AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de nataly


: C'est le premier roman que je lis de cet auteur d'horreur et épouvante, et je confirme qu'il excelle dans son domaine. Cette lecture a réussi à satisfaire mes attentes.
Dès le premier chapitre, nous nous trouvons dans l'ambiance du roman, puisque Maurice Gray prend une autostoppeuse, la ramène chez lui en la manipulant, puis l'écorche vive. Graham Masterton n'épargne aucun détail au lecteur tout au long du roman, et il faut avoir le coeur bien accroché car les scènes sont très explicites. Il réussit le tour de force de donner une variation de l'oeuvre d'Oscar Wilde « le portrait de Dorian gray ». Et c'est avec plaisir que l'on découvre des personnages similaires tels la famille Gray, une anecdote sur Oscar Wilde lui-même dans le récit. Et ici aussi les personnages de la famille Gray se retrouvent obligés de commettre des actes atroces pour garder une beauté et une jeunesse éternelles qu'ils ont acquise grâce à un tableau d'un peintre préraphaélite qui aurait été dans une sorte de secte. Et le fameux tableau dans lequel ils sont peints se trouve chez Vincent Pearson un galeriste qui suite à un secret familial conserve ce dit tableau à l'abri malgré sa dégradation. Mais la découverte des corps mutilés va amener des interrogations.

Vincent Pearson est un galeriste qui a une relation assez spéciale avec les femmes, et sous ses travers dignes et classiques, il cache de la sensibilité, de la compassion, de l'amour. Mais pour moi, il a aussi ce côté hautain et égoïste selon les situations dans lesquelles il se retrouve. Il évolue énormément durant toute cette histoire. Quant à la famille Gray, on ne peut s'empêcher de les détester bien sûr pour ce qu'ils font subir égoïstement, mais en même temps, on ressent aussi de la compassion et de la tristesse quant à leur vie si particulière.

Cela a été très intéressant de suivre cette histoire à travers le domaine de l'art et de la littérature, dont nous avons plusieurs références. Bien sûr il ne faut pas s'attendre à une grande écriture tout comme Oscar Wilde, mais ce n'est pas le but ici. Il s'agit d'un roman d'horreur. Il faut le lire en tant que tel. Et il est impossible de s'arrêter en cours car l'auteur nous entraine avec beaucoup de savoir-faire dans cette histoire plus qu'angoissante. Avec un dénouement explosif et surprenant.

J'ai donc adoré lire « le portrait du mal », et je tenterai obligatoirement d'autres lectures du même auteur, car cela a été vraiment très agréable d'être prise dans ce tourbillon d'angoisse et d'épouvante.

Commenter  J’apprécie          163



Ont apprécié cette critique (12)voir plus




{* *}