Marina, tome 3 : Razzias !

Marina, trahie par les siens, s'allie à ses anciens tortionnaires. La voilà pleine de rancoeur pour cette ville qui l'a rejetée, pour ce père qui a voulut la tué, pour cette prophétie. On la surnomme Pantegana, la rate en venizien, La voilà devenue pirate et avec elle approche la fin de Venise.

Le récit alterne entre une Venise moderne qui sombre sous les catastrophe et celle du 14 ème siècle qui voit les pirates ruiner leur commerce. A une époque comme à l'autre le doge et son conseil des dix pensent que la prophétie de Dante est en train de se réaliser promettant la perte de la Sérénissime.
Un tome vivant et plein de passion même si le ton reste sombre. Marina se révèle être une vraie chef et elle ne recule devant rien pour se venger. Ou cela va la mener? Comment s'en sortira la Venise?
On a hate de savoir la suite!

Le dessin est toujours aussi fin et délicat, avec une colorisation au rendu aquarelle qui se fond bien dans l'histoire.

Avec ce troisième tome, la tension monte encore d'un cran avec les implications de la prophétie. On sent que le dénouement est pour bientôt. Et qu'il risquerait bien d'être terrible. Rien ne va plus à Venise.
L'alternance entre la Venise du XIVème siècle et la Venise moderne est vraiment très prenante car l'une aiguille sur l'autre et vice versa. En plus de donner un rythme effréné.
Il y a encore des zones d'ombre pour nous tenir en haleine et des complications pour nos personnages. Jusqu'où tout ça va nous mener ? Comment cela va se terminer ? Ca sera pour le prochain tome. Moi qui croyait que la série était terminée... me voila le bec dans l'eau et la furieuse envie de connaitre les derniers évènements.
Les personnages ont toujours une place prépondérante, surtout au XIVème siècle. On découvre Marina manipulatrice, ça ne m'a pas aidé à l'apprécier. A côté Brago fait presque pitié. Mais ils sont toujours très bien travaillés et on aime les suivre.
Les dessins sont toujours aussi somptueux. J'aime vraiment les plans sur Venise. Mais Matteo sait aussi rendre justice à la mer et aux personnages. Pas grand-chose à redire de ce côté.

Marina a maintenant pris la tête des pirates aux côtés de Brago et s'emploie à frapper Venise où cela blesse le plus le sérénissime : à la bourse.
De l'autre côté du temps, nous suivons les chercheurs et intellectuels vénitiens, toujours en quête des prédictions de Dante.
Un tome dynamique, exalté et passionné qui ne fait qu'attiser la curiosité du lecteur. Les pages se tournent trop vite et la fin du tome arrive bien trop tôt. Je suis impatiente de connaitre la suite de l'histoire.
Le dessin est toujours très bon, très fin et recherché avec une mise en couleur parfaitement adaptée.
A quand un tome 4?

Un troisième tome qui tient toutes ses promesses en tenant en haleine ses lecteurs jusqu'à la dernière page de l'album.

En ce qui me concerne, je ne lis guère de bande dessinée, mais là, j'avoue être emballée par cette série. Impossible d'arrêter ma lecture tant je désirais connaître le fin mot de l'épisode en cours.

A mon avis, les trois tomes composant la "saga" de Marina mériteraient d'être un peu plus connue qu'elle ne l'ai actuellement. C'est vraiment dommage car il s'agit d'une série de qualité tant par l'intrigue imaginée par Zidrou que par les illustrations.

Que va t'-il arriver à Marina, la fille du doge ? J'espère que le et/ou les tome(s) suivant(s) répondront aux questions diverses que l'on se pose.

Dans ce nouveau tome, on retrouve Marina, qui après avoir été trahie par son propre père, s'allie aux pirates qui l'ont torturé dans le premier tome.

Elle est pleine de rage et de rancoeur après avoir été trahis par les siens, et ne souhaite qu'une chose : se venger !
Nous avons toujours la vision des deux Venise. La Venise moderne, qui n'arrête plus les prédictions catastrophiques et la Venise de Marina au XIVème siècle.

Comme pour les premiers tomes, les illustrations sont très belles avec beaucoup de couleurs, elles nous font vivre pleinement le récit.

Il y a toujours un excellent rythme dans le récit, même si je n'ai pas autant dévoré la bande dessinée comme les précédents tomes. Plus je tournais les pages, plus je comprenais que ce n'était pas le dernier tome. Nous sommes maintenant en 2021, à quand le prochain tome ? Va-t-on connaître la fin de cette histoire de légende Vénitienne mêlée au monde des pirates.

Avec « Razzias » Zidrou et Matteo invitent une nouvelle fois le lecteur à embarquer pour la Cité des Doges. Sur fond historique, les deux auteurs poursuivent ce récit qui exploite la fameuse prophétie de Dante Alighieri, dont les signes annonciateurs ne laissent que peu de doutes : la destruction de Venise est imminente !

Si la réalisation de la prophétie de Dante incite le doge de Venise à vouloir éliminer sa fille en 1345, le récent accident d'un paquebot venu s'encastrer dans le palais des doges inquiète sérieusement le conseil des dix, qui voit dans cette catastrophe la réalisation de la cinquième prophétie : « L'arche venue de Rhodes profanera le sanctuaire des dix »…

Passant habilement du passé au présent, Zidrou livre une histoire prenante mêlant piraterie, fiction historique, thriller, complots et alliances, le tout lié par des prédictions qui n'annoncent rien de bon. Si ceux qui gouvernent la ville de nos jours espèrent toujours trouver une solution dans l'épave de la « Pantegana » qui vient d'être renflouée, le récit se déroule principalement au XIVème siècle, à l'époque où le Doge de Venise décida de sacrifier sa propre progéniture au nom de la Cité. Reliant passé et présent par une même malédiction et invitant le lecteur à voyager dans le temps à la recherche d'un moyen de sauver la ville, Zidrou livre une intrigue prenante et d'une grande fluidité.

Ce troisième volet permet également à Marina, la fille du doge, de revenir sur le devant de la scène, gonflée à block par une grosse envie de vengeance. le lecteur retrouve en effet la belle, alliée à ses anciens tortionnaires et à la tête d'une bande de pirates qui met à mal l'économie de Venise. L'action est donc au rendez-vous de cet album mêlant abordages et trahisons. le dessin réaliste de Matteo continue également d'accompagner le scénario de Zidrou avec brio. Des décors maritimes à la Sérénissime, en passant par un petit détour en Venise du Nord, le dessinateur offre une mise en images certes classique, mais particulièrement efficace.
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