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Citations sur Un mois à Sienne (13)

Je crois qu’un objet peut exercer une influence, indépendamment du fait que les gens qui occupent la pièce où il se trouve interagissent ou non avec lui, et lui accordent ou non la moindre attention. Montaigne avait raison de penser que la simple présence de ses livres autour de lui agissait sur son esprit et sa personnalité, que leur patiente disponibilité rendait possibles, voire plus probables, certaines pensées ou certains raisonnements.
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J’ai compris alors que je n’étais pas venu à Sienne pour seulement contempler des tableaux. J’étais aussi venu y faire mon deuil en solitaire, étudier la nouvelle topographie qui s’offrait à moi et déterminer comment avancer désormais.
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Peut-être toute l’histoire de l’art relève-t-elle de cette ambition : chaque livre, chaque tableau, chaque symphonie serait alors une tentative de faire le récit fidèle de tout ce qui nous concerne.
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Quand je marchais jusqu’à sa limite – que ce soit vers le nord, le sud, l’est ou l’ouest –, j’ai souvent eu l’impression que c’étaient mes limites à moi que j’explorais. Si diverse et si dense, si petite et pourtant si inépuisable, la ville m’a semblé infinie. Ce n’était pas seulement une allégorie ou un état d’esprit, mais le moi fait ville, modeste et singulier, jamais totalement connaissable, une cible en mouvement permanent, sujette à l’influence de l’instant et sensible à la succession des heures.
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La tentation de l’historien est de saisir le passé incertain, de le circonscrire et de le diviser en chapitres, en ères et en époques, de l’organiser pour raconter une histoire cohérente, d’identifier et d’inventorier les causes et les conséquences des événements.
Bien entendu, chacun de nous est l’historien de sa propre vie.
L’avenir, quant à lui, offre d’infinies possibilités de prédictions et de fantasmes. Avec lui, nous pouvons céder à l’optimisme en planifiant les années à venir, comme si le temps était un tapis qu’on déroulerait dans l’inconnu.
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« En 1990, l’année de son enlèvement, j’ai commencé à développer une mystérieuse fascination pour l’art siennois. Chaque jour, j’allais à la National Gallery à l’heure du déjeuner. Je passais presque toute l’heure de ma pause debout devant un tableau. Aujourd’hui, ayant échoué à retrouver la moindre trace , je continue à regarder ainsi les tableaux, un à la fois. Cette méthode m’a beaucoup apporté. »
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L'idéalisme était pour lui [ndlr Camus] un grand fléau. Car on ne discute pas plus avec un idéaliste qu'avec la peste.
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Sels l'amour et l'art ont ce pouvoir : il n'y a que dans un livre où devant un tableau qu'on a véritablement accès au point de vue de quelqu'un d'autre. Et soudain, allongé à Rome comme debout dans la Sala dei Nove, je me suis mis à douter que j'aurais écrit quoi que ce soit, que j'aurais pu écrire quoi que ce soit, si je n'avais pas aimé.
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N'est-ce pas là une des définitions possibles du bonheur me suis-je dit : être attendu ?
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Notre époque sous-estime l'architecture en exagérant son utilité. Nous pensons souvent les bâtiments non comme des espaces où prend forme la vie humaine, mais plutôt comme des sites dédiés à certaines fonctions et activités. Sienne résiste à cela.
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