Jusqu'au dernier

Roman policier de Deon Meyer, écrivain sud Africain. J'ai du mal à le noter, je pense que le roman et l'auteur sont biens tous les deux mais ce n'est pas pour moi.

Je n'aime pas les romans policiers qui vous plongent dans la vie personnelle du policier et de toutes ses misères alors que vous n'avez rien demandé. Les trois-quart du roman y passent et l'enquête n'avance pas. Elle m'a presque parue secondaire tant l'auteur s'acharne à nous faire revivre le drame de son enquêteur.

J'ai trouvé qu'il y avait peu de dépaysement, dans quel pays étions-nous ? Afrique du sud ? ah bon ... de vagues allusions mais sans plus.

Les meurtres s'accélèrent vers la fin, alors que l'enquête (on ne peut pas vraiment parler d'enquête à ce stade) avance à peine et la fin, avec ce coupable qu'on vous sort de la boîte, m'a parue un peu trop facile.

Expérience mitigée qui ne m'encourage pas à lire d'autres livres de cet auteur.

Premier roman policier d'une série que j'espère lire encore un moment. L'action se situe juste après la fin de l'apartheid et la police du Cap se trouve confrontée à l'arrivée d'un nouveau chef noir. C'est donc une sorte de révolution.
Tout dans ce roman est bon : l'intrigue policière et l'enquête qui en découle, les personnages sont bien croqués et les seconds rôles également, le social n'est pas vraiment abordé mais il est sous-jacent en permanence. Un seul hic et de taille c'est la chute…

Mat Joubert est inspecteur à la brigade des Vols et Homicides du Cap. Depuis la mort de sa femme, tuée au cours d'une opération d'infiltration auprès d'un trafiquant de drogue, Mat n'a plus goût à rien : il se montre acariâtre, fait courir des risques superflus à ses coéquipiers, fume beaucoup et s'empâte à force de mauvaise nourriture et de manque d'exercice. le nouveau chef de la brigade, le colonel Bart de Wit, décide de remettre un peu d'ordre parmi les effectifs et de pousser ses hommes à une meilleure hygiène de vie pour accroître leurs performances. Rétif les premiers temps, Mat Joubert prend conscience peu à peu de la nécessité de renouer avec la forme. Il est aidé en cela par le docteur Hanna Nortier qu'on a chargée de son suivi psychologique. Mat doit renouer avec le succès s'il veut que son supérieur le garde au sein de la brigade et une nouvelle série de crimes lui donne l'occasion de faire ses preuves.
Deon Meyer a un style efficace et sait rendre son personnage de flic déprimé attachant. L'intrigue est habilement menée et les victimes, au profil sociologique très divers, nous permettent de plonger dans une société sud-africaine très hétérogène. Bien sûr, le rebondissement final peut apparaître un peu artificiel, mais le récit nous tient en haleine d'un bout à l'autre dans cette histoire de vengeance impitoyable.

"Dans le silence du dernier après-midi de l'année, il pensait à la mort." C'est l'incipit. Deux ans après qu'il ait eu lieu, le commissaire Mat Joubert ne se remet toujours pas de l'assassinat de sa femme Lara. L'arrivée du nouveau chef de la brigade, De Wit, l'oblige à remonter le courant : faire du sport, débuter une psychothérapie, faire face à ses douleurs sous peine de perdre son poste. Le lecteur assiste à sa renaissance progressive en même temps qu'à la résolution d'une enquête qui lui donne du fil à retordre. Il n'y a aucun lien apparent entre les différents meurtres qui semblent bien, pourtant, être le fait d'un meurtrier en série.