Toujours pas de coup de coeur avec ce 2nd et dernier tome de Bootblack.
Le scénario reste assez décousu du fait des nombreux retours en arrière. le personnage ne parvient pas à être attachant.
À retenir un dessin magnifique de Mikael, beaucoup plus parlant que les dialogues.
La noirceur des traits se suffit à elle même pour planter un décor de désolation et de désespoir : désespoir pour al Chrysler, jeune gamin des rue devenu adulte après 10 ans de prison pour meurtre, de ne pouvoir retrouver un amour de jeunesse; désespoir de ne pouvoir planter le drapeau américain sur Berlin en 1945 alors que La Défense du pays semblait être la seule voie pour une renaissance; désespoir de voir la vie filer sans trouver une place dans la société.
Toujours enfin un coup de chapeau pour la couverture et led planches graphiques en fin d'album.
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