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3,88

sur 51 notes
J'aime bien lire des dystopies YA, or, je fais attention de ne pas trop les enchaîner afin d'éviter la saturation et garder ainsi un esprit d'équité.
Et en toute objectivité, je peux dire que "L'enfant papillon" ne renouvelle peut-être pas le genre mais l'écriture naturelle et soigneuse, la cohérence de l'intrigue et la belle palette des personnages en font une lecture fort plaisante.

Nous sommes au 23e siècle dans une cité dirigée par une armée totalitaire et dans laquelle, un siècle plutôt, on a emmuré ses habitants dans l'intention de protéger "l'extérieur" d'un virus exterminateur qui a trouvé ses origines dans cette ville.
On y fait connaissance avec un trio intrépide, inhabituel et aux caractères bien fouillés...
Maïa, 17 ans, jeune sous-officière de l'armée est hardie, décidée et audacieuse (sans être une de ces super-women, ou au contraire, une de ces indéciseuses, que je déteste tant). Dans le but de libérer des geôles gouvernementales son mentor pour lequel elle ressent énormément d'affection, Maïa va devoir faire équipe avec un tueur à gages pour le moins surprenant : Zéphyr. Lui aussi est passé par la salle de tortures de l'armée. En grattant bien l'hideux "vernis" de ses cicatrices, on trouve en son for intérieur encore une reste d'humanité qui l'a décidé à accueillir Nathanaël. C'est le 3e élément du petit groupe qui va se battre pour leur liberté... au-delà des hauts murs électrifiés.
Nathanaël, un opprimé à cause de sa différence, est un personnage désarmant, dépeint avec réalisme, et il n'y a pas que Maïa qui s'y est attachée rapidement ;-)

Ajoutons à l'histoire une bonne dose de suspense et des rebondissements à point nommé et je dis "chapeau" pour ce premier roman d'une jeune auteure.
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Terre, XXIIème siècle. La quasi-totalité de la population mondiale a été décimée par un virus. Parmi les infectés, une partie a réussi à survivre au virus et s'est retrouvée parquée dans une cité fortifiée afin de ne pas contaminer la population restante. Maïa fait partie de ces enfants nés après la Grande Epidémie. Elevée dans cet univers cloisonné, où règnent la violence, la dictature et les inégalités, la jeune femme de 17 ans rêve de franchir le mur électrifié et de découvrir ce qu'il se cache derrière…

Mais la rumeur veut qu'une seule personne en près d'un siècle ait réussi à passer de l'autre côté. Celui que tous appellent « L'enfant papillon » demeure une légende, un maigre espoir prouvant qu'une vie ailleurs est possible. L'arrêt de Dimitri, le mentor de Maïa, par l'armée, sous prétexte qu'il transportait des documents illégaux, va précipiter les projets de la jeune fille. le temps lui est désormais compté si elle veut sauver son ami et fuir l'étouffante cité. Pour avoir une chance de réaliser ses plans, elle va devoir collaborer avec la lie de la société et prendre les plus grands risques…


« L'enfant papillon » est une dystopie haletante et rondement menée qui nous plonge dans un univers post-apocalyptique où la société s'est recréée autour d'un noyau fort : l'armée. Un monde dans lequel règnent manipulation et jeux de pouvoirs, qui opprime le peuple sous prétexte de le protéger. L'intrigue se déroule à la manière d'un compte à rebours, instaurant dès le départ une tension qui ne va cesser de croître. le décor cloisonné crée une ambiance sombre, oppressante, qui va de pair avec une violence exacerbée, où les scènes de torture sont largement décrites...

Les personnages quant à eux s'étoffent au fur et à mesure. Maïa incarne parfaitement cette soif de révolte et de liberté, tandis que Zéphyr le tueur à gage au coeur tendre et Nathanaël, le Lazuli injustement opprimé représentent des compagnons de route idéaux, alliant une force de caractère et une rage de vivre qui imposent le respect. Des personnages attachants donc, que l'on prend le plus grand plaisir à suivre et à soutenir dans cette lutte pour le moins inégale.

En ce qui concerne l'écriture, j'ai été agréablement surprise par sa qualité. le roman a beau être destiné à un public adolescent, la plume de l'auteur est riche en descriptions, travaillée et d'une grande fluidité. Les pages se tournent toutes seules et nous emportent avec elles dans leur rythme fou, ne laissant aucune place à l'ennui. Bref, un roman prenant, exaltant et parfaitement mené qui promet un excellent moment de lecture !


Je tiens à remercier vivement les éditions Hachette et Babelio pour ce partenariat Masse Critique particulièrement réussi !

Challenge Variétés : Un livre qui se déroule dans le futur
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Suite à une épidémie, la Cité vit à l'abri d'un mur. Mais Maïa ne conçoit pas l'idée d'une vie recluse et décide coûte que coûte de s'évader.

Responsable de l'emprisonnement de son mentor, elle doit accélérer son enquête pour espérer franchir le mur, au risque d'être arrêtée à son tour.

Mais elle ne peut agir seule et doit maintenant se tourner vers le Ghetto pour tenter d'y trouver de l'aide et des réponses.

Elle ne dispose que de trente jours !
Et si la vérité était pire que tout ce qu'elle pouvait imaginer ?

Une dystopie qui peint une société régit par les militaires où la hiréarchie permet à tous de survivre. Mais à quel prix ?

De surprises en révélations, Maïa ouvre progressivement les yeux sur un monde injuste et cruel où une poignée d'hommes décident arbitrairement de l'avenir de chacun.

Les titres des chapitres martèlent le décompte des jours qu'il reste avant que son mentor se voit appliquer une terrible peine. Ils amplifient la course contre la montre de l'héroïne qui doit comprendre les rouages de ce monde afin de pouvoir peut-être s'en détourner.

La violence, le totalitarisme ne suffiront pas à vaincre son seul espoir : partir, quelque soit ce qui l'attend derrière la clôture.

Mais les liens tissés d'une part avec son mentor et d'autre part avec Zéphir et Nate, deux hommes du ghetto sont à la fois une aide et un poids. Il est plus facile de risquer sa vie que celle des autres...

Un roman efficace qui nous entraîne dans tous les recoins de la cité, des bars malfamés au quartier général des militaires. Nous n'avons pas de mal à nous identifier à l'héroïne qui n'a plus rien à perdre et cherche à retrouver l'espoir à travers la quête du personnage mythique de l'enfant papillon.

Les sentiments sont aussi au rendez-vous avec une adolescente qui va ouvrir son coeur. A lire !

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Enfin une dystopie moderne fruit d'une auteure française. Et il faut dire que nous n'avons rien à envier aux Américains, car L'enfant Papillon est un pur régal.

Ce roman dépeint une société futuriste noire, où le monde entier a été terrassé par une épidémie dévastatrice, qui a fait succomber de nombreux êtres humains. Pour pouvoir survivre, un Mur à été érigé autour d'une parcelle d'habitants. Seule marque encore visible de ce virus ; les Lazulis, sorte de créatures humaines bleues, touchées d'une dégénérescence qui les empêcheront de dépasser une trentaine d'années. Mais notre héroïne, Maïa, ne conçoit pas d'être recluse à l'intérieure d'un périmètre délimité, sans pouvoir aller explorer la grande surface de la terre. Son père, avant sa mort, complotait avec Dimitri, qui deviendra le nouveau mentor de Maïa, sur des plans pour s'échapper. Mais Dimitri a été surpris en pleine trahison, et a été retenu en prison dans la Cité, avec une trentaine de jours devant lui avant le châtiment suprême. Maïa doit tout faire pour délivrer son mentor ; pour cela, elle va se tourner vers les plus démunis, dans le ghetto, pour tenter de trouver des êtres bienveillants poursuivant les mêmes objectifs qu'elle, prêts à l'aider.

Avant toute chose, je tiens à souligner la magnifique mise en page de ce roman, composée de décors noirs qui illustrent chaque entrée de chapitre. Une attention originale, qui plonge le lecteur dans la noirceur du récit. Vient ensuite le cadre spatio-temporel, avec les camps et les pratiques militaires mentionnés dès le début, le tout implanté en plein désert, dans une sphère hermétiquement cloisonnée. Gabrielle Massat nous plonge d'autant plus dans l'angoisse en mettant en place dès la première page un décompte suspect, qui ne trouvera réponse que bien plus tard. le décor est donc un espace suffoquant, où tous les personnages semblent emprisonnés par une muraille qui délimite l'entièreté du territoire.

En ce qui concerne les personnages, on peut être frappé par le lien fort qui unie Maïa et Dimitri ; lien hautement supérieur à celui qu'entretient Maïa avec sa mère ou son frère, qui semblent délaissés au profit d'un homme nullement membre de la famille. Mais il faut dire que Maïa apprécient davantage les personnes qui partagent son point de vue. En effet, sa mère est totalement opposée à l'idée première de la jeune fille ; celle de sortir de la Cité. C'est en allant chercher de l'aide dans le ghetto, terre aride, où la pauvreté sied en masse, qu'elle fait la rencontre incroyable de deux hommes. L'un s'appelle Zéphyr, c'est un tueur à gage redoutable et expérimenté, qui cohabite avec l'autre homme, Nathanaël, un jeune Lazuli bleu sympathique mais rejeté par la population.

La première rencontre entre la protagoniste et le Lazuli est glaciale. le manque de considération de la jeune fille, ses propos insultants, son manque de discernement et le mépris qu'elle dévole envers Nathanaël peut choquer. La différence de cet être est vu comme un handicap important. On peut rapprocher cette idée du stéréotype, où l'apparence devient reine, sans qu'aucun jugement ne soit effectué sur la personnalité cachée. L'auteure montre également explicitement la différence de classe de population, avec un ghetto à l'apogée de la pauvreté, et une Cité plus riche. Deux mondes qui se cotoient, sans pourtant jamais se rejoindre - comme le montre la peur des militaires d'intervenir dans le ghetto.
Finalement, la population subi un terrassement de cerveau ; on leur apprend dès leur plus jeune âge à se méfier des Lazuli, à ne pas s'approcher des murailles, à obéir aux ordres dictés par la Cité, à ne pas chercher à découvrir l'extérieur du camp... Une propagande époustouflante qui rappelle immanquablement le roman 1984 de George Orwell.

Mais à travers ce schéma plutôt noir dressé par le contexte, la volonté de Maïa fait naître un espoir lumineux. AIdée de ses amis Nathanaël et Zéphyr, elle montre à la face de tous que des liens d'amitié et d'amour sont encore possibles, malgré les réprimandes et les directives presque robotiques des dirigeants de la Cité.

J'ai vraiment passé un excellent moment aux côtés de Maïa, dans une course-poursuite contre la montre semée d'obstacles. Vous ne vous ennuierez pas une seule seconde, soyez-en sûrs ! Néanmoins (les personnes susceptibles d'être intéressées par cette lecture ne devraient pas lire les quelques lignes qui vont suivre), le but tant recherché du début du roman étant atteint à la fin, j'aurais voulu en découvrir un peu plus sur ce monde soit-disant dévasté, qui fait tant frémir et qui a presque coûté la vie à notre protagoniste. Une suite n'aurait pas été de tout refus. Je reste sur une touche d'inachevé...
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J'aime beaucoup la couverture de ce roman et le résumé m'avait bien plu, du coup, je me suis lancée dans ce livre avec enthousiasme et j'en suis ressortie satisfaite.

On découvre Maïa, une jeune fille âgée de dix-sept ans qui vit dans la Cité. La ville est entourée de murs électrifiés, personne ne peut rentrer ou sortir depuis la Grand Épidémie. Elle est militaire et son mentor est Dimitri qui est très bien gradé. Mais voilà, Dimitri est arrêté pour Haute trahison envers la Cité et est condamné à la torture. Maïa va devoir trouver l'Enfant Papillon que personne ne connaît…

Le compte à rebours est lancé pour Maïa, j'ai beaucoup adoré la façon que l'auteure a construit son livre. On est pris dans l'histoire de suite et le suspense est bien présent jusqu'à la fin.
L'enfant papillon est un univers dystopique que j'ai apprécié découvrir, Gabrielle Massat détaille bien son univers, du coup, même s'il est quand même compliqué, c'est simple à comprendre.
Pour les personnages, nous avons donc Maïa, une héroïne qui a du cran et n'hésite pas à tout faire pour les gens qu'elle aime. Elle va mener son enquête et tout faire pour y parvenir.
Dimitri, un personnage qu'on ne voit pas souvent mais qu'y a une grande importance, on peut dire qu'il a de très bonnes relations.
Nathanaël, un Lazul – ils ne sont pas aimés dans la Cité. Vous voulez savoir pourquoi ? Lisez-le ! – est un garçon touchant mais j'ai envie de lui dire une chose : Fonce !!! Bref, un passage qu'il m'a agacé mais bon. Il reste quand même un des personnages les plus attachants.

Le style de l'auteure est simple, les chapitres sont courts et on a un bon rythme de lecture. Par contre, j'ai trouvé certaines scènes un peu sévère pour du Jeunesse. Après ça dépend de la personne c'est sur.

En conclusion, un roman que j'ai énormément apprécié. Un univers très intéressant, que j'ai aimé découvrir la plume de l'auteure. On est pris dans l'intrigue très vite. Personnages intéressants et histoire sympathique. Par contre, pour la fin j'avoue être un peu déçue, elle est quand même un peu ouverte. Où alors il aurait fallu que l'épilogue soit un peu plus long…
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Passez votre chemin, ce livre ne vaut pas le temps passé à le lire. Action 0, personnages plus insipides les uns que les autres. Allez, la couverture est jolie. Très déçue par ce roman...En plus, des coquilles en pagaille (symboles à la place de certaines lettres.)
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Un roman post-apocalyptique, une dystopie de qualité. J'avais un peu peur car c'est assez à la mode actuellement on ne compte plus les dystopies, mais je n'ai pas été déçue et je n'ai pas détecté de copier-coller et j'ai pu m'immerger totalement dans cette histoire incroyable.

C'est dans un univers très violent et très sombre que nos protagonistes évoluent et je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'on y vient avec la montée de la violence gratuite, ce qui a provoquer chez moi un sentiment étrange entre le malaise et la claustrophobie, moi qui n'aime pas les espaces confinés et l'enfermement j'ai été servie, j'ai parfois eu l'impression de manquer d'air.

Tout au long des chapitres qui sont sous forme de décompte ajoutant au sentiment d'étouffement, on a peur pour les personnages, on se pose plein de questions, parfois les réponses arrivent parfois pas. Il n'est pas prévu de suite et c'est bien dommage car j'aurai aimé savoir comment va évoluer l'histoire et certains éléments restent sans réponse.

Une écriture fluide et efficace, l'histoire tient ses promesses et l'on ne s'ennuie pas. Et en plus, c'est une dystopie française ce qui est rare. J'ai aussi aimé car j'ai trouvé tout à fait plausible le fait que l'humanité puisse être terrassée par une épidémie.

VERDICT

Amateurs de dystopies et de littérature young adult vous ne pouvez pas passer à coté de ce petit bijou du genre. A offrir à vos ados ils devraient adorer.
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C'est un événement rare et très apprécié de voir une dystopie française être publiée ! Gabrielle Massat a relevé le défi haut la main : voici un roman vraiment bien ficelé mené par une intrigue palpitante!

Si vous avez peur de revoir une énième dystopie qui copie/colle Hunger Games ou Divergente, je peux vous assurer que L'Enfant Papillon réserve son lot de surprise et d'originalité. Je ne peux qu'applaudir ce livre qui réussit à égaler les grands spécialistes américains du genre.

L'auteure met parfaitement en place son univers avec une description spatio-temporelle qui permet de rendre compte d'un monde complexe et terrifiant. L'organisation militaire de ce livre est vraiment passionnante, tout autant que les raisons de cette survie au sein de cette ville fortifiée. Ce roman donne l'impression d'un véritable huis clos angoissant délivré en plus par un compte à rebours à chaque début de chapitre. J'ai trouvé cette idée excellente car elle donne réellement envie au lecteur de savoir la signification de ce décompte.

Au-delà de cet univers, l'autre point fort de ce livre : les personnages. Maïa est une héroïne comme on les aime : courageuse, intelligente et intrépide. Des qualités nécessaires pour réussir à s'en sortir dans des situations extrêmes. J'ai beaucoup aimé la relation, l'intimité entre elle et Dimitri, engendrant par la même une réelle capacité à se surpasser pour le sauver. Mon personnage préféré restera à mes yeux Nathanaël : un être extrêmement touchant d'autant plus du fait des incriminations injustes de l'héroïne à son égard du fait de préjugés perturbants et rapides.

En effet ce livre comme toute bonne dystopie délivre un vrai message sur notre société et celui que je retiendrai principalement est celui de se fier uniquement aux apparences, une société parfois superficielle qui ne laisse pas la place à la prise en considération de la personnalité d'autrui.

En définitive, j'ai beaucoup aimé ce livre qui trouvera parfaitement sa place dans le genre fabuleux, passionnant et à la mode : celui de la dystopie.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Maïa vit dans une cité protégée par de hauts et épais murs. Sous lieutenant, elle est promise à un bel avenir. Nous sommes au 22ème siècle, une épidémie a ravagé les humains. Maia commence à douter des réelles raisons de son isolement ; à la mort de son père, elle sort pour chercher des réponses.

Elle trouvera de l'aide dans le ghetto, où sévissent la pauvreté et la loi du plus fort. Elle va rencontrer un tueur à gage redouté Zéphyr et surtout Nathanaël, un jeune homme qui souffre d'une mutation génétique ; c'est un Lazuli bleu et son peuple est rejeté par la population.

Un roman de Sf très noir, dureté des propos, des attitudes, des actions, de beaux personnages avec qui on accroche tout de suite. Je ne connaissais pas cet auteur. J'en redemande.

Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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L'enfant papillon de Gabrielle Massat. (Genre : Dystopie, Jeunesse).

Editions : Hachette
Prix : 16€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2015

.Résumé : le monde de Maïa s'écroule quand Dimitri, son mentor, est condamné à la torture par sa faute. Déterminée à le soustraire à sa destinée, elle cherche par tous les moyens à franchir les murs de la Cité. La seule chance de survie pour Dimitri réside à l'extérieur, dans ce monde désertique dont on est sans nouvelles depuis la Grande Epidémie. Maïa entame alors une implacable course contre la montre. En ligne de mire : l'Enfant Papillon, un être légendaire qui détiendrait le moyen de sortir. Elle a un mois, Un mois pour sauver leurs vies et conquérir leur liberté.

.Mon avis : Les éditions Hachette – Black Moon me permettent avec « L'enfant papillon » de découvrir une auteure française. Qui plus est, ce bouquin est une dystopie, genre que j'apprécie tout particulièrement. Même si on sait tous que les dystopies se ressemblent quasiment toutes. La couverture du bouquin est ce qui m'avait attiré, tout comme le résumé. Et je dois dire que je ne m'attendais pas à ce que j'ai lu. Même si dans l'ensemble j'ai passé un bon moment, je suis un peu déçu et frustré.

.Dès le début, on est happé par l'univers. Dès les premiers dialogues, j'ai même eu un fou rire c'est pour vous dire. Cependant, j'ai trouvé la première partie trop longue à mon goût. Même si l'auteure dépeint son univers, présente ses personnages et les liens qu'ils ont entre eux… l'action et l'intrigue se font trop attendre. C'est dommage, parce que j'ai eu l'impression de faire du sur place et de lire le résumé en plus détaillé. Heureusement que la deuxième partie arrive au bout de 130 pages.

.Les personnages ont pour moi été sympa mais c'est en me rapprochant de la fin que j'ai commencé à m'attacher à eux. Je pense que la narration à la 3ème personne n'a pas aidé dans ce bouquin. Notre personnage principal Maïa, m'a beaucoup plu. Elle est forte, limite têtue mais elle prend des risques pour sauver Dimitri, son mentor. Je regrette que Maïa ne soit pas plus famille parce que j'aurai aimé découvrir un peu plus sa mère et son frère. Ensuite il y a donc Dimitri, qui en aidant Maïa se voit contraint à être enfermé pendant 30 jours avant d'être torturé sur ses actes. C'est un personnage qui aurait mérité d'être plus mis en avant je pense. Ou alors qu'il intervienne autrement dans l'histoire. Enfin il y a Zéphyr et Nathanaël qui vont aider Maïa dans sa quête. Deux personnages intéressants qui ont un passé difficile qui les rendent plus attachants.

.Le rythme est bon malgré la première partie trop longue. Les chapitres sont courts ce qui amène un certain rythme à l'intrigue et à l'histoire. Et puis, nos personnages ne cessent de bouger, d'être poursuivis, de faire des recherches sur l'extérieur et sur l'Enfant Papillon. C'est un livre avec des descriptions bien faites. Ce que j'ai vraiment aimé ce sont toutes les petites révélations qui sont disséminées dans le bouquin. le plus intéressant ce sont les flash-back qui permettent au lecteur de comprendre pourquoi la Cité en est arrivée là.

.Même si la dystopie de « L'enfant papillon » est intéressante, pour ma part elle ne tient pas ses promesses. Quand on m'annonce dans le résumé que Maïa veut aller à l'extérieur, je m'attendais à ce qu'elle le fasse vite. En fait, j'aurai aimé qu'il y ait une partie confinée au sein de la Cité et une autre à l'extérieur. D'accord, la solution ne pouvait pas être trouvée en un claquement de doigt, mais si certains passages avait été raccourcis… le roman aurait gagné en profondeur. Ce qui nous permet d'avancer ce sont tous les retournements de situations incroyables et l'action très présente.

.Gabrielle Massat écrit vraiment bien. Ce n'est pas une plume poétique, qui fait de belles phrases mais c'est une plume descriptive. J'ai totalement pu imaginer les décors, les personnages et tout ce qui se passait dans le roman. Je la félicite pour ça. Cependant, j'aurai choisi une narration à la première personne pour amener une certaine proximité entre les personnages et le lecteur. Son choix a cependant le mérite d'amener une forte diversité. Pour la fin… je dois dire que je suis frustré. Je m'attendais déjà à ce que la fin se trouve à la moitié du roman donc imaginez un peu ! Cependant, l'épilogue nous met à la bouche et plein de questions resteront sans réponse.

.Je pense qu'il faut se faire son propre avis avec ce livre. D'autres blogueurs ont adoré ce roman alors que moi je l'ai apprécié mais sans plus. Même si je reconnais à l'auteure que son univers est intéressant et oppressant, sa dystopie aurait pu être plus aboutie. Les personnages sont sympathiques et en se dévoilant ils deviennent attachants. Après, les choix qu'opèrent Gabrielle Massat ne m'ont pas plu mais c'est purement subjectif. Je vous le recommande, parce que mon avis n'engage que moi.

.Ma note : 7/10.
Lien : http://enjoybooksaddict.blog..
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