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sur 2686 notes
Bienvenue à "L'amour dans le pré" en Suède. Karine Lemarchand, dans le précédent livre ("Le mec de la tombé d'à côté") vous aviez vraiment demandé à Benny... s'il allait euh, labourer la... parcelle en jachère avec sa binette?
Ah son tracteur!

Désirée et Benny ne sont pas faits pour vivre ensemble?
Pourtant, Désirée désire un enfant de son Benny...
Mais le jeune agriculteur est en couple avec Anita, sa cousine.
- Je connaissais déjà Anita petite fille, quand qu'on jouait au docteur.
C'est ça la Suède, comme pour Ikea, il y des éléments qui ne s'emboîtent pas ensemble. Un lit de bébé comme une armoire, ce n'est pas commode à assembler!

Quand Désirée fut enceinte, "Anita essaya d'arracher, avec ses ongles, le papier peint qu'elle venait de poser . Et elle lança le nouveau lecteur CD, à travers la fenêtre. Fermée la fenêtre, par dessus le marché!"
Benny cacha le couteau à désosser et mit une pile neuve dans l'alarme incendie.

Benny veut aménager des chambres d'enfants dans sa ferme.
-Des chambres? Tu sais qu'on a un enfant à la fois? Pas toute une portée ?
Et Désirée se mit alors à... ruminer l'idée de la chambre, l'oeil torve." Avec la même expression qu'ont les vaches quand on vient de les nourrir..."

Quoi, des vaches à nourrir et à traire?
Désirée est bibliothécaire et ne connaît rien au travail dans une ferme.
Une vache "enragée" doit être entravée, car elle donne des coups de patte!

-"Tu me mettras une entrave à moi aussi, si je donne des coups après avoir vêlé? Et si la montée de lait me fait mal?" Demande Désirée.
Et le pauvre Benny essaya de faire traire, euh de faire taire Désirée...
Ca va aller de mal en.. pis avec l'arrivée des veaux, euh la naissance des bébés!

"Gimme, Gimme,Gimme
Comme je déteste passer la soirée seule
How I hate to spend the evening on my own

Personne pour entendre ma prière
No one to hear my prayer
Donne-moi, donne-moi, donne-moi un homme après minuit
Gimme, gimme, gimme a man after midnight".. Abba Abba;)
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Vous vous souvenez probablement de mon désapointement à la lecture du Mec de la tombe d'à côté.
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Mon retour était plus que mitigé après la lecture de cette histoire qui tournait en rond, sans grand intérêt entre une bourgeoise urbaine, métier bibliothécaire, et un éleveur de vaches laitières qui vivait dans un taudis resté dans son jus depuis le décès de ses parents, etc... et entrenait sa ferme tant bien que mal.
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L'histoire se terminait sur un cliff et par curiosité, je voulais lire le début du second tome, le caveau, pour connaître la chute du récit.
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J'y allais à reculons, prête à abandonner très vite si ce roman était de la même veine que le premier.
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Et puis finalement, je l'ai bien aimée, cette suite, avalée en quelques heures.
La plume est légère et fluide, l'histoire coule bien.
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Cette fois on ne s'appesantit pas trop sur le détail des tâches de Benny, mais on est embarqué dans les difficultés de Désirée à accomplir un boulot épuisant.
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J'ai aimé que soit mise en avant la dureté de la vie de femme de fermier flanquée de gamins, qui aide son "homme" à la ferme, gère la maison et bosse à l'extérieur.
De plus, l'homme ne voit pas du tout que sa femme est au bout du rouleau...
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Je ne veux pas en dire trop, mais été agréablement surprise par ce second tome et je ne m'y attendais pas du tout.
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Désirée et Benny m'avaient laissé un bon souvenir et c'est avec plaisir que j'ai ouvert ce livre pour les retrouver.
Les voilà en couple, installés à la ferme, et qui font des enfants.
Mais voilà, bien que souriant parfois, je me suis ennuyée et j'ai eu hâte de terminer.
La surprise provoquée par « le mec de la tombe d'à côté » n'existait plus et tout m'a semblé assez fade.
Pourvu que Katarina Mazetti ne décide pas d'en faire encore une suite.
Si c'est le cas, ce sera sans moi.
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Suite du livre intitulé "Le mec de la tombe d'à côté, cet ouvrage est un vrai régal car le lecteur y retrouve les personnages de Benny et de Désirée pour lesquels il s'était attachés lors de la lecture du premier ouvrage.
En effet, rien ne prédisposait ces deux êtres à se rencontrer car tout un monde les séparait. Elle, bibliothécaire en résidant en ville et lui, fermier et à la campagne. Et pourtant, l'amour peut dépasser toutes les frontières...C'est par un désir subit d'avoir un enfant, quitte à ce qu'elle doive l'élever toute seule, que Désirée reprend contact avec Benny en lui demandant tout simplement s'il ne voudrait pas être le géniteur. Bien que ce dernier se doit déjà remis en ménage, et qui plus est, avec sa cousine Anita, il accepte tout naturellement. Si ça ne marche pas tant pis ! mais si ça marche, alors là, il aviseront...
Et c'est dons tout naturellement que Désirée vient s'installer dans la ferme de Benny afin d'accoucher de leur premier enfant. Je dis bien premier car qui sait ce que l'avenir leur réserve...

Roman à deux voix puisque tandis qu'un chapitre est consacré à la voix de Benny, le suivant est indubitablement consacré à celle de Désirée et vice-versa, le lecteur suit ainsi les aventures de nos amoureux - que rien ne prédestinait à être ensemble - , à la campagne. Un roman rempli d'humour, où l'on voit que dans un couple rien n'est jamais tout rose et qu'il faut savoir souvent faire de grosses concessions pour parvenir à vivre ensemble ! Un grand coup de chapeau à Katarina Mazetti car, bien que ses deux personnages nous racontent la même histoire, à savoir Leur histoire, il n'y a jamais de redites ! Un roman qui se lit très vite, avec des chapitres courts et très bien écrit ! A découvrir !
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Plus de deux années après la lecture du Mec de la tombe d'à côté, je retrouve Benny et Désirée (dite "la Crevette") pour la suite de l'aventure que leur a dessiné Katarina Mazetti.
Comme de nombreuses "suites", celle-ci entraîne de nombreuses déceptions dans les commentaires babéliotes.
Pour moi, cette suite n'est pas en demi-teinte: Elle tient les promesses du Mec de la tombe d'à côté, en enrichissant et complétant l'aventure commencée... différemment.
Ça secoue,comme un navire qui traverse plus de tempêtes que de mer d'huile.
... Et quelques calmes trompeurs comme autant d'yeux de cyclones.
L'humour est toujours là, parfois noir comme les yeux de Benny lorsqu'il est vraiment excédé, toujours acéré et bienvenu pour ne pas faire sombrer le lecteur dans la déprime!
Ces deux-là, Benny et la crevette, tiennent bon le cap en prenant alternativement la parole dispensée par l'auteur. Ils font de titanesques efforts, pour que leur foyer ne sombre pas sous les coups du manque de temps, du manque d'argent, du manque de sommeil et d'aspirations parfois diamétralement opposées.
Un enfant, puis deux, et voilà trois!... C'est ce qui épuise et cimente le couple atypique de la bibliothécaire et du paysan. Désirée et Benny sont aspirés dans deux tunnels parallèles, mais une jonction leur permet quelques fois de se rejoindre, par exemple sous une pluie battante et salvatrice.
... Car il y a cet amour inconditionnel, qui se reporte sur les petits... En contrepoint à une détresse paysanne qui affleure et une crise de la quarantaine qui arrive. L'avenir est précaire, incertain, mais le caveau de famille résiste comme un sanctuaire.
La fin n'est pas écrite, et ce me semble aussi bien. Il est bon de laisser le lecteur imaginer une suite ou non, et reprendre son souffle.
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Lu il y a un bon moment déjà, j'avais trouvé "Le mec de la tombe d'à coté distrayant, j'avais bien aimé... mais apparemment pas assez pour me précipiter sur la suite. Aujourd'hui, l'envie d'une histoire pas prise de tête m'a décidé à découvrir la suite de l'histoire.

Le thème n'est plus tout à fait le même, l'histoire d'amour entre deux être que tout oppose évolue. Désirée (la bibliothécaire) s'installe chez Benny (l'éleveur producteur de lait)... et petit à petit "l'amour dans le pré" se frottant au quotidien se transforme en "labeurs et misères du travail à la ferme".
Oh ! de l'amour il y en a toujours, mais il y a aussi des jours où ce n'est pas ça... entre traite des vaches et traites à payer, ce livre dénonce les difficultés des éleveurs qui n'arrivent ni a vivre décemment, ni à prendre de vacances ou encore, tout le boulot invisible réalisé par les femmes dans une exploitation. ""le boulot des femmes" au foyer devient visible uniquement quand il n'est PAS fait."

J'avais mis 5 étoiles au premier, mais je trouve le second plus piquant, je lui aurais bien ajouté une étoile... j'ai passé un excellent moment.
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Même si on a quitté ce couple improbable depuis plusieurs années, l'on renoue sans difficulté avec Benny et la Crevette, grâce aussi au résumé proposé avant le texte (ce qui est toujours plus agréable que d'innombrables rappels en cours de roman, et le risque d'en casser le rythme).

Ces deux-là, ennemis intimes ou amoureux belligérants, jamais sur la même longueur d'onde, ont fini par se quitter. Mais l'attraction est trop forte alors on se donne une dernière chance : tentons de faire un bébé : si ça marche on fonde une famille! Un peu fous, non? D'autant que c'est toute leur organisation qui s'en trouve bouleversée : Benny doit virer sa compagne (pourtant si efficace à la ferme), Anna quitte son appartement douillet et sa tranquillité, et c'est le début d'un tourbillon entrainant dans sa spirale les vaches, les enfants, les travaux de la ferme, les difficultés financières, la dure double vie d'une bibliothécaire affublée de rejetons et d'un mari débordé : l'action ne manque pas pour les personnages comme pour le lecteur!

C'est sans doute un peu moins séduisant que la première tranche des aventures sentimentales de ce couple mal assorti, mais cela reste tout de même un bon moment de lecture, qui prouve s'il en est besoin le sens de l'observation de l'auteur, et d'une analyse méticuleuse des petits tracas de la vie, qui ne font rire ou sourire que des années plus tard….

L'humour est toujours a rendez-vous, à travers les répliques émises ou intérieurement formulées d'Anna, mais le drame peut aussi surgir là où on ne l'attend pas….


Si on a aimé le mec de la tombe d'à coté, le risque est faible d'être déçu par ce nouvel épisode des aventures des tourtereaux les plus mal assortis du monde.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Après avoir vibré avec Le mec de la tombe d'à côté, il était tout à fait inconcevable de ne pas connaître la fin de l'histoire de Benny et Désirée.

On les avait quittés, les coeurs en miettes (les leurs et les nôtres;  pauvres lecteurs affamés d'histoires qui font du bien) dans un cul de sac, une impasse, un bourbier insupportable.

Après la tombe, le caveau!
Evidemment, cela va de soi!

Mais cette fois-ci pas de rendez-vous galants au cimetière, on a d'autres chats à fouetter.
Et on adore fouetter les chats en compagnie de Katarina Mazetti et de son humour inclassable!

Par moments on pourrait se croire à "Vis ma vie de fermier" ou encore dans "L'amour est dans le pré" avec le gros avantage d'une narration chorale toujours aussi loufoque et drôle qui répond au rêve du serial lecteur: faire oublier qu'on est en train de lire.
Le voyage en campagne suédoise est par ailleurs dépaysant et agréable.

Nos amoureux préférés ont grandi et cette fois on partage leur vie plus « concrète » plus terre à terre, avec ses lots de difficultés et ses merveilles.

Ces personnages super"attachiiiants" qu'on ne peut s'empêcher d'apprécier, redoublent d'inventivité pour nous offrir des pages de sourires et parfois un effet miroir dans lequel on se reconnaît à plusieurs reprises.

L'auteure suédoise s'y plaît à brocarder les travers de la société agricole suédoise et cela résonne de vérité avec l'actualité française en ce moment.

Derrière l'humour mitraillette pointe alors une jolie réflexion sur le relations humaines.
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Ce roman est la suite du "mec de la tombe d'à-côté".
On retrouve Benny et Désirée, toujours aussi différent l'un que l'autre.
Amoureux ??!! En couple, s'installant dans une vie de famille, à la ferme...
J'ai moins aimé cette suite. J'ai moins ri. Je suis restée sceptique face à ce couple, à leur relation.
Où veut en venir l'auteur ? Je n'ai pas trouvé la réponse...
Ce livre se lit aussi vite que le 1er, mais il m'a manqué quelque chose.
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Désirée, bibliothécaire et Benny, paysan, sont à nouveau amoureux mais toujours aussi mal assortis. Ils se sont rencontré un roman plus tôt (Le mec de la tombe d'à coté), dans un cimetière. Elle pleurait son mari, lui sa mère. Après une histoire d'amour improbable, ils se sont séparés.

C'est là qu'on les retrouve. Benny mène une vie de couple sans intérêt avec sa cousine, excellente ménagère. Il se lève à cinq heures pour s'occuper de ses vaches. Après quelques aventures sans lendemain, Désirée est à nouveau célibataire, seule au milieu de ses livres. Jusqu'au jour où elle demande à Benny de lui faire un enfant...

J'ai beaucoup aimé cette suite. On rentre vraiment dans le coeur d'une vie de famille suédoise contemporaine, essayant de concilier une activité agricole peu rentable mais très prenante, un salaire de bibliothécaire guère meilleur mais stable, des enfants en bas âge, une mentalité encore archaïque sur la condition féminine...On y découvre le désarroi d'un jeune agriculteur laitier qui peine à vivre de son travail, pris à la gorge par les normes toujours plus draconiennes qu'impose l'union européenne par des fonctionnaires qui souvent n'y connaissent rien. Benny compte sur l'aide des voisins, aimerait que sa femme participe davantage au travail de la ferme. Mais Désirée est débordée, par les bébés, les trajets, son propre travail à la bibliothèque où elle est de moins en moins présente...Beaucoup de malentendus dans le couple concernant la maternité, le travail que donnent de jeunes enfants (et moins jeunes par la suite), les tâches domestiques, s'ajoutant à une communication parfois difficile entre la citadine cultivée et le cultivateur...

Même si les choses évoluent peu à peu, beaucoup de femmes s'y reconnaîtront. Quand aux soucis du monde agricole, ils sont plus que jamais d'actualité ! Et l'humour de Katarina Mazetti, l'alternance des narrateurs, Désirée puis Benny, rend la lecture de ce roman d'autant plus vivante et agréable. Un régal !
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