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Citations sur La Poudre de sourire (23)

Baigner dans la cuve...

Je me souviens d'une époque : j'avais donné aux femmes de la laine à filer, c'était en 1930 ou 1932. Elles gagnaient enfin quelques sous qui leur appartenaient. (...) Dès qu'elles ont filé, elles ont eu un petit pécule, ce qui évitait de sortir la maigre monnaie appartenant au mari, gagnée par la vente annuelle d'une pièce de bétail. Dès lors, elles ont été mieux considérées, elles ont acquis plus d'assurance, elles ont commencé à compter socialement. (p. 199)
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J'ai épongé la vie

Ce devrait être l'essence des religions d'accepter les autres croyances religieuses. J'étais une gosse, je pensais déjà ainsi. Tu imagines si j'étais bien vue alors que les missionnaires clamaient du haut de la tribune : "Hors de l'Eglise, point de salut ! " (p. 217)
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J'ai épongé la vie

On ne peut pas aimer ceux devant qui l'on tremble. (p. 218)
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J'ai épongé la vie

Du côté sentiment, on n'attend plus grand'chose, on est presque sans regret. On ne demande plus rien. La vieillesse, c'est une métamorphose. mais chaque geste affectueux que l'on a pour vous, c'est un cadeau incroyable. (p. 212)
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Voilà donc les quatre petites évasions que j'ai eues dans mon existence de paysanne avec une courte visite à Lyon au Musée de la soierie, une autre dans le Nord de la France , pour visiter une filature. Je ne regrette pas de ne pas avoir entrepris de longs voyages, dans des pays lointains qui m'attiraient pourtant.
J'ai appris à descendre dans les contrées intérieures de l'esprit ; c'est aussi prodigieux, et tu ne dépends de personne, tu n'as pas besoin d'argent. (p. 176)
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Une joie d'enfant

De l'époque de ma jeunesse, j'ai gardé la curiosité, le goût de la découverte; chaque fois que je sors de chez moi sur mes jambes flageolantes, je m'amuse royalement où les autres s'ennuient. Pouvoir jeter sur ce qui nous entoure un coup d'oeil rempli d'intérêt et d'amusement, c'est être riche, c'est jouir de tout, de rien avec le détachement qu'il faut. A côté , l'argent, la situation sociale, les honneurs, c'est dérisoire. (p. 167)
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J'avais une amie qui cherchait une religion à laquelle elle pourrait totalement adhérer. Elle en a essayé beaucoup...elle s'est même inscrite au Part communiste français ! Elle me disait : "Je suis horriblement malheureuse , mais je ne voudrais pas être autrement qu'en état de recherche."
Etre en état de recherche, c'est un privilège. (p. 221)
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Tout ce que l'on m'avait dit sur les grandes pièces de bravoure du Louvre m'a déçue; je restais indifférente devant elles. Ce que j'aimais, c'était se découvrir des oeuvres plus secrètes, moins vantées, qui m'apportaient un mystérieux message. Il fallait que ce soit le sentiment qui me porte vers une toile, me détournant d'une autre qu'on disait plus importante. Toulouse-Lautrec m'a fortement émue.
A la sortie, j'ai été arrêtée par...quoi, tu vas rire : par ...des reproductions ! Des reproductions des grottes de Lascaux ! Je n'ai pas pu me tenir; j'en ai acheté une.
(...) Sans doute que je porte en moi un besoin de solidité, le besoin des montagnes, goût d'une certaine affirmation passionnée, peut-être violente. Peut-être est-ce une nécessité que je pose le pied ou le regard sur quelque chose qui résiste, qui ne cède pas, qui vous porte vraiment. (p. 175)
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Evidemment, l'intrusion de l'argent a aussi changé beaucoup de choses à commencer par le caractère des gens. Autrefois, nous ne pensions pas que toute peine mérite salaire : nous rendions service.
L'argent a augmenté le bien-être; c'était nécessaire. Mais il n'a pas augmenté la valeur morale des individus, ici, et partout ailleurs dans le monde. (p. 58)
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J'ai continué jusqu'à 74 ans. Cinquante années de mise en cartes des métiers, cinquante années dans ma boutique. Toute une vie !
(...) J'étais, je suis restée timide ; heureusement cela ne se voyait pas. J'avais le courage des timides. (p. 43)
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