Après Les 10 plus affaire classées, je suis passé aux 10 plus grands patrons et escrocs. Ce court documentaire d'une centaine de pages à de quoi plaire au futur comptables pour pas qu'ils tombent eux aussi dans les différentes combiner que ces hommes ont commis par l'appât du gain et aussi une certaine revanche sur leur passé plutôt modestes (pour la plupart d'entre eux). Cela n'excuse en rien leurs méfaits mais on comprend mieux l'animal comme dirait le personnage de John McClane dans Piège de Cristal.
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Le 11 décembre 2008, alors que la crise financière fait rage aux États-Unis comme partout dans le monde, Bernard "Bernie" Madoff, éminent personnage de Wall Street et ancien patron du NASDAQ, est arrêté par le FBI et mis en examen pour fraude et escroquerie.
La confiance qu'il inspirait lui a permis de construire ce qui semble être la plus grande escroquerie de tous les temps, avec plus de soixante-cinq milliards de dollars détournés.
Richard Whitney est un pur produit de l'aristocratie américaine de la côte est, rejeton de l'une première familles qui posèrent les pieds sur le continent américain au début du XVII siècle. John Whitney, son ancêtre, débarqua sur le nouveau monde en l'an de grâce 1630, avec la flotte de Winthropp, un convoi de onze navires qui amenaient sept cents colons du bétail et du grain sur les côtes de la Nouvelle-Angleterre.
Pourtant, Dennis Kozlowski n'est pas au meilleur de sa forme. Aujourd'hui, son quotidien consiste à effectuer de menus travaux dans la prison du nord de l'État de New York, où il purge une peine de vingt-cinq ans de prison, dont huit et demi incompressibles. Il gagne un salaire d'un dollars par jour et vit au milieu de meurtriers, de dealers de drogue et de voleurs.
Pourtant, un peu par hasard, c'est l'art qui va causer la perte de Dennis Kozlowski. Au cours d'une enquête de routine, les services du procureur de Manhattan se sont intéressés aux revenus des galeries new-yorkaises, dont ils soupçonnaient qu'elles pouvaient aider certains de leurs clients à éviter de payer les taxes sur la vente de leurs œuvres d'art.
À nouveau, c'était un problème, car les banques se seraient montrées réticentes à prêter de l'argent à une société qui ne générait aucun cash-flow. Mais là encore, l'imagination débridée des comptables d'Enron allait trouver une solution à ce déplorable était de fait.