Un roman sur le deuil, le chagrin, la résilience, l'amour et l'espoir... absolument magnifique.
La construction, la narration, les courts chapitres entre lesquels sont insérés des "apartés" sont bourrés de poésie, de mots justes et doux sur le terrible sujet qu'est le deuil (d'autant plus terrible qu'il est lié au tsunami de 2011).
On suit quelques personnages et leur parcours cabossé suite au tsunami, à leur recontruction, leurs doutes, leurs peurs.
Vu comme ça, on se dit "OK, ça va être triste et chi%$*¤"
Mais pas du tout, c'est beau comme tout.
Je n'avais pas regardé avec attention la biographie de l'autrice et j'étais persuadée qu'elle était japonaise, tant l'écriture est empreinte de cette douce poésie que l'on retrouve dans les romans asiatiques (je pense à "Lâme brisée" de
Akira Mizubayashi). L'autrice est italienne mais est mariée à un japonais... hi hi, ceci explique donc cela...
D'ailleurs, petite note pour les bibliothécaires en charge du catalogage : contrairement aux apprences (dues au choix de la typo sur la première de couverture du roman) le patronyme de l'autrice est IMAI MESSINA et non seulement MESSINA. Dans les remerciements l'autrice mentionne ses beaux-parents Yôko et Yôsuke Imai (p. 282)