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Citations sur L'Hôtel des oiseaux (49)

Par une chance inouïe, j'avais atterri dans un hôtel décrépit, situé au bord d'un lac entouré de volcans, dans un pays dont j'ignorais presque l'existence avant que la Tortue verte ne m'y ait déposée.
P 166
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Si être vivant signifie en partie se soucier des autres et de ce qui leur arrive, je revenais à la vie.
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On dit que ni les plantes, ni les sources, ni les oiseaux ne parlent, non plus la vague et ses grondements, ni les astres et leur brillance ; on le dit, mais c’est faux, car toujours, quand je passe, ils murmurent et s’exclament : voilà la folle…
(Rosalia de Castro)
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Rien n'est immuable. Ni les jardins ni les histoires d'amour. Ni la joie ni le chagrin. Les animaux meurent. Les enfants grandissent. Il faut apprendre à accepter les changements quand ils se produisent. S'en réjouir si c'est possible. Voir ce qu'ils apportent de nouveau à la vie.
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Les lucioles. Elles sortent tous les ans à peu près à cette époque. Elles offrent un spectacle incroyable le temps d'une nuit merveilleuse, puis disparaissent. C'est sans doute un bon rappel: rien de ce qui est beau n'est éternel. Il faut trouver la joie dans ce qui croise notre chemin plutôt que pleurer quand c'est terminé.
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De toute part le volcan dominait, présence sombre et silencieuse, ni menaçante ni accueillante. Il s’imposait, avec ses flancs profondément striés sans doute par quelques milliers d’années d’érosion, son sommet obscurci par un nuage unique à la forme parfaite.
Face aux changements _le temps, les saisons, les enfants, qui grandissent, les vieux qui meurent, ou ma propre tragédie, que je ne supportais pas de nommer _, il demeurait constant. Le voir ainsi me coupait le souffle, moi qui n’avait jamais vécu à l’ombre d’un volcan. Mais pour les habitants des rives de Lago la Paz, qui n’avaient jamais vécu sans le volcan se profilant au-dessus deux, de l’autre côté du lac, il faisait autant partie de la vie, que la pluie, les arbres, les champs de blé, l’air.
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L'hôtel ressemblait à la maison d'un conte de fées. Partout où je posais le regard, je découvrais un détail extraordinaire, sans doute une création de Leila ou des gens du village : pas seulement les pierres transformées en singes, jaguars ou oeufs, mais les plantes grimpantes qui formaient des tonnelles ruisselaient de fleurs épanouies évoquant les hallucinations les plus folles...
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ça, c'était une famille. Sa famille en tous cas.
La mienne aussi, aux yeux de Lenny du moins. Je me souviens qu'à cet instant je me suis dit que tout était parfait. J'avais épousé un homme merveilleux, nous avions un enfant ravissant qui sautait sur le trottoir entre nous et nous rentrions à la maison pour regarder un match de base-ball...
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Quand on a connu un grand deuil, l'idée d'aimer de nouveau quelqu'un peut sembler terrifiante, répondis-je. Je n'avais jamais formulé une telle remarque devant quiconque. Pas même en moi-même.
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J'étais toujours émue dans les aéroports à la vue des retrouvailles de deux personnes dont une descendait d'un avion...
Pour moi au moins, assister à ce genre de retrouvailles, c'était comme voir le plus beau des films, parce que c'était la réalité...c'était ce que j'éprouvais, moi qui n'avais pas de famille.
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