serais ravie d'en apprendre plus sur ce monde, la Cité est fascinante à voir, avec son ghetto, les Lazuls en particulier.

Quant aux personnages, j'ai de suite accroché. Ils sont faciles à suivre, l'on s'attache même à certains d'entre eux, j'ai mes chouchous, ils sont fouillés et sympathiques. Un vrai régal, c'est l'autre force du roman en plus de son atmosphère, ce sont ses protagonistes (principaux comme secondaires). Maïa est une jeune fille forte, avec sa fragilité et sa douceur, elle est pétrie de préjugés qu'elle apprend à casser. On apprend que depuis le départ, en dépit de quelques notions, elle n'a jamais cessé de s'interroger sur son monde. Elle est intéressante à voir évoluer. Mes coups de coeur vont à Zéphyr, le tueur à gages et pour Nathanaël, le Lazul. J'adore leurs noms, leurs histoires, leurs personnalités, ils sont radicalement différents l'un de l'autre et pourtant, leur complicité m'a de suite plût. Ils sont géniaux et attachants, j'adore. Dimitri est lui aussi captivant à suivre, Big d'm'a souvent surprise, je ne m'attendais pas à ce qu'il ait ce rôle. Quelques militaires sont détestables, le père de Maïa est attachant, et d'autres deviennent surprenants.

En conclusion, je dois dire que j'ai littéralement adoré ce roman et malgré le fait que l'épilogue me laisse sur ma faim, j'avoue l'avoir lu en peu de temps tant j'étais plongée dedans. L'envie de connaître cet univers sombre et inquiétant était tout aussi forte que celle de connaître la destinée des personnages principaux. Ces derniers sont attachants et sympathiques à suivre, la plume de Gabrielle Massat est un ravissement dans sa fluidité, l'intrigue est prenante et tendue. C'est un très bon roman de dystopie, je n'ai pas été déçue, j'adore son côté atypique, il change des dystopies que j'ai lues. Merci Hachette pour cet envoi, c'est un beau coup de coeur.
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Ce roman a immédiatement attiré mon attention. Je ne sais pas exactement pourquoi je me suis dit qu'il allait être absolument génialissime, parce que le résumé n'est pas si différent que ça de celui des dystopies classiques, mais pour une raison quelconque, il m'a irrésistiblement attirée. Et en effet, j'ai beaucoup aimé. Pas de gros coup de coeur, mais j'ai passé un excellent moment avec ce roman qui se lit à la vitesse de la lumière.

Dans un lointain futur, l'humanité a été décimée par une épidémie. Ceux qui y ont réchappé sont désormais confinés dans une Cité emmurée, sans possibilité d'en sortir. C'est là que l'on rencontre notre héroïne, Maia. Elle fait partie des autorités puisque qu'elle est sous-lieutenant dans l'armée, mais elle nourrit un profond désir de voir ce qui se trouve de l'autre côté des murs entre lesquels elle est enfermée. Et lorsque Dimitri, son mentor, est arrêté pour trahison et condamné au Châtiment (aka une séance de torture), elle a trente jours pour trouver comment sortir, et ainsi le faire s'évader.

Une population enfermée dans un espace restreint, un monde extérieur ravagé par un virus, et un héros rebelle qui cherche à franchir les frontières, ce n'est pas franchement un concept très novateur, mais force est de constater que ça fonctionne plutôt bien. En tous cas, Gabrielle Massat a bien su l'utiliser. La forme du roman, un compte à rebours qui égrène le temps restant à Maia pour sauver Dimitri, allié à des chapitres très courts, donne une bonne dynamique, un rythme rapide qui fait qu'on dévore ce livre en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Personnellement, il ne m'a pas tenu plus d'un week-end. C'est tellement tentant de se dire : « allez, encore un chapitre, ils sont tellement courts de toute façon ». Et puis un autre, et puis un autre...

J'ai également beaucoup aimé les personnages. Maia, l'héroïne, est une jeune fille déterminée, prête à tout pour permettre à Dimitri, qu'elle considère presque comme un second père, d'échapper au terrible sort qui l'attend. Mais elle est parfois un peu trop déterminée et fonce sans réfléchir – elle fait donc des erreurs, mais elle apprend de ses faux pas. C'est une héroïne forte et intelligente, comme j'aime en voir dans les romans.
Sa quête va la conduire à faire équipe avec deux autre personnages, habitants du ghetto de la Cité : Zéphyr, un tueur à gages, et Nathanael, un Lazul, c'est-à-dire un individu atteint du virus qui a causé la perte de l'humanité des années plus tôt. Je pense que ce dernier a été mon personnage préféré, d'une part grâce à sa personnalité, mais aussi en raison de ce qu'il représente. Les Lazuls, dans cette société, sont considérés comme une sous population, traités comme des esclaves et complètement exclus de la société, mais en apprenant à connaître Nathanael, Maia qui a grandi avec les préjugés communs à l'égard de la population lazule, se rend compte qu'ils sont en réalité juste des êtres humains comme les autres. Pour moi, les Lazuls dans ce roman sont transposables à n'importe quelle population discriminée dans notre société actuelle (et malheureusement, il y en a beaucoup). J'ai trouvé le message très fort, et très juste.

Ce trio improbable est, selon moi, le plus gros point fort du roman. Tous les trois ne devraient rien avoir à faire ensemble, mais ils se retrouvent tout de même à faire équipe. Au départ, ils ont tous les trois des motivations différentes pour vouloir franchir les murs de la Cité et c'est uniquement pour ça qu'ils travaillent ensemble, mais petit à petit, ils deviennent une véritable équipe à mesure que se tissent des liens forts entre eux. J'ai vraiment beaucoup aimé suivre l'évolution de leur petit groupe. L'auteure s'amuse à leur mettre plein de bâtons dans les roues, mais c'est pour notre plus grand plaisir à nous lecteurs, parce qu'avouons-le, un roman dans lequel les héros ne rencontrent aucune difficulté, c'est pas très marrant.

En bref, L'enfant papillon est une très bonne dystopie. Pas forcément très originale, mais en tous cas très prenante et agréable à lire, grâce à un excellent trio de personnages principaux. En plus il s'agit d'un tome unique, donc vous n'avez même pas l'excuse de ne pas vouloir commencer une nouvelle saga pour ne pas le lire !

Je vous le recommande si : vous aimez la dystopie.
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