Ma cousine Rachel

Sans doute un des romans les plus perturbants que j'aie jamais lus…

J'avais découvert Daphné du Maurier avec Rebecca (possiblement mon roman favori). Avec Ma cousine Rachel, elle nous offre une intrigue assez différente où l'on retrouve cependant plusieurs éléments communs : un narrateur un peu trop naïf, une femme vénéneuse et intrigante jusqu'au bout, un vieux manoir — et surtout, une plume magnifique, juste, qui sait maintenir le suspens.

Sur le moment, la lecture du roman m'a assez lassé. Il y a pas mal de longueurs, notamment au moment de la visite de Rachel ; néanmoins, ces incommodités se sont largement compensées par une fin extraordinaire et obsédante qui saura mettre le lecteur sur la piste, sans trop en dire.

Quant aux personnages, je peux évidemment saluer Rachel, le plus réussi du roman : une figure ambiguë jusqu'au bout. Philip, le narrateur, tantôt attachant et tantôt exaspérant avec ses a priori à deux balles, est également intéressant. Sans oublier les personnages secondaires (Louise, Rainaldi…) qui, chacun à leur manière, rendent ce roman encore plus profond.

En résumé, bien qu'il tourne parfois en rond, ce roman est à mes yeux excellent et ne fait que confirmer que Daphné du Maurier est une extraordinaire conteuse d'histoires.

Pourquoi ai je attendu si longtemps pour découvrir un autre roman de Daphné du Maurier? Rebecca est un coup de coeur de mon adolescence et j'avais beaucoup aimé L'auberge de la Jamaïque également mais je m'étais arrêtée là.
Dans ce roman la tension n'est pas aussi intense que dans Rebecca mals elle monte doucement et on pressent que quelque chose de terrible va arriver. On a envie de crier à Phillip d'ouvrir les yeux et d'être moins obtus. Son comportement est si stupide parfois! Jusqu'à la fin on ne sait pas : Rachel était elle innocente ou coupable? Chacun peut se faire son opinion et laisser ce livre le hanter après la lecture.

Ce roman, que j'ai découvert après Rebecca, est une fois de plus un superbe morceau de manipulation psychologique. Jusqu'à la dernière page, le lecteur n'est pas tranquille : qui ment ? Qui se trompe ? Qui a raison ? Qui dit la vérité ?
La tension de l'intrigue contraste admirablement avec la vie paisible que le personnage principal mène dans sa propriété de la campagne anglaise. La montée en puissance de ses sentiments et de sa folie, les montagnes russes que suivent ses convictions, sont magnifiquement retranscrits.

Après avoir lu Rebecca, je me suis lancé dans la lecture de Ma cousine Rachel. Cette fois-ci, l'histoire m'est inconnue car je n'ai vu aucune adaptation cinématographique de ce roman.
Philip, le narrateur, rencontre Rachel, la femme de son cousin Ambroise après le décès de ce dernier. Persuadé qu'Ambroise est mort par la faute de Rachel, Philip la déteste d'emblée, sans même l'avoir rencontré. Mais voilà, Rachel ne correspond pas au portrait que Philip s'en est fait. Elle est adorable et charmante. Philip finit par en tomber amoureux et les ennuis commencent.
J'ai réellement apprécié cette lecture dont je ressors finalement avec plein d'interrogations. Qui est finalement Rachel? Un être fragile? Machiavélique? Et Philip? Est-il vraiment sain d'esprit?
Je pense que c'est un livre que je relirai à l'occasion pour en apprécier davantage les subtilités.

J'ai retrouvé avec plaisir la plume de Daphné du Maurier. L'atmosphère n'a certes pas été aussi lourde et prenante que pour "Rebecca" mais se fut pour moi un moment de délice littéraire malgré quelques longueurs par moment. L'intrigue est distillée avec justesse, telle une goutte de poison dans une tasse de thé....ou peut être deux? Attention, dosage dangereux...

Je sors tout juste de ce roman sur les conseils (avisés) d'une babelionaute qui se reconnaitra.
Un roman qui n'est peut-être pas mon coup de coeur de l'année... mais à la réflexion j'ai eu beaucoup du mal à le reposer sur ma table de nuit, tant l'envie de connaitre le dénouement était fort. Malgré mon incompréhension totale du comportement du héros, son revirement soudain, son côté puéril, je me suis mise à le comprendre peu à peu, au fur et à mesure que les manigances de Rachel se faisaient plus subtiles, plus fortes.
Le personnage de Rachel est celui qui m'a le plus plût, il est difficile de l'aborder, de la comprendre, elle est mystérieuse, fantasque, manipulatrice.

Il fera parti finalement des romans les plus marquants de mon année, merci !

Comme toujours avec Daphné du Maurier un roman prenant. Je savais en commençant cette lecture que je ne serais pas déçue.
Elle sait décrire une atmosphère si particulière qui vous englobe totalement. J'ai été envoûtée, engloutie par l'histoire et par ses mots.
Du suspens porté par une plume magnifique. le pages ont défilé très vite jusqu'à la dernière.

Après avoir lu la biographie de Tatiana de Rosnay en juin dernier, j'avais très envie de poursuivre ma lecture de Daphné du Maurier avec ce roman qui est souvent comparé à Rebecca pour son atmosphère mystérieuse et son intrigue pleine de secrets.

Ambroise considère son cousin Philip, orphelin, comme son fils : il l'élève, le protège et vit reclus, loin de toute compagnie féminine, avec l'enfant qui devient peu à peu un jeune homme. Alors qu'il rencontre des soucis de santé, Ambroise part vivre quelques temps à Florence où il rencontre Rachel. Il est envoûté par cette femme et l'épouse. Jaloux et se sentant délaissé, Philip rumine en Angleterre lorsqu'il reçoit une lettre inquiétante de son cousin : Ambroise se sent en danger et pense que son épouse lui veut du mal. Il décide alors de se rendre à Florence pour retrouver son cousin. Lorsqu'il arrive enfin en Italie, Ambroise est mort et Rachel a disparu. Philip jurera alors de se venger et d'éclaircir les circonstances de la mort d'Ambroise. Revenu en Angleterre, alors qu'il est rongé par le chagrin, Philip apprend que l'épouse de son cousin désire le rencontrer. Rachel arrive en Angleterre et elle est accueillie par Philip, tourmenté par la mort d'Ambroise et peu coutumier de toute compagnie féminine. Ses sentiments et son opinion de Rachel deviennent confus. Il s'interroge sur les réelles motivations de la jeune femme et cherche à connaître la mystérieuse épouse de son cousin.

Daphné du Maurier créé une intrigue très prenante et pleine de secrets qui n'est pas sans nous rappeler celle de Rebecca. Accompagnant Philip dans sa quête de vérité, le lecteur glane des indices pour essayer de savoir qui est véritablement Rachel. Daphné du Maurier excelle dans la création de la personnalité inquiétante et trouble de certains de ses personnages et dans l'installation de l'atmosphère mystérieuse des manoirs anglais.
Lien : http://lecottageauxlivres.ha..

Je connaissais le talent de Daphné du Maurier pour créer des personnages féminins ombrageux aux desseins maléfiques. Je ne suis donc pas déçue à la lecture de son livre.
La cousine Rachel offre tour à tour un visage d'ange et de démon féminins : enjôleuse, séductrice, mais soudain diabolique et manipulatrice, voilà de quoi subjuguer les hommes. le premier : un Florentin, du nom de Sangalletti, qui lui a laissé sa villa en mourant dans un duel, le deuxième, cousin et protecteur du narrateur, Ambroise Ashley, mort dans des circonstances troubles, le troisième, Philip Ashley, le narrateur, qui accueille la trop séduisante veuve et s'en éprend, malgré toutes les préventions négatives qu'il avait sur elle ... avant de la connaître, avant qu'elle l'ensorcelle, comme les autres !
Mais, au-dessus de ces victimes bien naïves, c'est l'ombre du dangereux Rainaldi qui plane : lui connaît les sombres plans de Rachel (amie ? maîtresse ? ) et contribue à les manigancer .
L'on est quelque peu étonné que Philip, le dernier homme à croquer pour cette mangeuse d'hommes, se soit aussi vite laissé berner alors qu'il avait des preuves matérielles lui confirmant la duplicité et la rouerie de Rachel.
La lecture de ce roman, mené comme un thriller psychologique, est cependant passionnante. Je le recommande, mais il ne donne pas la part belle à l'être humain.

Bon roman d'été, dont l'histoire tient en haleine le lecteur sans le décevoir. L'intérêt réside notamment dans la mise à jour d'une superbe manipulation psychologique. La romancière observe avec finesse ses personnages et leur évolution pas à pas: dans la lignée des grands romans anglais du XIXème.