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Critique de Gripoil42


La lecture de ce livre la première fois, il y a environ 25 ans, a été l'occasion de découvrir cet auteur et aussi de se découvrir une passion pour littérature d'épouvante, qui m'a ensuite fait dévorer un certains nombre de livres de ce genre où se côtoient le pire comme le meilleur.
Ni l'un, ni l'autre, "La maison des damnés" est une production qu'on pourrait qualifier d'honnête. de là à le qualifier de "l'un des livres les plus mauvais de l'auteur", c'est un peu excessif... Pourquoi ?
Dès le début, l'histoire ne se perd pas en conjectures et on entre assez vite dans le vif du sujet : une enquête sur la "Maison des Damnés" dans le Maine, pour un vieux millionnaire qui vient de se rendre compte que la mort ne prend pas les chèques, de quelque montant qu'ils soient, et encore moins les CB... Inutile d'évoquer le paiement sans contact d'ailleurs...
Bien que les personnages manquent un peu de profondeur, l'ensemble tient la route, l'intrigue monte assez rapidement en puissance pour finir sur une explication certes un peu hâtive et qui ne convainc guère, mais qui en vaut une autre et réserve malgré tout quelques surprises...
La dualité incarnée par certains des protagonistes, notamment une forme de matérialisme scientifique pur et dur face à une forme de religiosité sans faille, prend une tournure tragique, chacun voulant absolument rester sur ses positions. Se pose alors la question des responsabilités individuelles dans les événements qui vont suivre.
Au final, ce n'est probablement pas le "plus mauvais livre" de Richard Matheson, ses qualités dépassent de loin les "nanars" livresques écrits par des tâcherons qui se prennent pour des écrivains.
Je l'ai retrouvé et relu il y a quelques temps, l'âge et le sens critique aidant, il faut bien avouer qu'il a un peu perdu de sa "fraicheur", mais garde tout de même le charme désuet de tous ces films/récits qui ont bercé notre adolescence...
To raise a spirit = invoquer une esprit ou plus trivialement "siffler" une bouteille. Allez, vous en reprendrez bien un verre ? Mais avec modération, n'est-ce pas ?!... Il ne s'agit pas de perdre l'esprit...
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