Nëphyr, tome 1 : Ex Tenebris

Un premier tome excellent qui lance directement le lecteur dans cet univers ténébreux où la cruauté règne. Les personnages sont excellents , même s'ils sont sans pitié. L'humour dans certains dialogues allègent un peu des scènes parfois très sanglantes. La "folie" imaginative de l'auteure transparaît parfaitement dans ce récit qui ne ressemble en rien à ce que j'ai déjà pu lire dans ce genre littéraire.
On découvre donc le monde de Némésis, comment elle doit gérer les soucis de son clan , qui il faut bien le dire ont vraiment tendance à s'accumuler, comment elle est devenue nëphyr ( ils ne naissent pas ainsi !!) et la hiérarchie qui l'entoure.Cet ouvrage appartient au genre de la bit-lit , à savoir de l'urban fantasy pour adulte . Il y a effectivement certains passages franchement réservé aux adultes : des scènes un peu torrides et d'autres plus sanglantes . Rien ne m'a vraiment choqué mais je connais le petit coeur de certains lecteurs donc soyez prévenu !
Lé dénouement est juste intolérable ..... Je pense porter réclamation auprès de l'auteure qui 'na pas le droit de nous faire vivre une aventure pareille et de la terminer ainsi ....Qu'il va être difficile d'attendre d'ici la fin d'année pour lire la suite de cette histoire.
Du brut, du sombre mais du très bon !!!!

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Que vous dire de plus que les quelques points suivants :

- les néphyrs ne sont pas des vampires qui brillent au soleil
- les néphyrs sont mauvais et l'acceptent ...(ok arrive un moment d'humanité comme dans tant de romans de bit lit mais j'ai adoré sa fin)
- les néphyrs m'ont tenu du début à la fin au point que j'ai oublié de noter des citations, oublié aussi de regarder mon réveil quand je le finissais au point de ne dormir que 4 heures avant de repartir au travail...

... alors oui j'ai carrément adhéré et j'en redemande !

Dès les premières pages du récit je me suis totalement laissée emporter. J'ai adoré découvrir cette nouvelle race que sont les Nëphyr (Ça change des Vampires). J'ai trouvé qu'ils avaient beaucoup de classe même s'ils sont on ne peut plus cruels. Enfin... avoir choisi de fournir sa réserve avec les humains ayant commis des crimes est un bon compromis. Au moins ces derniers ont une véritable peine!

Némésis, je l'ai adoré. Beaucoup de personnalité et de prestance. Il en faut pour être la reine d'une telle communauté! Surtout lorsqu'elle est loin d'avoir l'ensemble de ses sujets soumis, beaucoup voudrait la voir destituée, morte. Elle a aussi un bon sens de la répartie. Très puissante, elle ne montre pourtant pas toutes ses capacités.

Lors de sa transformation, elle a vécu le pire. Son passé avec celui qui l'a créée, Ezéchiel, la hante et refait de plus en plus surface. Sans qu'elle ne s'en rende compte, son pire cauchemar va revenir et elle va devoir tout faire pour y mettre un terme définitivement.

Némésis semble avoir la poisse. Les mauvaises nouvelles n'ont de cesse de s'enchaîner. L'intrigue du récit est très bien menée par l'auteure. Beaucoup de choses de passent sans vraiment nous laisser le temps d'envisager la suite. Il y a beaucoup d'actions, beaucoup de rebondissements. J'ai vraiment adoré la plume de l'auteure. Une fois commencé, je ne pouvais plus le lâcher. Il fallait absolument que se sache comment tout cela allait finir et si les choses finiraient enfin par tourner en faveur de Némésis.

Même dans le sang, même en enfer, les sentiments sont possibles. Enfin... si seulement Némésis voulait voir les choses telles qu'elles sont et ouvrir les yeux sur sa relation avec Nathanaël. Pour Némésis, il n'y a que la luxure, elle n'est plus capable de ressentir des émotions.

C'est quoi cette fin!? Elle m'a fait grogner. A un moment du récit j'ai imaginé que les choses pourraient finir ainsi mais je n'aurais pas cru que l'auteure oserait. Je dois pourtant avouer que j'ai adoré la manière dont elle a été écrite. Alors que tout semble bien finir, l'enfer les rattrape. En même temps, en Enfer, les comtes de fées n'existent pas!

Un dernier mot pour la couverture du livre par laquelle je ne suis pas convaincue. En général, lorsqu'il s'agit, comme ici, de la représentation d'un personnage, j'aime qu'il corresponde à l'image que je me fait du dit personnage. Ici, la femme présente est bien en dessous de la Némésis que je me suis créée dans ma tête. C'est dommage!.
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Cindy Mezni fait partie des auteures (eh oui, c'est que des nanas et non je n'ai pas développé une sorte de Misandrie) que j'adore avant même de lire l'un de ses écrits. C'est quelque chose que je ne peux pas expliquer, une sorte de septième sens.

J'ai décidé de lire ce livre car j'en avais envie depuis que je l'ai ajouté à ma Pal. Une lecture commune m'a poussée à m'y mettre enfin.

Pour ce premier tome de la trilogie Nëphyr, je n'ai même pas lu le résumé quand je l'ai acheté et fait dédicacer. Traitez-moi de folle si vous voulez mais j'ai bien fait. J'ai aimé du début à la fin, enfin non, pas vraiment la fin. C'est horrible de nous laisser dans le doute mais comme deux autres tomes sont prévus, je ne vais pas me rendre malade à imaginer je ne sais quel scénario et me poser des milliers de questions. Vous ne saviez pas que l'on peut tomber malade suite à une fin que l'on apprécie pas ? Maintenant, vous savez que quelqu'un le peut et que cela m'est déjà arrivé trois fois.

L'univers auquel nous faisons face est plutôt sombre et macabre. Pourtant, j'arrive à y perce voir de la lumière car tout n'est pas négatif. Les Nëphyrs sont pire que les vampires. C'est pourquoi, je ne pourrai pas dire que j'ai adoré ce livre. Qui aime une race pouvant et rêvant vous anéantir ? Certainement pas moi. En plus, je suis assez parano sans en rajouter. Il n'en demeure pas moins que Cindy a réalisé un truc formidable en imaginant cette race, sa langue, ses croyances et son fonctionnement. Cindy est en quelque sorte le Satan des Nëphyrs.

Les personnages ne durent pas tous dans cet univers impitoyable. Ceux qui sont les plus intéressants sont Némésis, Nathanael, Xander et Drake. La relation entre Némésis et Nathanael est très compliquée voir parfois violente. J'ai envie de découvrir ce qu'il va en advenir dans la suite. Mon seul regret, c'est que je n'ai pas réussi à m'attacher à un personnage.

La lecture s'est faite en trois fois et malgré le fait que le récit est très sanglant, j'ai réussi à ne pas m'y attarder, à y faire abstraction car voyez-vous, j'ai l'estomac fragile.

Quand le prochain tome sortira, il est sûr que je me le procurerai.

P.S : Les Suissesses ont le vent en poupe en ce moment et ce n'est pas pour me déplaire.
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