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Critique de alucine
J'avais hâte de me replonger dans cette histoire et de retrouver Benny et Désirée qui m'avaient beaucoup plu et fait tant rire dans le premier opus. L'histoire reprend exactement là où elle s'était arrêtée. Benny est en couple avec sa cousine et Désirée prend contact avec lui afin de lui demander trois nuits pour concevoir un enfant, si ça ne fonctionne pas alors ils promettent de s'oublier et de rejoindre leur quotidien chacun de leur côté. Evidemment ça fonctionne et Désirée abandonne son chaleureux petit appartement en ville pour venir s'installer avec Benny à la ferme…et là tout s'écroule pour moi !
J'avais beaucoup aimé le faite qu'ils affirment et revendiquent chacun leurs différences dans le premier tome. Katarina Mazetti insistait surtout sur le contraste ville/campagne avec légèreté et finesse, sachant habilement éviter la plupart des clichés rasoirs… Or ici, il s'agit surtout de la vie de famille et des relations et rôles partagés entre les hommes et les femmes à la campagne. Et dans ce tome 2 j'ai eu la nette impression de retrouver tous les banalités non rencontrées dans le Mec de la tombe d'à côté qui faisait du ce premier tome un très bon roman ! le ton général est plutôt sombre, j'ai même frissonné… Katarina Mazetti enfonce le « pieu » en accumulant toutes les difficultés potentielles de la vie de couple sur les épaules de ces deux pauvres protagonistes, au point même de perdre un peu de probabilité. Dans ce tome Désirée est méconnaissable et n'est plus la jeune femme pleine de vie, indépendante aux répliques cinglantes. Elle fait à mon sens trop de concessions enchainant avec un peu trop de facilité les enfants et notre Bennichou ne voit absolument rien.
Néanmoins c'est toujours aussi bien écrit, le récit à 2 voix est toujours d'actualité et l'écriture reste fluide et piquante ce qui est vraiment agréable à lire.
Lien : http://www.a-lu-cine.fr/le-c..
J'avais beaucoup aimé le faite qu'ils affirment et revendiquent chacun leurs différences dans le premier tome. Katarina Mazetti insistait surtout sur le contraste ville/campagne avec légèreté et finesse, sachant habilement éviter la plupart des clichés rasoirs… Or ici, il s'agit surtout de la vie de famille et des relations et rôles partagés entre les hommes et les femmes à la campagne. Et dans ce tome 2 j'ai eu la nette impression de retrouver tous les banalités non rencontrées dans le Mec de la tombe d'à côté qui faisait du ce premier tome un très bon roman ! le ton général est plutôt sombre, j'ai même frissonné… Katarina Mazetti enfonce le « pieu » en accumulant toutes les difficultés potentielles de la vie de couple sur les épaules de ces deux pauvres protagonistes, au point même de perdre un peu de probabilité. Dans ce tome Désirée est méconnaissable et n'est plus la jeune femme pleine de vie, indépendante aux répliques cinglantes. Elle fait à mon sens trop de concessions enchainant avec un peu trop de facilité les enfants et notre Bennichou ne voit absolument rien.
Néanmoins c'est toujours aussi bien écrit, le récit à 2 voix est toujours d'actualité et l'écriture reste fluide et piquante ce qui est vraiment agréable à lire.
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