Mister orange

New York 1945. Bertie s'engage, plein d'enthousiasme, dans l'armée. Son jeune frère, Linus, reprend les livraisons de l'épicerie familiale. Lors de sa tournée, il fait la connaissance du peintre néerlandais, Pietr Mondrian qui a fui la guerre. Alors que le moral de la famille s'amenuise au fur et à mesure des lectures du courrier venant du front, Linus trouve son salut grâce aux visites chez le peintre : ce monde où la couleur s'impose, cette musique trépidante, lui permettent d'oublier ses craintes.
Les points positifs :
Beaucoup de retenue dans l'écriture. La guerre et ses horreurs sont présentes mais l'optimisme prime.
Les points faibles :
Il me semble important de présenter l'oeuvre de Pietr Mondrian auparavant afin que les jeunes lecteurs visualisent les toiles issues du mouvement de l'abstraction géométrique.

Tout d'abord, j'ai aimé le contexte historique, celui de la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, l'amitié des deux personnages de Linus et de Mister Orange qu'on ne peut qu'apprécier. Mister Orange est un vieil homme toujours énergique et de bonne humeur et qui changera la façon de voir la vie de Linus. Cette histoire mélange la joie, l'amitié et en même temps la tristesse (notamment par la mort de Mister Orange à la fin dû à une pneumonie).
Après, je m'attendais à ce que l'art sois mis plus en valeur, c'était une petite déception pour moi.
Ensuite, le livre ne comporte pas beaucoup d'action donc il n'y a rien de surprenant. de plus, je n'ai pas apprécié certains passages fantastiques avec les super-héros.

Linus est un jeune garçon vivant à New York en 1943. Les Etats-Unis viennent d'entrer en guerre. Son grand frère Albert s'est engagé. Il doit donc prendre sa place dans les livraisons de fruits et légumes du magasin familial. Parmi les clients à livrer, il y en a un nouveau qui ne commande que des oranges. N'ayant pas compris son nom, ils l'appellent Mister orange. Mister orange est un peintre qui n'utilise que les couleurs primaires. Linus va mener avec lui des discussions autour de l'imagination et du message que doit porter un peintre, surtout en temps de guerre.
De l'imagination, Linus en a car il parle régulièrement à Superman, auquel il demande de protéger son frère. Superman, qui par ses couleurs, représente les Etats-Unis tous puissants face à l'Allemagne nazie.
Dans ce roman, nous côtoyons 2 formes d'art : la BD et la peinture. Ce peintre que Linus rencontre est Piet Mondrian. Il est l'un des pionniers de l'art abstrait. Les discussions qu'il a avec Linus amène une réflexion sur l'art, ce qu'il doit véhiculer, l'imaginaire, qui nous font sortir de notre quotidien.
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Linus livre des fruits et légumes à New York en 1943. C'est un jeune garçon issu d'une famille nombreuse dont l'ainé dont il était proche part à la guerre. Ce qui rapproche les deux frères dans la fratrie c'est leur amour de Superman. Lors de ses livraisons, il rencontre un vieux monsieur original au nom imprononçable : Piet Mondriaan. Dans ce roman, on suit l'évolution de Linus au contact du peintre et son passage à l'adolescence. Entre curiosité et ouverture d'esprit, Linus grandit et évolue au contact de ce peintre étrange et espiègle. En parallèle, sa vision de la guerre et des héros suit le même type de changements. Ce roman est une belle tranche de vie, bien écrite et où tous les événements même les plus durs et tristes sont amenés en douceur et tout en pudeur. La présence de superman comme substitut au grand frère et la variation de son importance dans la vie du jeune garçon est très bien dosé et donne une belle métaphore de la croissance. Cette association, à première vue décalée, marche vraiment bien c'est une excellente lecture.

" Son frère Bertie parti à la guerre, c'est à Linus que revient la charge des livraisons du magasin de fruits et légumes tenu par sa famille. C'est au cours de ses tournées qu'il va rencontrer un personnage hors du commun : un artiste venu du vieux continent. Ce vieil homme va partager avec lui des moments de réflexion sur la guerre et sur l'art tandis que l'adolescent grandit et voit sa famille évoluer autour de lui."
Le pouvoir de l'imagination pour changer le monde de demain.
Public : 5e-4e

Linus vit durant la seconde guerre mondiale, son frère doit partir sur le front et Linus va donc prendre son travail: livrer ds fruits aux habitants du quartier. Il va rencontrer un homme: Piet Mondrian. Il va se prendre par les couleurs de cet homme.

Une belle histoire au coeur de New York pendant la deuxième guerre mondiale. Ce livre a plusieurs thèmes différents: la guerre, l'amitié entre un peintre mister orange et un enfant. L'auteur nous fait comprendre à travers mister orange que l'imagination est la base de tout et qu'avec on peut changer les choses.

L'histoire se déroule à New-York, nous sommes en 1943 Linus, personnage principal de l'histoire, est un livreur de fruits et légumes. Il vit dans une grande famille en plein doute du fait que son frère est parti au front... Comme Linus est un livreur, il rencontre beaucoup de personnes, il tombe souvent sur un monsieur qui commande régulièrement des oranges. Ce monsieur appelé "Mister Orange" comme il prend souvent des oranges et "mister" comme il est assez mystérieux. Cet homme peignait souvent les couleurs primaires : bleu, rouge et jaune dans son appartement. Il se rendit que cet artiste était Pietr Mondrian...

Ce livre est couvert de bouleversements !
J'ai trouvé ce livre simple à lire, et intrigant.

"Mister Orange » est un roman relatant la rencontre de Linus, jeune livreur de fruits, avec le peintre mondialement connu, nommé Mondrian, en 1943. Linus est en effet chargé de livrer les fruits de son père à ses clients depuis le départ de son frère ainé à la guerre, et Mondrian, installé à New York depuis peu, croisera le chemin de ce petit garçon à l'imagination débordante. Se crée alors un échange entre les deux protagonistes à base d'opinions, de discours de liberté et d'art.
« Mister orange » est écrit par Truus Matti qui est une auteure des Pays-Bas. Il est édité par les éditions La joie de Lire.
J'ai apprécié cette lecture. En effet, c'est un roman facile à lire, rapide et attachant. Les personnages possèdent une humanité fortement réaliste et l'auteure sait transmettre de fortes émotions à travers ses mots. de plus, les faits sont réalistes et à ma connaissance, ne font pas d'entorses sévères à l'histoire (car l'action se passe durant la seconde guerre mondiale). On en apprend également beaucoup sur le fabuleux artiste et l'homme qu'était Mondrian derrière ses tableaux. Cependant, bien que le portrait du peintre soit très mélioratif, je trouve que ce genre de prosopopée est à double tranchant. En effet, qui sait si Mondrian était et parlait réellement ainsi ? En outre, je trouve (bien que sachant que juger un livre ainsi est réducteur) la couverture vraiment originale. Reprenant l'esthétisme des oeuvres de Mondrian et en y ajoutant quelques rangées de soldats, Jenni Desmond, responsable de la couverture, capte de manière formelle le sujet de ce livre.
C'est un livre que je conseille à tout jeune amateur d'art et de Boogie-Woogie…

« Mister Orange » est un roman relatant la rencontre de Linus, jeune livreur de fruits, avec le peintre mondialement connu, nommé Mondrian, en 1943. Linus est en effet chargé de livrer les fruits de son père à ses clients depuis le départ de son frère ainé à la guerre, et Mondrian, installé à New York depuis peu, croisera le chemin de ce petit garçon à l'imagination débordante. Se crée alors un échange entre les deux protagonistes à base d'opinions, de discours de liberté et d'art.
« Mister orange » est écrit par Truus Matti qui est une auteure des Pays-Bas. Il est édité par les éditions La joie de Lire.
J'ai apprécié cette lecture. En effet, c'est un roman facile à lire, rapide et attachant. Les personnages possèdent une humanité fortement réaliste et l'auteure sait transmettre de fortes émotions à travers ses mots. de plus, les faits sont réalistes et à ma connaissance, ne font pas d'entorses sévères à l'histoire (car l'action se passe durant la seconde guerre mondiale). On en apprend également beaucoup sur le fabuleux artiste et l'homme qu'était Mondrian derrière ses tableaux. Cependant, bien que le portrait du peintre soit très mélioratif, je trouve que ce genre de prosopopée est à double tranchant. En effet, qui sait si Mondrian était et parlait réellement ainsi ? En outre, je trouve (bien que sachant que juger un livre ainsi est réducteur) la couverture vraiment originale. Reprenant l'esthétisme des oeuvres de Mondrian et en y ajoutant quelques rangées de soldats, Jenni Desmond, responsable de la couverture, capte de manière formelle le sujet de ce livre.
C'est un livre que je conseille à tout jeune amateur d'art et de Boogie-Woogie…

Lisa Mer