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Critique de Didilit


Je viens de le terminer... et je ne sais trop quoi en dire...
Le récit est passionnant mais dérangeant...
Le sujet? L'auteur a pris connaissance des entretiens entre un psychologue et Rudolf Hoess, l'un des "techniciens" de la mise en place des chambres à gaz et de la solution finale à échelle industrielle...
Robert Merle a modifié le patronyme car son enfance et sa vie de jeune homme ont été en partie romancées, mais toute la partie du livre depuis son entrée au parti jusqu'à son arrestation est fidèle à la réalité.
Quelle froideur, quelle déshumanisation!!! Son raisonnement est tellement mécanique, logique et mathématique qu'on en arrive même à oublier par moment qu'il parle d'êtres humains... Il est un soldat, il obéit au ordres, il n'a donc aucune responsabilité dans sa création et ses sentiments n'ont pas à entrer en ligne de compte. C'est cette notion d'excuse et d'absence volontaire de libre arbitre qui est dérangeante... on pourrait penser à lire ce roman à la première personne (et oui, c'est bien Rudolf le narrateur.... glaçant!) que la psychiatrie expliquerait certaines choses... mais hélas il n'en est rien!!! La plupart des SS, des SA et des officiels en parlent de façon normale avec le vocabulaire de l'industrie, de la performance, de la productivité, de la science et sécurité de l'Allemagne.
J'ai pas pu enchaîner tout de suite sur une autre lecture!
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