J'avais jadis essayé de comprendre l'espèce humaine par la lecture. (...) Mes lectures me permettaient de déchiffrer des tas de signes à même le corps, les gestes et les actions de ceux et celles qui m'entouraient. J'en faisais le matériau d'une histoire fabuleuse que je pouvais transformer à loisir. (p127-128)
Tu peux inventer. Tu peux devenir ta propre romancière… Ici, tu pourras réécrire ta vie…
Si j’aimais quelque chose, je l’apprenais par cœur. Comme Fabrice Luchini, me disais-je en riant. Comme un acteur dont les paroles les plus authentiques proviennent de tirades récitées.
On ne peut décidément pas imaginer avec l’air frais combien l’atmosphère demeurait étouffante là-haut
La vie et le métier m’ont bien éduquée… J’ai appris à ne jamais me fier aux signes, à ne caresser aucun espoir, à ne jamais lire le monde pour y reconnaître un indice, une marque, un geste en ma faveur. La vie se fiche de moi. Elle n’a rien à me dire
Si j’aimais quelque chose, je l’apprenais par cœur. Comme Fabrice Luchini, me disais-je en riant. Comme un acteur dont les paroles les plus authentiques proviennent de tirades récitées. Il fallait éviter de me construire malgré moi un profil psychologique.
Mes lectures me permettaient de déchiffrer des tas de signes à même le corps, les gestes et les actions de ceux et celles qui m’entouraient