Les bombes explosaient, le chaos s'installait, les gens criaient et couraient en espérant pouvoir échapper à ce massacre, mais ils ne pourraient pas. Le flammes vives et énorme qui allaient emprisonner ces âmes dans un monde qui ne leur était pas destiné s'ouvrait, les engloutissant, un à un, doucement, frénétiquement, afin de les emmener vers cet enfer crée de toutes pièces par l'homme.
La panique était à son comble, et à ce moment là, plus personne ne se connaissait.
Les amitiés disparaissaient et se transformaient en ignorance, une ignorance qui était vitale et nécessaire.
Je connaissais mon défaut, cétait déjà un bon début.
Je savais que j'aimais jouer, faire deviner, faire attendre, tracasser, j'aimais que les gens se posent des questions sur ce que je faisais et pourquoi je le faisais et qu'ils ne sachent pas comment réagir.
J'aimais jouer au dur alors que je ne l'étais pas vraiment, j'aimais jouer l'égoïste ou même au salaud, mais je restais quelqu'un de bien et lorsqu'on m'accordait sa confiance, j'en faisais toujours bon usage.
Je suis aussi impulsif, je dis souvent des choses dures que je regrette ensuite. J'ai du mal à donner mon amour, j'ai peur d'être blessé ou de souffrir, donc j'ai peu d'amis, je n'en ai même, pas du tout.
Quelques fois je m'amuse avec les p'tits gars du voisinage, mais ce ne sont pas mes amis.
Je le sais parce que je ne pourrais pas me confier, et pour moi, c'est la base de l'amitié.
Depuis tout petit j'avais toujours eu ce besoin incontrôlable de fourrer mon nez partout, j'aimais être le seul à connaître des détails sur la vie des gens, ça m'aidait à tout contrôler, à avoir l'avantage, le pouvoir.
Cela devait être sa façon de réagir lorsque ça n'allait pas, le silence.