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Critique de patriciabiron


Deux femmes, deux destins.

1859 : John Brown, le père de Sarah, est condamné à mort et pendu pour son action violente dans la lutte contre l'esclavage. Sensibilisée très tôt par son père à cette noble cause, Sarah décide de s'inscrire dans le mouvement abolitionniste, mais d'une autre manière. Grâce à ses talents artistiques et à son ingéniosité, elle met en image avec ses pinceaux le « chemin de fer clandestin » du mouvement sur des cartes puis sur des poupées afin de permettre aux esclaves de repérer dans leur fuite tous les relais chargés de les aider.

2014 : Eden et son mari Jack Anderson emménagent dans une nouvelle maison près de Washington. Éden est en mal d'enfant après de nombreuses grossesses avortées et le couple est dans la tempête. Elle découvre dans le garde manger de sa nouvelle maison, une tête cassée de poupée ancienne qui l'intrigue. Elle fait aussi connaissance avec une petite fille que Jack a décidé de payer pour promener le chiot qu'il a ramené à la maison et dont elle ne veut pas.

La vie que Sarah Brown consacra réellement au mouvement abolitionniste, l'autrice a voulu l'imaginer du côté plus intime. Associant les actions menées par le mouvement abolitionniste et les punitions expéditives des pro-esclavage, elle nous permet d'imaginer de l'intérieur les ravages d'une guerre civile dont le pays garde encore aujourd'hui des traces indélébiles entre états du nord et du sud.

Le personnage d'Eden a servi à l'autrice de faire un parallèle entre son histoire et celle de Sarah Brown qui n'a jamais eu d'enfant. le récit, par moment émouvant, parle de douleur, mais aussi de résilience et de renaissance.

Les notes de l'autrice en fin de livre sont passionnantes. de l'idée d'écrire à l'aboutissement du projet, 3 années se sont écoulées. Elle en partage avec nous toutes les étapes.

Un récit moins fort que « underground Railroad » mais qui illustre un grand de nom de la cause.
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