J'avais entendu une chronique à la télévision encensant ce livre poétique, à la belle plume et à l'histoire originale. Les références n'indiquant pas feel-good mais deuil, résilience, philosophie … j'ai plongé tête baissée dans le livre.
Je reconnais que l'écriture est agréable, que l'histoire a tout pour plaire mais je ne suis pas conquise.
Les premières pages du prologue m'ont intriguées. Cela me faisait plutôt penser à
Paulo Coelho.
Les premiers chapitres campent l'histoire :
Yui travaille à la radio, elle anime une émission dans le style « Allô Macha » durant laquelle un auditeur lui parle de cet étrange téléphone du vent planté sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d'un immense jardin. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus.
Yui ayant perdu sa mère et sa fillette lors du tsunami de mars 2011, elle décide d'aller voir sur place ce téléphone, peut-être arrivera t'elle à le décrocher et à envoyer un message à ses chères défuntes ?
Arrivée sur place, elle rencontre Takeshi et sa petite fille, également en deuil.
Et à partir de là, je me suis ennuyée. Dès la page 38 j'avais compris où l'autrice allait m'emmener. Je suppose que vous aussi ?
Il y a bien quelques phrases qui portent à réfléchir sur le deuil, la mort, la relation que nous entretenons avec nos morts, mais sincèrement, en comparaison avec le merveilleux livre de
Delphine Horvilleur «
vivre avec nos morts » ou le magnifique texte d'
Emmanuel Carrère sur sa présence en Asie au moment du Tsunami de 2004 dans «
d'autres vies que la mienne », celui-ci fait vraiment office de roman à l'eau de rose, cousu de fil blanc.
Je l'ai terminé en diagonale, j'avoue, après lui avoir laissé le bénéfice des 2/3 de la lecture soutenue.
Je serai attentive à ne plus suivre les recommandations lecture de cette chroniqueuse, ses choix ne correspondant pas à mes goûts.