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3,71

sur 140 notes
Mon dieu que ce livre est pesant ! J'ai été mal à l'aise tout au long de cette lecture fastidieuse.
Certes, je ne tombe pas dans l'angélisme de la famille parfaite, mais dans celle ci tout n'est qu'égoïsme et méchanceté. Un père qui ne pense qu'à lui et tyrannique, une mère sans aucune personnalité qui finalement ne pense qu'à l'idée qu'elle se fait de la famille, des enfants qui se détestent. Aucune bienveillance, aucune écoute. Bref, moi non plus je n'ai pas envie de partager un repas avec eux.
Alexandra Matine s'écoute écrire et gémir et ne prend même pas le temps de relire ses « remplissages poétiques » ( p.148 : «  l'odeur sucrée de figues et celle poudrée des mimosas » en septembre oui il y a des figues mais pas de mimosas…).
Encore un livre qui se veut dans l'air du temps où tout est pessimisme et noirceur.
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« Les grandes occasions », d'Alexandra Matine, est un premier roman délicat, qui m'a beaucoup touché. Il raconte l'histoire d'Esther, femme vieillissante qui a invité ce dimanche tous ses enfants à venir déjeuner à la maison avec leur famille. Il y a Carole, la fille ainée pas très jolie, à laquelle le père ne s'est jamais vraiment intéressé, et qui pourtant comme lui est devenue médecin ; Alexandre, le fils qui a suivi et à qui tout au contraire il a donné toute son attention ; Bruno, l'autre fils, fâché on ne sait pourquoi avec ce grand frère écrasant ; et Carole, la petite dernière en qui on a mis tant d'espoirs déçus, et à qui on pardonne tout. Tout au long de sa vie, Esther a ainsi tenté de tisser sa toile entre ces êtres chers et pourtant si différents les uns des autres pour en faire une grande et belle famille. Mais en ce dimanche écrasant de juillet, elle se rend compte qu'elle a échoué…
C'est la vie d'une femme qui nous est racontée ici, avec son passé, ses choix et ce qui découle de tout cela. La maman que je suis ne peut pas rester insensible à ses intentions et à ses questionnements : que restera-t-il de ma famille après moi ? Sera-t-elle unie ? Et l'est-elle déjà ?... Alexandra Matine donne ici un exemple parmi tant d'autres différents.
Bref, j'ai beaucoup aimé !
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Au commencement de la lecture, ce fût compliqué pour moi d'accrocher à l' histoire. Il m'a fallu une cinquantaine de pages afin d' être embarquée.
Histoire froide, dure et qui a fait ressurgir cette boule dans ma gorge, celle qui est là pour retenir mes larmes.
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Esther, la mère a invité ses enfants à déjeuner. Tous ensemble. Elle dresse la table et en parallèle le portrait de sa famille. Après avoir tout préparé en cuisine et sur la terasse, sous une chaleur écrasante, elle patiente. Les pensées se bousculent dans sa tête qui l'oppresse de plus en plus : on oscille entre passé et présent pour qu'elle nous présente les invités dont les sièges demeurent désespérément vides...

Coup de coeur pour cette histoire de famille. Pourtant au début, le style de l'auteure m'a déstabilisé : Des phrases courtes mais qui se sont avérées percutantes et qui ont donné un rythme agréable à la lecture.

J'ai été intrigué par cette famille maladroite et silencieuse dont les membres, enfants et parents, ont des failles, des secrets, des non-dits, un événement passé qui façonne leur personnalité actuelle. La famille dans tout ce qu'il y a de plus cruel. C'est plus fort qu'eux, c'est humain. La famille parfaite n'existe pas.

On ne sent pas de jugement, juste une mère qui essaye de resserer les liens de sa famille alors qu'ils s'effilochent plus rapidement. J'avoue que certains personnages sont irritants voir infâmes dans leurs comportements ou leurs propos.

Une multitude de sujets gravitant autour de la famille sont traités : Les liens parents-enfants et grands-parents, petits-enfants, la jalousie qui s'invite dans la différence de traitement, l'héritage, l'image que l'on renvoit, le passé, ce que l'on pense vs ce que l'on dit, la fratrie...

J'ai relu de nombreux passages, les phrases incisives et efficaces. J'ai apprécié le titre, les mots, les idées, la construction du récit et le bruit des aiguilles qui tente obstinément de consolider les noeuds entre eux.

En bref, 🤐
Waouh ! Une famille dont on ne veut absolument pas faire partie mais qui nous amène à réfléchir à notre propre rapport avec elle. On en ressort pas indemne. Bravo !
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Esther attend ses enfants et ses petits-enfants qu'elle a décidé de réunir dans la touffeur de l'été, le temps d'un déjeuner en famille, espérant une trêve. Mère de quatre enfants, étouffée par un mari médecin à la personnalité écrasante, elle a rêvé d'une famille unie, mais ses enfants se sont déchirés et l'ont abandonné les uns après les autres, fuyant l'atmosphère mortifère de cette famille et préférant la fuite et l'évitement. Pendant qu'elle attend ses invités, Esther se remémore les moments heureux et les échecs successifs, le passé de son mari Reza, Iranien venu faire ses études de médecine en France, ses espoirs de jeune infirmière et le parcours de chacun de ses enfants : Carole, l'aînée, devenue médecin à son tour ; Alexandre, fils chéri du père, mais ayant souffert de cette pression ; Bruno, protégé par sa mère mais méprisé par son père, qui grandit dans l'ombre de son aîné ; et enfin, Vanessa, la petite dernière, qui quitte le domicile familial dès ses 18 ans. Une famille toxique racontée avec finesse par une autrice dont c'est le premier roman. Pari réussi.
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J'ai vue ce roman plusieurs fois passer sur les réseaux et ça m'a donné envie de le lire pour voir de quoi il parlait

Je ne suis pas déçue, c'est bien écris l'histoire de cette famille bancale est sympa à lire
Malgré le fait que la bonne entente ne sois pas au programme de chaque membres de la famille ..

On espère une seule chose tout le long de cette lecture .. ça se passe mais pas comme on voudrait l'imaginer

Je n'en dis pas plus je vous laisse le découvrir par vous même :)
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J'avais été attirée par le titre : « les grandes occasions ». J'imaginais une histoire brodée autour des repas de famille qui rassemble lors des grands évènements, quelque chose qui aurait analysé ce qui se joue dans les relations humaines quand on se réunit autour d'une table. C'est en partie vrai, mais il s'agit en fait d'un seul repas, dont on ne sait de bout en bout s'il aura lieu ou non. C'est presque un huis clos. On est enfermé avec Esther dans cet appartement parisien, étouffé de chaleur, puis oppressé par la tension qui s'installe. L'attente ravive les souvenirs, souvent douloureux, de cette femme dans sa septième décennie. Comme Esther tisse une tapisserie imaginaire entre les membres de sa famille, l'auteure tire un à un les personnages et les souvenirs, les assemble, les fait comprendre. Plus que les « grandes occasions », j'aurais d'ailleurs choisi pour titre un terme qui évoque cette tapisserie. Car c'est bien l'enjeu pour Esther finalement  : parfaire sa tapisserie, son oeuvre familiale, qu'elle tisse avec dévotion et abnégation.
A dire vrai, l'histoire n'a rien de très original. Mais ce que l'on retient, plus que le fil conducteur, c'est la langue toute poétique, envoûtante, presque hypnotisante, d'Alexandra Matine. On se laisse naturellement conduire de souvenir en anecdote dans le fil des pensées d'Esther, avec tendresse et colère pour cette femme, ses accomplissements, mais aussi ses regrets, ses non-dits. Et en miroir, on se laisse sonder sur nos propres imperfections et nos propres projections.
Une plume à suivre.
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Pour être honnête, il ne me fait pas envie ce repas de famille.
Mais cette mère au coeur brisé y tient absolument et elle met tout en oeuvre pour réunir une famille aujourd'hui désunie. Une famille qui en dépit de l'évolution technologique ne connaît pas l'interconnexion et à défaut s'est bâtie sur des rancoeurs des traumatismes ou des non-dits.
C'est toutefois l'occasion rêvée et unique de faire table rase des regrets, de retrouver sa place au coeur d'une famille dont les liens se sont delités depuis bien trop longtemps.
Mais ici l'occasion ne fait pas le larron et rien ne va se passer comme espéré. Même si c'était prévisible.
Alors que reste-t-il à cette mère désemparée aux espoirs déçus ?
La réponse est bien entendu dans ce roman mais je dois vous faire un aveu...Je n'ai pas envie de partager un repas avec cette famille.

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Enfin un roman sans complaisance avec la famille ! Il est temps ! Faire détester au lecteur un père indifférent, froid et sec, engoncé dans ses principes poussiéreux, les oeillères soudées au crâne, c'est facile, déjà vu. Mais rendre une mère lamentable, en dépeignant celle-ci gargarisée de sens du sacrifice, possessive et passive, incapable de défendre ses enfants de la rudesse du père et uniquement soucieuse des apparences, c'est fort dans une société où les mères, quoi qu'elles fassent, se trouvent si souvent des excuses. On comprend alors la distance salvatrice prise par les enfants pour parvenir à mener leurs vies hors de la toile que la mère, pourtant, ne cesse de tisser pour tenter de les retenir. Pas une once de remise en question par ces parents qui paraissent figés dans la résine, comme si, sous prétexte d'avoir porté, nourri et logé leur progéniture, celle-ci devait leur être soumise sans condition. J'aimerais lire plus souvent de ces romans qui nous chuchotent : « oui, c'est la famille, et alors ? Si elle te nuit, pars en courant ! »
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Esther, la soixantaine attend ses enfants. Sa famille est plutôt désunie ces dernières années. Aujourd'hui ils sont sensés tous se retrouver pour un déjeuner familial...

Mais ils tardent à arriver. L'attente est longue et les enfants décommandent les uns après les autres. Alors, pour tenir le coup, Esther se replonge dans ses souvenirs... Elle retrace ainsi l'histoire de sa famille, les non-dits, les conflits... Réussira-t-elle à réunir de nouveau sa famille ?


Avec Les grands occasions, Alexandra Matine a choisi de traiter un sujet universel : les conflits de famille. Qui n'a jamais été confronté à ça ?

Un thème accrocheur donc avec une Esther particulièrement touchante. Ça fait toujours mal au coeur de voir des familles brisées par des conflits qui souvent trouvent leurs sources dans des futilités.

Pour autant je n'ai pas été totalement transportée par ce livre lu dans le cadre de la sélection de mars du Prix des lecteurs.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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