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Le mec de la tombe d'à côté tome 2 sur 2

Lena Grumbach (Traducteur)
EAN : 9782847201925
237 pages
Gaïa (02/03/2011)
  Existe en édition audio
3.42/5   2668 notes
Résumé :
Elle c'est Désirée, la bibliothécaire, et lui c'est Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d'ardeur livres et produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire «de son plein gré.» Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c'est terminé pour toujours. Et si ça marche...

Comme le disait un critique littéraire suédois: "Le quotidien tue l'amour, la vie de famille l'enterre." C'e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (339) Voir plus Ajouter une critique
3,42

sur 2668 notes
Bienvenue à "L'amour dans le pré" en Suède. Karine Lemarchand, dans le précédent livre ("Le mec de la tombé d'à côté") vous aviez vraiment demandé à Benny... s'il allait euh, labourer la... parcelle en jachère avec sa binette?
Ah son tracteur!

Désirée et Benny ne sont pas faits pour vivre ensemble?
Pourtant, Désirée désire un enfant de son Benny...
Mais le jeune agriculteur est en couple avec Anita, sa cousine.
- Je connaissais déjà Anita petite fille, quand qu'on jouait au docteur.
C'est ça la Suède, comme pour Ikea, il y des éléments qui ne s'emboîtent pas ensemble. Un lit de bébé comme une armoire, ce n'est pas commode à assembler!

Quand Désirée fut enceinte, "Anita essaya d'arracher, avec ses ongles, le papier peint qu'elle venait de poser . Et elle lança le nouveau lecteur CD, à travers la fenêtre. Fermée la fenêtre, par dessus le marché!"
Benny cacha le couteau à désosser et mit une pile neuve dans l'alarme incendie.

Benny veut aménager des chambres d'enfants dans sa ferme.
-Des chambres? Tu sais qu'on a un enfant à la fois? Pas toute une portée ?
Et Désirée se mit alors à... ruminer l'idée de la chambre, l'oeil torve." Avec la même expression qu'ont les vaches quand on vient de les nourrir..."

Quoi, des vaches à nourrir et à traire?
Désirée est bibliothécaire et ne connaît rien au travail dans une ferme.
Une vache "enragée" doit être entravée, car elle donne des coups de patte!

-"Tu me mettras une entrave à moi aussi, si je donne des coups après avoir vêlé? Et si la montée de lait me fait mal?" Demande Désirée.
Et le pauvre Benny essaya de faire traire, euh de faire taire Désirée...
Ca va aller de mal en.. pis avec l'arrivée des veaux, euh la naissance des bébés!

"Gimme, Gimme,Gimme
Comme je déteste passer la soirée seule
How I hate to spend the evening on my own

Personne pour entendre ma prière
No one to hear my prayer
Donne-moi, donne-moi, donne-moi un homme après minuit
Gimme, gimme, gimme a man after midnight".. Abba Abba;)
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Vous vous souvenez probablement de mon désapointement à la lecture du Mec de la tombe d'à côté.
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Mon retour était plus que mitigé après la lecture de cette histoire qui tournait en rond, sans grand intérêt entre une bourgeoise urbaine, métier bibliothécaire, et un éleveur de vaches laitières qui vivait dans un taudis resté dans son jus depuis le décès de ses parents, etc... et entrenait sa ferme tant bien que mal.
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L'histoire se terminait sur un cliff et par curiosité, je voulais lire le début du second tome, le caveau, pour connaître la chute du récit.
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J'y allais à reculons, prête à abandonner très vite si ce roman était de la même veine que le premier.
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Et puis finalement, je l'ai bien aimée, cette suite, avalée en quelques heures.
La plume est légère et fluide, l'histoire coule bien.
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Cette fois on ne s'appesantit pas trop sur le détail des tâches de Benny, mais on est embarqué dans les difficultés de Désirée à accomplir un boulot épuisant.
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J'ai aimé que soit mise en avant la dureté de la vie de femme de fermier flanquée de gamins, qui aide son "homme" à la ferme, gère la maison et bosse à l'extérieur.
De plus, l'homme ne voit pas du tout que sa femme est au bout du rouleau...
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Je ne veux pas en dire trop, mais été agréablement surprise par ce second tome et je ne m'y attendais pas du tout.
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Désirée et Benny m'avaient laissé un bon souvenir et c'est avec plaisir que j'ai ouvert ce livre pour les retrouver.
Les voilà en couple, installés à la ferme, et qui font des enfants.
Mais voilà, bien que souriant parfois, je me suis ennuyée et j'ai eu hâte de terminer.
La surprise provoquée par « le mec de la tombe d'à côté » n'existait plus et tout m'a semblé assez fade.
Pourvu que Katarina Mazetti ne décide pas d'en faire encore une suite.
Si c'est le cas, ce sera sans moi.
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Suite du livre intitulé "Le mec de la tombe d'à côté, cet ouvrage est un vrai régal car le lecteur y retrouve les personnages de Benny et de Désirée pour lesquels il s'était attachés lors de la lecture du premier ouvrage.
En effet, rien ne prédisposait ces deux êtres à se rencontrer car tout un monde les séparait. Elle, bibliothécaire en résidant en ville et lui, fermier et à la campagne. Et pourtant, l'amour peut dépasser toutes les frontières...C'est par un désir subit d'avoir un enfant, quitte à ce qu'elle doive l'élever toute seule, que Désirée reprend contact avec Benny en lui demandant tout simplement s'il ne voudrait pas être le géniteur. Bien que ce dernier se doit déjà remis en ménage, et qui plus est, avec sa cousine Anita, il accepte tout naturellement. Si ça ne marche pas tant pis ! mais si ça marche, alors là, il aviseront...
Et c'est dons tout naturellement que Désirée vient s'installer dans la ferme de Benny afin d'accoucher de leur premier enfant. Je dis bien premier car qui sait ce que l'avenir leur réserve...

Roman à deux voix puisque tandis qu'un chapitre est consacré à la voix de Benny, le suivant est indubitablement consacré à celle de Désirée et vice-versa, le lecteur suit ainsi les aventures de nos amoureux - que rien ne prédestinait à être ensemble - , à la campagne. Un roman rempli d'humour, où l'on voit que dans un couple rien n'est jamais tout rose et qu'il faut savoir souvent faire de grosses concessions pour parvenir à vivre ensemble ! Un grand coup de chapeau à Katarina Mazetti car, bien que ses deux personnages nous racontent la même histoire, à savoir Leur histoire, il n'y a jamais de redites ! Un roman qui se lit très vite, avec des chapitres courts et très bien écrit ! A découvrir !
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Plus de deux années après la lecture du Mec de la tombe d'à côté, je retrouve Benny et Désirée (dite "la Crevette") pour la suite de l'aventure que leur a dessiné Katarina Mazetti.
Comme de nombreuses "suites", celle-ci entraîne de nombreuses déceptions dans les commentaires babéliotes.
Pour moi, cette suite n'est pas en demi-teinte: Elle tient les promesses du Mec de la tombe d'à côté, en enrichissant et complétant l'aventure commencée... différemment.
Ça secoue,comme un navire qui traverse plus de tempêtes que de mer d'huile.
... Et quelques calmes trompeurs comme autant d'yeux de cyclones.
L'humour est toujours là, parfois noir comme les yeux de Benny lorsqu'il est vraiment excédé, toujours acéré et bienvenu pour ne pas faire sombrer le lecteur dans la déprime!
Ces deux-là, Benny et la crevette, tiennent bon le cap en prenant alternativement la parole dispensée par l'auteur. Ils font de titanesques efforts, pour que leur foyer ne sombre pas sous les coups du manque de temps, du manque d'argent, du manque de sommeil et d'aspirations parfois diamétralement opposées.
Un enfant, puis deux, et voilà trois!... C'est ce qui épuise et cimente le couple atypique de la bibliothécaire et du paysan. Désirée et Benny sont aspirés dans deux tunnels parallèles, mais une jonction leur permet quelques fois de se rejoindre, par exemple sous une pluie battante et salvatrice.
... Car il y a cet amour inconditionnel, qui se reporte sur les petits... En contrepoint à une détresse paysanne qui affleure et une crise de la quarantaine qui arrive. L'avenir est précaire, incertain, mais le caveau de famille résiste comme un sanctuaire.
La fin n'est pas écrite, et ce me semble aussi bien. Il est bon de laisser le lecteur imaginer une suite ou non, et reprendre son souffle.
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critiques presse (1)
Actualitte
19 décembre 2012
Un moment sans prétention, mais agréable, à insérer entre deux ouvrages plus soutenus.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (178) Voir plus Ajouter une citation
Je suis d'une autre époque, un temps où les gens s'entraidaient pour la moisson d'automne, où on organisait des marches de protestation et où l'union faisait la force, où on maîtrisait toutes les étapes de la production. J'ai lu l'autre jour que se rendre service et se renvoyer l'ascenseur entre paysans, c'est terriblement dépassé, on doit penser marketing ! Se faire payer le moindre petit truc qu'on fait ! Louer des museaux à la journée aux gens qui veulent désherber leur terrain ! D'accord, c'est peut-être comme ça qu'il faut faire - mais pas dans mon monde.
...
En même temps on nous rebat les oreilles avec le paysage qu'on doit soigner gratis, et on doit accueillir des écoles et des crèches pour des visites guidées et programmer des journées bucoliques pour les touristes, c'est ce que disent les gens qui se plaignent du prix du lait mais qui sans sourciller paient le double pour de l'eau sucrée colorée avec des bulles ! Seigneur Dieu, dis-moi que je rêve !
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Je me suis demandé si je ne devais pas me sentir exploité. N'était-ce pas un abus sexuel, attraper un ancien amant et se servir de lui parce qu'on s'était mis dans le crâne d'avoir un mouflet ? Ne devrais-je pas plutôt redresser la nuque et rétorquer qu'elle n'avait qu'à ouvrir un compte dans une banque de sperme ?

Bah, je savais très bien que ceci était quelque chose que je ne pourrais pas m'empêcher d'accomplir, même si je devais sauter à cloche-pied jusqu'en ville avec ma patte folle. Et l'engouement pour les enfants n'était pas juste une nouvelle tocade pour Désirée. La seule chose qui me retenait de chanter Hosanna à tue-tête dans la voiture était un soupçon irritant que c'était précisément les petits gaillards à queue qu'elle guignait, pas moi personnellement. J'avais naturellement enfoui tous mes doutes dans un puits en bloquant bien le couvercle avec un serre-joint. Peut-être que je n'aurais même pas à expliquer quoi que ce soit à Anita ? Sait-on jamais, j'avais peut-être été exposé à de la kryptonite verte qui aurait fait faner tous mes spermatozoïdes ? Ou manipulé du Roundup et autres mort-aux-rats à la ferme ? Et dans ce cas, à quoi je lui servirais, à Désirée ?

Après l'amour, elle a pleuré en disant qu'elle ne voulait plus qu'on se revoie, parce que je commencerais à lui manquer à nouveau. Moi ? A nouveau ? J'étais tellement confus que je me suis borné à dire "Ah bon", puis je suis rentré chez moi avec un mal au crâne monstrueux. Mais j'y suis retourné le lendemain soir quand même. On avait dit trois essais. Et si elle n'était plus d'accord, j'avais décidé de lui demander ce qu'elle entendait par "à nouveau".

Mais le troisième soir, elle n'était pas chez elle. En tout cas, elle n'a pas ouvert la porte.
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-J’ai vomi ! dit Arvid joyeusement. Effectivement. Sur mon tailleur-pantalon tout neuf, sur la combinaison de Nils et sur lui-même.
C’était mon troisième jour de travail. Enfin, ça aurait dû l’être. Il l’a fait quand je me prenais trois minutes dans la salle de bains pour me mettre du rouge à lèvres, avec Nils qui rouspétait dans mes jambes.
Je ne pense même pas qu’il se soit senti spécialement mal, il a seulement réagi à quelque chose. Le changement, peut-être. Il est resté à la maison la plus grande partie de sa vie, et il ne savait sans doute pas trop quelle place occuper à la crèche. Alors que le petit Nils s’est jeté dans la pagaille de la salle remplie de coussins avec un hurlement de bonheur, Arvid est resté près du mur à regarder pensivement les autres enfants jouer.
J’ai été jusqu’à imaginer qu’il avait adopté la philosophie moraliste de Benny. C’est quoi ces balivernes et futilités ? N’y a-t-il personne pour travailler ici ?
Quand ils lui ont proposé de tisser des petits bouts de tapis, il s’est calmé. Ensuite, ils n’ont pas pu l’arrêter, il tissait les tapis à la chaîne comme un pauvre enfant esclave en Asie. Les autres mômes le regardaient avec de grands yeux, ensuite ils ont apparemment été impressionnés par son zèle maniaque et ont voulu tisser, eux aussi. A la fin, toute la crèche s’était transformée en usine à tapis, le personnel n’arrivait plus à faire sortir les mômes au bac à sable, tout le monde craignait une visite de l’inspecteur du travail…
Ou alors il s’est agi d’un vomissement par procuration. Il a aidé Benny à saboter ma vie professionnelle. Parce qu’il ne faut pas se leurrer : Benny avait très envie de vomir, lui aussi.
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Je souris souvent un peu jaune quand on parle de l'homme suédois égalitaire qui "endosse sa part". Je veux dire, on n'arrache pas les comportements avec les racines aussi vie que ça seulement parce que les hommes ont formellement la possibilité de prendre un congé paternité ! Et j'ai le sentiment que ce n'est pas à la campagne qu'on trouve les fers de lance en matière d'hommes nouveaux. En revanche, il y a beaucoup de congés paternité durant la chasse à l'élan.
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Sauf que je n'ai pas pu raconter grand-chose. Le moment n'était pas vraiment propice au bavardage et aux histoires drôles. Pour commencer, rien que le fait d'y retourner le soir ne m'a pas spécialement fait bomber le torse. J'ai dû mentir à Anita qui avait préparé des isterband* avec des pommes de terre à l'aneth pour le dîner, mon plat préféré. J'ai remarqué le catalogue de Guldfynd sur la banquette, ouvert à la page des alliances, ma tête à couper que ce n'était pas un hasard, mais j'ai fait comme si je ne l'avais pas vu. Il m'a semblé qu'elle me regardait avec insistance, et j'ai pondu une fable comme quoi j'avais trébuché dans le grenier à foin et m'étais éclaté le genou, j'en ai rajouté pour me faire plaindre. Le gougnafier qui cherche à se faire consoler après un faux pas. Mais ça fonctionne toujours, l'infirmière en elle a pris le dessus et elle a examiné mon genou d'un air professionnel, a fait un bandage de soutien en déclarant que ce n'était qu'une petite entorse de rien du tout.

D'une voix étranglée j'ai marmonné que Berggren dans le village à côté avait besoin d'aide pour remplir un formulaire de l'UE, puis j'ai clopiné jusqu'à la voiture. J'ai pris la direction de la ville sur les chapeaux de roues, ce n'est qu'au bout d'un moment que je me suis rappelé que Berggren habitait de l'autre côté. Si Anita avait jeté un regard par la fenêtre quand je partais, je n'aurais pas échappé à un interrogatoire en rentrant.

Je m'en fichais - l'important était que je parte, car j'étais un homme avec une Mission. Que diable, un super-héros ! Qui se pointerait avec ses pouvoirs magiques pour faire un enfant à une petite crevette ! Il ne manquait que la cape et le justaucorps. Et un logo sur la poitrine... Un spermatozoïde géant, peut-être ?
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Vidéo de Katarina Mazetti
Libraire au Rayon BD, Adeline vous embarque et vous propose 3 conseils BD pour les enfants. Prenez garde : vous n'y résisterez pas !
Voici les BD qu'elle vous invite à découvrir...
Dès 8 ans - "Les cousins Karlsson - Mystère sur l'île aux Grèbes", de Katarina Mazetti, Aurélien d'Almeida, Aurore Damant chez Thierry Magnier https://www.librairiedialogues.fr/livre/17246814-les-cousins-karlsson-mystere-sur-l-ile-aux-grebes-katarina-mazetti-aurelien-d-almeida-aurore-da--thierry-magnier Dès 10 ans - le tome 1 et 2 : "Les Géants" de Lylian, Drouin, Christ, Lorien https://www.librairiedialogues.fr/livre/16980871-les-geants-1-erin-lylian-paul-drouin-glenat-bd Dès 9 ans - le chouchou d'Adeline... "Mickey & la Terre des anciens" de Camboni & Filippi chez Glénat https://www.librairiedialogues.fr/livre/16980955-mickey-la-terre-des-anciens-silvio-camboni-glenat-disney
Et pour nous suivre, c'est là : INSTA : https://www.instagram.com/librairiedialogues FACEBOOK : https://www.facebook.com/librairie.dialogues TWITTER : https://twitter.com/Dialogues
À bientôt !
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